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samedi, 12 décembre 2009

L'appel des Alpes

hautes_alpes.jpgL’appel des Alpes

par Georges FELTIN-TRACOL

Depuis les années 1990, l’oligarchie mondialiste exècre la Confédération helvétique et lui organise des campagnes systématiques de dénigrement sur son rôle supposé pendant la Seconde Guerre mondiale, son refus d’intégrer l’Espace économique européen, sa fonction de « paradis fiscal » (qui tranche fort avec les « Goulag fiscaux » environnants), l’arrestation, cet automne, du réalisateur Roman Polanski dont le talent auto-proclamé et le passé victimisé lui assureraient des passe-droits. Le résultat inattendu du scrutin du 29 novembre 2009 sur l’interdiction constitutionnelle d’ériger de nouveaux minarets va un peu plus attiser la hargne envers le pays des alpages et du chocolat.

Il n’y a qu’à consulter la presse du début de la semaine et à écouter les radios commerciales pour comprendre que toutes les « phobies » ne sont pas répréhensibles. Le quotidien trotsko-milliardaire Libération du 30 novembre parle de « vote de la honte » tandis que l’ignominieux journal L’Humanité (qui n’en finit pas de crever, qui viendra enfin l’achever ?) du même jour assimile ce vote à de la « xénophobie ». Quant à R.T.L., appelle-t-elle les auditeurs de sa tranche matinale (entre 5 et 7 h 00) du 1er décembre à réagir à la décision des électeurs suisses ? Pas du tout ! Plutôt que de laisser s’exprimer à l’antenne une approbation massive, les animateurs préfèrent débattre des mérites comparés entre la cuisine au beurre du Nord et la cuisine à l’huile méridionale. On appréciera l’intensité de la polémique…

Tant par l’ampleur du « oui » (57,5 %) que par la mobilisation des électeurs (54 %) dans un pays qui, du fait des appels au vote quasi-hebdomadaires, connaît une abstention élevée, ce référendum d’initiative populaire gifle la bien-pensance et le politiquement correct.

Le choix du pays réel n’est au fond pas surprenant puisque, quand on se penche sur son histoire, on découvre qu’il s’est édifié, parfois dans la douleur et les tensions (qui connaît dans l’Hexagone la brève guerre civile du Sonderbund ?) (1), sur la conciliation et la cœxistence de quatre langues officielles et de deux confessions chrétiennes principales. Son régime d’assemblée, son fédéralisme, son respect des souverainetés cantonales et sa pratique de la démocratie directe se fondent et émanent d’un multiculturalisme positif, un multiculturalisme enraciné et autochtone qu’il faudrait dès lors renommer polyculturalisme européen afin d’éviter toute confusion sémantique fâcheuse.

Les Suisses n’ignorent pas qu’il leur a nécessité quelques siècles pour apaiser les querelles religieuses entre marchands réformés et paysans papistes alors que leurs racines spirituelles sont communes. Ils craignent maintenant qu’une foi exogène, l’islam, en s’inscrivant durablement dans le paysage, perturbe l’équilibre et suscite à terme de plus grands troubles, d’où cette réaction préventive. Pour la circonstance, la paix sociale et la concorde civile ont prévalu sur le sentiment post-moderniste de tolérance médiatique, mais les lieux de prière mahométans demeurent et ne sont pas concernés par l’interdiction. Les fidèles du Prophète pourront toujours aller prier dans leurs mosquées. On aurait souhaité qu’une pareille libéralité s’appliquât aux chrétiens en Arabie Saoudite.

Le vote s’explique aussi aussi par une convergence de désagréments qui ont choqué nos voisins d’outre-Jura. Cyril Hofstein rappelle qu’en novembre 2006, à Wangen bei Olten, un village du canton de Soleure, le tribunal administratif autorisa la construction d’un minaret de six mètres de haut sur le toit du centre communautaire turque (2). Par ailleurs, en juillet dernier à Genève (qui a pourtant massivement voté « non », belle preuve d’ethno-masochisme), des jeunes filles qui faisaient du sport sur un terrain adéquat situé en face d’une mosquée, se firent encerclées, insultées, photographiées et traitées comme des prostituées par des musulmans qui s’estimaient injuriés (3) ! Il importe en outre de prendre en compte la crise diplomatique en cours entre Berne et la Libye. Habitué aux frasques, un des rejetons Kadhafi, Hannibal, s’est fait arrêter en juillet 2008 par la police genevoise parce que sa femme et lui molestaient leurs domestiques. Tripoli réagit en prenant en otage deux hommes d’affaires suisses et les condamna pour des motifs futiles à seize mois de prison ferme. Nos belles âmes donneuses de leçon se soucient-elles de leur sort ? La bêtise ne tuant hélas ! pas, Kadhafi osa ensuite réclamer la disparition de la Suisse et son partage entre l’Allemagne, la France et l’Italie ! Cela n’empêcha pas le président de la Confédération de présenter ses plus plates excuses au Guide suprême de la Révolution libyenne. Il est plus que possible que les électeurs suisses, ulcérés par cette repentance et irrités par l’accord avec les États-Unis sur la levée du secret bancaire, ont ainsi marqué leur exaspération envers des responsables politiques qui ne défendent plus l’intérêt national.

Cette votation restera probablement dans l’histoire comme le signal de la reconquête identitaire des peuples autochtones d’Europe. Il est étonnant que certains qui, en France, rejettent la burqa, en critiquent le principe. Par ses fonctions cultuelles, éducatives (la mosquée abrite souvent une école coranique) et judiciaires (c’est là où le cadi rend la justice), la mosquée symbolise la territorialisation de l’islam, sinon pourquoi après la prise de Constantinople en 1453, les Ottomans auraient-ils élevé quatre minarets autour de Sainte-Sophie ? Le voile musulman, lui, exclut de la communauté européenne celle qui le porte, ce qui ruine la fable fallacieuse de la société métissée universellement harmonieuse. Ne nous trompons pas de cible ! Certains se réjouissent de la décision souveraine suisse au nom de la laïcité, tels ces militants réunis au sein d’une soi-disant Riposte laïque ou le député communiste André Gerin. Prenons garde de ne pas verser dans le confusionnisme propre aux « unions sacrées » et de devenir les « idiots utiles » de la modernité ! Leur combat n’est pas le nôtre. N’oublions jamais que, bien souvent, ce sont les mêmes laïcards, éradicateurs de toute présence du sacré dans la société, qui, s’ils n’entendent pas laisser les islamistes reprendre le terrain perdu par l’Église, soutiennent la régularisation des étrangers clandestins, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et le droit de vote aux ressortissants extra-européens. Ils s’offusquent des conséquences logiques d’une immigration qu’ils encouragent par ailleurs. Leur rêve serait d’accueillir des immigrés laïcs, sans racines, ni spiritualité. Quelle imbécillité ! Vouloir rester maître chez soi ne présuppose pas au préalable d’adhérer aux canons maçonniques et à un anti-spiritualisme certain.

La défense de l’altérité bioculturelle s’oppose à l’islamisation de notre continent qui recherche l’indistinction générale des peuples et des cultures. La spiritualité mahométane est légitime, mais elle ne relève pas de l’esprit européen déjà fort malmené par l’idéologie marchande occidentale (4). À quand, au fait, un référendum contre la construction des MacDo, le port du jeans, les grands ensembles de banlieue, l’invasion du franglais dans la vie quotidienne et l’art contemporain ? Refuser des minarets n’indique pas l’intention de relancer une quelconque croisade contre l’Islam. Sachons dissocier le contexte géopolitique des enjeux intérieurs !

L’Europe à l’heure suisse aurait dû être le titre d’un essai d’Alain de Benoist jamais terminé qui s’inquiétait de la sortie de l’histoire des Européens. Aujourd’hui, cet intitulé prend un autre sens : que les peuples d’Europe s’inspirent de nos amis suisses, se calquent sur l’Helvétie et écoutent l’appel des Alpes !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : En novembre 1847, les forces armées fédérales du général Dufour liquident en trois semaines la résistance de sept cantons suisses catholiques et conservateurs qui, par hostilité à la politique anticléricale des radicaux, avaient formé en 1845 une Ligue séparée (Sonderbund). Les pertes humaines furent minimes et le Pacte confédéral de 1815 fut remplacé par la Constitution de 1848. Jusqu’en 1973, la présence des Jésuites était interdite en Suisse tandis qu’il fallut attendre 2001 pour abroger les clauses constitutionnelles qui proscrivaient à l’Église catholique de bâtir de nouveaux couvents et de créer de nouveaux diocèses sans l’autorisation du gouvernement. De ce fait, Genève n’a toujours pas d’évêque !

2 : in Le Figaro-Magazine, 24 novembre 2009.

3 : Anecdote rapportée par Pierre-Alexandre Bouclay au « Libre-Journal d’Henry de Lesquen » du 30 novembre 2009 entre 18 h 00 et 19 h 30 sur Radio-Courtoisie.

4 : Il faut quand même nuancer cette affirmation avec l’existence d’un islam balkanique. On devrait redonner à cet islam européen qui commence à subir l’influence perverse des wahhabites, sa dimension soufie et son essence bektachie.

vendredi, 11 décembre 2009

Le coût de la "pré-adhésion" turque

drapeau_euro_tur.jpgLe coût de la pré-adhésion turque

Financièrement, on le verra plus loin, le statut de la pré-adhésion turque crée un coût. On chiffre celui-ci dès maintenant à 2,4 milliards de subventions. Celles-ci continueront à s'additionner. L'évaluation s'en aggravera de la sorte, indépendamment du succès ou du ralentissement des négociations. Les sommes versées resteront acquises si l'intégration se réalise. Mais il en irait de même si l'un ou l'autre des partenaires, y compris le pays candidat, y renonce finalement.

Du point de vue politique et culturel son incidence, par ailleurs, pèse d'ores et déjà lourdement sur l'Europe. Sur ce terrain aussi les conséquences se révéleront considérables dans tous les cas. Elle obère la conception que nos dirigeants cherchent à imposer de ce qu'on appelle l'identité. On est ainsi passé d'un héritage gréco-romain, judéo-chrétien, philosophique à la gestion d'un espace consommatique. Cela persistera aussi longtemps que cette hypothèque n'aura pas été levée.

Mes amis
lecteurs savent (1) ce qu'il faut exactement penser de la rhétorique des "minarets baïonnettes". Elle implique beaucoup plus d'agressivité encore qu'on ne le croit ordinairement.

En fait, la diplomatie d'Ankara ne se soucie ni de l'opinion des peuples, ni de l'information pertinente. Elle joue assez remarquablement dans le registre, mouvant et superficiel, des intrigues et des demi-vérités des hommes de pouvoir.

Ainsi le 2 décembre, les ministres de l'OSCE (2) se réunissaient à Athènes. Dans ce cadre, l'actuel ministre Ahmet Davutoglou s'est permis de faire pression sur Mme Calmy-Rey, ministre helvétique des Affaires étrangères. Il lui suggérait fermement de faire revenir en arrière la Confédération qu'elle représente à propos de la votation du 30 novembre. Celle-ci, à en croire les propos rapportés par le quotidien pro-gouvernemental turc Zaman Today, engendrerait dès maintenant un scandale "global" et préparerait un affrontement non moins "global" (3). Ce dernier épithète est utilisé par les Anglo-Américains. Il implique une connotation "mondiale" mais aussi "mondialiste", "mondialisante". Traduisez donc cela comme vous le voudrez, selon le contexte.

Ces personnalités délite évoluent dans une sphère bien particulière. Communiquant de manière péremptoire, les interlocuteurs de M. Davutoglou ne connaissent pourtant, de l'univers et des différentes peuplades qu'ils survolent, que ce qu'ils voient dans les grands hôtels internationaux, ce qu'ils comprennent au gré des statistiques administratives, et ce que leurs collaborateurs leur ont lu des rapports officiels. Le [la] ministre suisse interpellée lui a, d'ailleurs, aimablement répondu qu'on pouvait effectivement envisager, selon la Constitution helvétique, un contre référendum, en réunissant 100 000 signatures.

Au sein de l'Europe des États, dès lors donc qu'on s'y contente de l'apparence des choses, la démarche turque semble se propulser assez habilement.

Dans l'épaisseur des dossiers, il en va autrement.

En décembre 2004 l'Union européenne décidait d'ouvrir les négociations d'adhésion avec la Croatie et avec la Turquie. Techniquement les premières réunions officielles n'ont commencé qu'en octobre 2005.

On a divisé à cette fin "l’acquis communautaire", autrement dit les dizaines de milliers de pages de normes européennes que les candidats doivent intégrer dans leur propre réglementation, en 35 chapitres. En quatre ans, sur les 35, la Croatie a pu en ouvrir la quasi-totalité et elle en a clos définitivement 12.

De son côté, et durant la même période, le gouvernement d'Ankara, au contraire, n'est parvenu à ouvrir que 11 dossiers, et un seul a été clos, de façon provisoire.

Huit ont été gelés à cause du non-respect par l'État turc du protocole additionnel de l'accord d'Ankara en date du 29 juillet 2005 (4). Il s'était engagé ouvrir ses ports et ses aéroports aux navires et aux aéronefs européens. Or, il se refuse toujours à satisfaire cette exigence pour les bateaux et les avions chypriotes. La France bloque à l'heure actuelle 5 chapitres, l’Autriche et l’Allemagne 3. Enfin, Chypre, oppose son veto sur 2 dossiers supplémentaires : ceux de l'énergie et de l'éducation (5).

De tels obstacles ne doivent pas être considérés comme anecdotiques : ils révèlent, au bout du compte, l'incapacité de l'administration et des bureaucrates du pays candidat à se conformer à un minimum de vie commune.

Le précédent interlocuteur turc des pays européens a été démis de ses fonctions au printemps. Son attitude, typiquement autoritaire, indisposait. Il a été remplacé par M. Egemen Bagis (6). Celui-ci a reçu, au sein du gouvernement de son vieil ami Reccep Tayyip Erdogan, un titre de "Ministre d'État". Il faisait donc le point, ce 27 novembre, de l'avancement des discussions, trop lent à son gré.

Les déclarations pro-turques de M. Carl Bildt ne manquent pas. Ministre suédois des Affaires étrangères présidant à ce titre le conseil des ministres spécialisés, il est même encore allé en novembre jusqu'à "mettre en garde" les Européens contre une mise à l'écart de cette nation amie indéfectible. Et pourtant, ces propos n'ont été suivis d'aucun effet.

Le ministre négociateur Bagis s’est encore rendu à Stockholm, le 13 novembre. Il y a rencontré divers responsables gouvernementaux. En définitive, il a pu se dire déçu de la présidence suédoise de l'Union. Il ose quand même faire pression contre la reconnaissance du génocide arménien. "J’espère qu'elle ne sera pas approuvée pas le Parlement suédois." Sur ce point, on s'étonnera de la persistance dans la maladresse de la diplomatie d'Ankara. Elle fait exception. On se demande s'il s'agit d'aveuglement ou, plus simplement, du cynisme le plus odieux.

Finalement, et contrairement aux prometteuses déclarations de M. Bildt, avant le début du semestre écoulé, les pourparlers euroturcs n'ont pas pu avancer. Sous la précédente présidence (tchèque du 1er semestre 2009) 1 dossier (un) avait été ouvert. Et auparavant, le deuxième trimestre 2008 avait vu les représentants de l'État hexagonal, pourtant officiellement défavorable, en laisser ouvrir 2 (deux). Sous la présidence suédoise, à ce jour : zéro.

Désirant passer à la vitesse supérieure, M. Bagis se fixe un objectif volontariste. Il vise à l'ouverture de 6 nouveaux chapitres pour l’année 2010. On parlera donc de la compétitivité, des marchés publics, de l’emploi et de la politique sociale, de la sécurité alimentaire et des politiques vétérinaire et phytosanitaire, et enfin du pouvoir judiciaire et des droits fondamentaux, de la liberté et de la sécurité. Cela semble faire beaucoup mais le parti AKP majoritaire au parlement d'Ankara voudrait avoir terminé d'intégrer, au moins nominalement, l’acquis communautaire sur la période 2010-2013. Et sur ce point, le souci de sa crédibilité auprès des instances européennes compte probablement moins que son agenda de réformes internes.

Mais il n’en néglige pas, bien au contraire, les bénéfices matériels qu'il retire de la stratégie de pré-adhésion. Le vecteur principal de celle-ci demeure le financement de projets via l’Instrument d’aide de pré-adhésion - IAP, réformé en 2007.

À ce jour un tel dispositif a permis le financement de 153 projets pour un montant de 2,4 milliards d’euros de subventions.

Mais parallèlement à ces aides matérielles, ce statut de pré-adhérent permet de bénéficier d'un privilège étonnant que l'on peut mesurer avec la question de la noisette, principale exportation agricole de l'Asie mineure. À partir de l'année prochaine, en effet, par la grâce de l’instrument de pré-adhésion la production turque de noisettes va être soutenue, subventionnée au détriment de sa principale concurrente celle du Piémont. L'Italie, dont le gouvernement (mais pas la Ligue nord) a toujours soutenu pourtant la candidature d'Ankara, apparaît comme deuxième producteur mondial. Au sein de l'UE, elle reste le premier avec 1,1 million de quintaux par an. Ses arboriculteurs craignent de souffrir de cette situation nouvelle. Rien de bien extraordinaire a priori dans la sphère de la liberté des échanges.

On peut cependant s'étonner, d'abord, de voir l'Europe subventionner son concurrent. Plus encore : alors que les producteurs italiens vont créer un label de qualité, la commission de Bruxelles a impunément décidé d'abaisser ses normes sanitaires pour pouvoir homologuer la production anatolienne. Le Comité permanent de la chaîne alimentaire européen a été autorisé à doubler le taux légal de l'aflatoxine tolérée dans les noisettes commercialisées en Europe. La Turquie produit 78 % de la noisette mondiale. On exerce le monopole que l'on peut. Elle va donc accroître sa présence sur le marché européen, où elle vendra des produits, de qualité inférieure, et dangereux pour les consommateurs. La Coldiretti italienne a pu souligner en effet, qu’au cours des neuf premiers mois de 2009, 56 lots de noisettes contaminées en provenance de Turquie ont été découverts dans les différents pays de l'UE. Le marché européen va évidemment assister à des situations analogues dans d’autres secteurs de agro-alimentaires, comme les fruits et légumes et l’huile d’olive.

Et l'on doit souligner encore que ce très utile "instrument de pré-adhésion" ne prévoit aucun calendrier. Il évolue indépendamment du processus de négociation. Il prévoit seulement une clause de suspension en cas de "manquement grave" aux droits de l’homme. Là encore cette disposition bénéficie au gouvernement actuel. Elle contribue à geler une seule hypothèse : la perspective d'une intervention des militaires. La dernière en date remonte à février 1997. (7)

Au total, par les réformes internes qu'elle impose, par les subventions qu'elle distribue et surtout par l'influence qu'elle exerce dans la vie politique locale, cette "pré-adhésion" pèse très lourd en Turquie. Elle est instrumentalisée par le pouvoir actuel, et probablement par l'influence du département d'État américain qui cherche un allié permanent et un modèle pour le monde musulman. Beaucoup misent sur le fait que, tout au long de négociations qui peuvent mener jusqu'en 2023 (8), ce statut permettra de faire évoluer le pays.

Du point de vue de l'Europe, elle fait évoluer aussi le projet d'Union lui-même. Elle rend de plus en plus difficiles encore, et avant même la concrétisation éventuelle de cette candidature, la consolidation et la cohésion des institutions. En gros elle élimine l'idée d'une "Europe politique". Elle convient donc parfaitement à ceux qui se satisfont d'une Europe naine et irresponsable. Et elle a pour conséquence idéologique d'imposer la dénégation de toute référence identitaire : pas besoin d'être européen pour en faire partie. Quel club épatant. Mais pourquoi donc maintenir cette appellation légèrement discriminatoire de "l'Europe" ? Pourquoi ne pas parler de manière politiquement plus correcte de nations unies, voire d'un commonwealth ?

 

JG Malliarakis
2petitlogo

Apostilles
  1. Je renvoie pour plus d'informations au chapitre "Faux dialogue avec un faux islam" de mon livre sur La Question turque et l'Europe pages 131-134.
  2. Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, créée en 1973 dans le cadre des accords d'Helsinki. Elle regroupe aujourd'hui 56 états d'Europe, d'Asie Centrale et d'Amérique du Nord.
  3. cf. Édition en ligne du 3 décembre 2009 puis, dans l'édition du 4 décembre, un article encore plus explicite : "Davutoğlu warns of global clash after Switzerland’s minaret ban"
  4. cf. Chronologie officielle des relations entre l’Union européenne et la Turquie publiée par le Quai d'Orsay. Ce protocole comportait une clause de reconnaissance de tous les États-Membres de l'UE, et par conséquent de la république de Chypre que la Turquie n'a jamais voulu admettre.
  5. Ahmet Davutoglou trouve cette situation "injuste" : "Nous parlons de coopération sur la sécurité énergétique de l’Europe, mais nous ne pouvons toujours pas ouvrir le chapitre sur l’énergie à cause du veto chypriote grec. C’est incompréhensible". S'il mesurait que, depuis 35 ans, 40 % du territoire de Chypre est occupé par l'armée turque et que 40 % de la population totale a été expulsée du territoire ainsi occupé, peut-être ce blocage lui deviendrait-il compréhensible. Nous le savons surdoué.
  6. L'orthographe exacte, en translittération turque, est "Bağış". Mais on doit regretter l'habitude en France de répercuter l'alphabet turc (ou tchèque, ou chinois pin-yin, ou en croate, etc.) comme s'il s'agissait de l'alphabet latin. Et comme les Français (et bien d'autres) confondent le "graphème" et le "phonème", ils prononcent le "ğ" turc comme s'il s'agissait d'un "g" ou un "gu" français, le "ı" turc sans point comme s'il s'agissait d'un "i", le ş comme un "s". Cette erreur systématique provient d'un accord international absurde et irrecevable. Celui-ci dépouille inutilement la langue française de sa créativité propre face à ce qui vient de l'étranger. Je me permets donc de suggérer que l'on applique en français une translittération spécifique, y compris lorsque l'alphabet de la langue considérée dérive de l'alphabet latin. Les journaux français l'ont bien accepté s'agissant du russe, écrivant par exemple "Eltsine" (sans tenir compte d'ailleurs de la prononciation), là où les Allemands écrivent Jeltsin, les Anglo-Américains Yeltsin, les Italiens, les Portugais et même l'encyclopédie wiki en latinIeltsin. Voir à ce sujet les différents graphèmes sur le site News explorer. Cette apparente digression ne doit pas être considérée comme purement anecdotique : la Turquie kémaliste fut en effet le premier pays à promouvoir, de façon systématique, cette forme de "nationalisme linguistique" cherchant à obliger d'écrire, à l'étranger, en français, "Ankara" pour "Angora" (ant. "Ancyre"), mais aussi "Izmir" pour "Smyrne" et, bien entendu, "Istanbul" pour Stamboul [tiré du grec "stin poli"] et surtout pour Constantinople. Dans la même veine, les communistes "khmers-rouges" imposeront dans notre langue le "Kampuchéa démocratique". Bien sûr, là où l'usage s'est institué, il semblerait aussi ridicule de prétendre, inutilement le redresser. Les visiteurs du petit musée historique et des archives de Chania en Crète observeront toutefois un détail curieux. Lorsque Ismet Inönü [président turc qui succéda à Kemal] écrivait en 1928 [en français] à son homologue grec Venizelos il datait, en effet, sa correspondance d'Angora. Pour ma part, définitivement, je préfère conserver la profession de foi adoptée par les chrétiens aux conciles de Nicée et Constantinople (donc sans le "filioque") que de parler, un jour peut-être du credo "d'Iznik".
  7. Et encore cette intervention de forme virtuelle fut qualifiée par les spécialistes de "coup d'État post moderne". Car au lieu d'agir alternativement comme le [méchant] général Tapioca ou son [sympathique] rival Alcazar (cf. Hergé "L'Oreille cassée", "Le Temple du soleil", "L'Affaire Tournesol", et "Tintin et les Picaros" (ed. Castermann) les putschistes laïco-kémalistes se sont contentés à l'époque "d'exiger" du gouvernement Erbakan qu'il démissionne. L'armée turque se rouillerait-elle ? tout fout le camp… Aujourd'hui ce sont ses généraux qui se retrouvent dans le box des accusés de l'interminable procès "Ergenekon" dont les révélations quasi quotidiennes confirment les pires suspicions historiques. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
  8. Date du centenaire de la république kémaliste. Elle a été évoquée par Ahmet Davotuglou, probablement à titre de boutade.

jeudi, 10 décembre 2009

Destabilizacion de Oriente Proximo y de Oriente Medio y origen del colapso sovietico en la praxis geopolitica estadounidense

troupessoviet.jpgdesestabilización de Oriente próximo y de oriente medio y origen del colapso soviético en la praxis geopolítica estadounidense

 

di Tiberio Graziani *

 

1979, el año de la desestabilización

 

Entre los distintos acontecimientos de política internacional de 1979, hay dos particularmente importantes por haber contribuido a la alteración del marco geopolítico global, por entonces basado en la contraposición entre los EE.UU. y la URSS. Nos referimos a la revolución islámica de Irán y a la aventura soviética en Afganistán.

La toma del poder por parte del ayatolá Jomeini, como se sabe, eliminó uno de los pilares fundamentales sobre el que se sustentaba la arquitectura geopolítica occidental guiada por los EE.UU.

 

El Irán de Reza Pahlavi constituía en las relaciones de fuerza entre los EE.UU. y la  URSS una pieza importante, cuya desaparición indujo al Pentágono y a Washington a una profunda reconsideración del papel geoestratégico americano. Un Irán autónomo y fuera de control introducía en el tablero geopolítico regional una variable que potencialmente ponía en crisis todo el sistema bipolar.

Además, el nuevo Irán, como potencia regional antiestadounidense y antiisraelí, poseía las características (en particular, la extensión y la centralidad geopolítica y la homogeneidad político-religiosa) para competir por la hegemonía de al menos una parte del área meridional, en contraste abierto con los intereses semejantes de Ankara y Tel Aviv, los dos fieles aliados de Washington y de Islamabad.

 

Por tales consideraciones, los estrategas de Washington, en coherencia con su bicentenaria «geopolítica del caos», indujeron, en poco tiempo, al Irak de Saddam Hussein a desencadenar una guerra contra Irán. La desestabilización de toda la zona permitía a Washington y a Occidente ganar tiempo para proyectar una estrategia de larga duración y, con toda tranquilidad, desgastar al oso soviético.

Como puso de relieve hace once años Zbigniew Brzezinski, consejero de seguridad nacional del presidente Jimmy Carter, en el curso de una entrevista concedida al semanario francés Le Nouvel Observateur (15-21 de enero de 1998, p. 76), la CIA había penetrado en Afganistán con el fin de desestabilizar al gobierno de Kabul, ya en julio de 1979, cinco meses antes de la intervención soviética.

 

La primera directiva con la que Carter autorizaba la acción encubierta para ayudar secretamente a los opositores del gobierno filosoviético se remonta, de hecho, al 3 de julio. Ese mismo día el estratega estadounidense de origen polaco escribió una nota al presidente Carter en la que explicaba que su directiva llevaría a Moscú a intervenir militarmente. Lo que puntualmente se verificó a finales de diciembre del mismo año. Siempre Brzezinski, en la misma entrevista, recuerda que, cuando los soviéticos entraron en Afganistán, él escribió a Carter otra nota en la que expresó su opinión de que los EE.UU. por fin tenían la oportunidad de dar a la Unión Soviética su propia guerra de Vietnam. El conflicto, insostenible para Moscú, conduciría, según Brzezinski, al colapso del imperio soviético.

El largo compromiso militar soviético a favor del gobierno comunista de Kabul, de hecho, contribuyó ulteriormente a debilitar a la URSS, ya en avanzado estado de crisis interna, tanto en la vertiente político-burocrática como en la socio-económica.

Como bien sabemos hoy, el retiro de las tropas de Moscú del teatro afgano dejó toda la zona en una situación de extrema fragilidad política, económica y, sobre todo, geoestratégica. En la práctica, ni siquiera diez años después de la revolución de Teherán, toda la región había sido completamente desestabilizada en beneficio exclusivo del sistema occidental. El contemporáneo declive imparable de la Unión Soviética, acelerado por la aventura afgana y, sucesivamente, el desmembramiento de la Federación Yugoslava (una especie de estado tapón entre los bloques occidental y soviético) de los años noventa abrían las puertas a la expansión de los EE.UU., de la hyperpuissance, según la definición del ministro francés Hubert Védrin, en el espacio eurasiático.

Después del sistema bipolar, se abría una nueva fase geopolítica: la del “momento unipolar”.

El nuevo sistema unipolar, sin embargo, tendrá una vida breve, que terminará –al alba del siglo XXI –con la reafirmación de Rusia como actor global y el surgimiento concomitante de las potencias asiáticas, China e India.

 

Los ciclos geopolíticos de Afganistán

 

Afganistán por sus propias especificidades, referentes en primer lugar a su posición en relación con el espacio soviético (confines con las repúblicas, por aquella época soviéticas, del Turkmenistán, Uzbekistán y Tayikistán), a las características físicas, y, además, a la falta de homogeneidad étnica, cultural y confesional, representaba, a ojos de Washington, una porción fundamental del llamado « arco de crisis », es decir, de la franja de territorio que se extiende desde los confines meridionales de la URSS hasta el Océano Índico. La elección como trampa para la URSS cayó sobre Afganistán, por tanto, por evidentes razones geopolíticas y geoestratégicas.

Desde el punto de vista del análisis geopolítico, de hecho, Afganistán constituye un claro ejemplo de un área crítica, donde las tensiones entre las grandes potencias se descargan desde tiempos inmemoriales.

El área en que se encuentra actualmente la República Islámica de Afganistán, donde el poder político siempre se ha estructurado sobre la dominación de las tribus pastunes sobre las otras etnias (tayikos, hazaras, uzbecos, turcomanos, baluchis) se forma precisamente en la frontera de tres grandes dispositivos geopolíticos: el imperio mongol, el janato uzbeco y el imperio persa. Las disputas entre las tres entidades geopolíticas limítrofes determinarán su historia posterior.

En los siglos XVIII y XIX, cuando el aparato estatal se consolidará como reino afgano, el área será objeto de las contiendas entre otras dos grandes entidades geopolíticas: el Imperio ruso y Gran Bretaña. En el ámbito del llamado “Gran Juego”, Rusia, potencia de tierra, en su impulso hacia los mares cálidos (Océano Índico), India y China choca con la potencia marítima británica que, a su vez, trata de cercar y penetrar la masa eurasiática en Oriente hacia Birmania, China, Tíbet y la cuenca del Yangtsé, pivotando sobre la India, y en Occidente en dirección a los actuales Pakistán, Afganistán e Irán, hasta el Cáucaso, el mar Negro, Mesopotamia y el Golfo Pérsico.

En el sistema bipolar, a finales del siglo XX, tal y como hemos descrito antes, Afganistán se convierte en un terreno en el que se miden una vez más una potencia de mar, los EE.UU., y una de tierra, la URSS.

Hoy, después de la invasión estadounidense de 2001, la que presuntuosamente Brzezinski definía como la trampa afgana de los soviéticos se ha convertido en la ciénaga y en la pesadilla de los Estados Unidos.

 

 

-  ? Director de  Eurasia. Rivista di studi geopolitici – www.eurasia-rivista.org - direzione@eurasia-rivista.org

 

           

mardi, 08 décembre 2009

Qu'est-ce que la démondialisation?

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Qu'est-ce que la démondialisation?

Ex: http://unitepopulaire.org/

« Le modèle de démondialisation se déline en onze point clés :

1        Le centre de gravité de l’économie doit être la production destinée au marché intérieur et non à l’exportation.

2        Le principe de subsidiarité doit être inscrit dans la vie économique par des incitations à produire les biens à l’échelle locale ou nationale tant que cela peut se faire à des coûts raisonnables, afin de protéger la communauté.

3        La politique commerciale (autrement dit les quotas et les barrières douanières) doivent avoir pour but de protéger l’économie locale contre les importations de matières premières subventionnées, à des prix artificiellement bas.

4        La politique industrielle (qui inclut subventions, barrières douanières et échanges commerciaux) doit avoir pour objectif de revitaliser et de renforcer le secteur manufacturier.

5        Toujours remises à plus tard, les mesures de redistribution équitable des revenus et des terres (y compris la réforme foncière en milieu urbain) peuvent créer un marché intérieur dynamique qui deviendra le pilier de l’économie et produira au niveau local des ressources financières pour l’investissement.

6        Accorder moins d’importance à la croissance, mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie et renforcer l’équité, c’est contribuer à réduire les déséquilibres environnementaux.

7        La mise au point et la diffusion de technologies vertes doivent être encouragées tant dans l’agriculture que dans l’industrie.

8        Les décisions économiques stratégiques ne peuvent être laissées au marché ni aux technocrates. Toutes les questions vitales (déterminer quelles industries développer, celles qu’il faut abandonner progressivement, quelle part du budget de l’Etat consacrer à l’agriculture, etc.) doivent au contraire faire l’objet de débats et de choix démocratiques.

9        La société civile doit en permanence surveiller et superviser le secteur privé et l’Etat, selon un processus qui doit être institutionnalisé.

10     Le régime de la propriété doit évoluer pour devenir une économie mixte intégrant coopératives et entreprises privées et publiques mais excluant les groupes multinationaux.

11     Les institutions mondiales centralisées comme le FMI ou la Banque mondiale doivent céder la place à des institutions régionales bâties non sur l’économie de marché et la mobilité des capitaux, mais sur des principes de coopération qui, selon l’expression utilisée par Hugo Chavez pour décrire son Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), “transcendent la logique du capitalisme”.

Le modèle de démondialisation a pour objectif d’aller au-delà de la théorie économique étriquée de l’efficacité, pour laquelle le critère essentiel est la réduction du coût unitaire, quelles qu’en soient les conséquences en termes de déstabilisation sociale ou écologique. Il s’agit de dépasser un système de calcul économique qui, selon les termes de l’économiste John Maynard Keynes, a transformé “l’existence tout entière en parodie d’un cauchemar de comptable”. »

 

Walden Bello, membre de la Chambre des représentants des Philippines, professeur de sociologie, Foreign Policy in Focus (USA), septembre 2009

Afghanistan: het kerkhof van grootmachten

Afghanistan: het kerkhof van grootmachten

http://knack.rnews.be/nieuws/wereld/obama-stuurt-30-000-extra-soldaten-naar-afghanistan/site72-section26-article43237.html

De Verenigde Staten sturen 30.000 extra soldaten naar Afghanistan. Dat heeft de Amerikaanse president Barack Obama aangekondigd. Hij verzekerde dat de eerste troepen vanaf juli 2011 zullen terugkeren.

Aldus wist o.a. Knack te melden. De hoop is dat deze troepenverhoging, de Afghaanse versie van de Iraakse “Surge”, samen met meer Europese troepen de Taliban een verpletterende nederlaag zal toebrengen waarbij ze op z’n minst tot onderhandeling en uiteindelijke ontwapening zullen gedwongen worden. Het zal mijn inziens echter de omvang van de catastrofe maar verergeren. De aanpak van de NAVO (lees: de VSA) is in veel opzichten compleet verkeerd bezig met Afghanistan. Zo denken zij dat een centrale regering in Kabul zonder probleem gouverneurs zou moeten kunnen afzetten en een ambtenaar vanuit Kabul kan sturen om hem op te volgen. Ze negeren echter de volledige maatschappelijke structuur van Afghanistan, wat wel typerend is voor de Amerikaanse aanpak in zowat elk conflict waar zij zich reeds in gemengd hebben. Hoor je niet bij de dominerende stamverbanden in een bepaalde provincie, dan heb je als gouverneur namelijk niets te zeggen. En hoor je er wel bij, dan moet je nog steeds bepaalde evenwichten vinden en steeds balanceren tussen fracties binnenin de dominerende stamverbanden.

Verder gaat een verpletterende nederlaag ook uit van reguliere veldslagen. Het is bijna krak dezelfde fout die de Amerikanen hebben gemaakt in Vietnam. Niemand zal ontkennen dat wanneer het tot een reguliere veldslag zou komen tussen de VSA en de Taliban die laatsten zwaar het onderspit zouden moeten delven. Dat is dan ook de reden dat de Taliban nooit dit soort gevechten zal uitlokken. Verder doen de VSA nog steeds alsof de Afghanen, op een kleine kern extremisten na, de westerse troepen toejuicht. Ze zullen inderdaad vriendelijk doen tegen de westerse troepen, maar zodra die weer weg zijn, is het alsof ze er nooit zijn geweest. Overdag heerst de regering van Kabul en de NAVO, ’s nachts is Afghanistan terug Talibanstan. De NAVO komt overdag waterputten graven en dat zal het dorp wel leuk vinden. Maar wanneer ’s nachts de Taliban komt en zegt dat het dorp hen moet steunen of er vergeldingen zullen volgen, dan weten de dorpsoudsten ook wel wat ze moeten doen. Bombardementen van de NAVO raken ook vaak burgerdoelwitten, waardoor de sympathie voor de Taliban begrijpelijkerwijs groeit.

Wilt men Afghanistan regeren, dan moet men dat niet volgens het westerse parlementaire model. Dat kan men misschien doen om de grote steden die dat wensen zo te regeren. Maar het overgrote merendeel van het land kan men enkel op een relatief stabiele manier is via de Loya Jirga, de nationale Afghaanse vergadering van stamoudsten van alle etnische groeperingen, en via de islamitische clerus. Niet via een geïmporteerd model waarbij de regering ook nog eens tot in de kern corrupt is.

En ook de linkerkant in de VSA, links volgens Amerikaanse normen, is niet tevreden hierover. “We have been in this war for twice as long now as the U.S. was in World War II, twice as long as World War II. We defeated Hitler and Tojo and Mussolini in half the time it’s taken us to find Osama bin Laden.” aldus Michael Moore in het CNN-programma “Larry King Live”. Obama vervreemdt zo zijn linkse achterban van zich, maar zaait ook de zaden voor een militaire en humanitaire ramp in Afghanistan…

Het resultaat in de peilingen is er dan ook naar. En ook in Pakistan zijn ze er geen grote fan van. Idem voor een oude Sovjet-commandant die ook nog gediend heeft in Afghanistan en zijn commentaar op CNN gaf/geeft.

lundi, 07 décembre 2009

Suisse: la démocratie directe en danger!

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La démocratie directe est en danger !

 

Ex: http://unitepopulaire.org/

Jamais je n’aurais pensé être amené un jour à défendre une idée par conviction et à défendre l’idée opposée par fidélité à des principes supérieurs. Et pourtant c’est dans cette situation que je me retrouve au lendemain des dernières votations nationales. Pour des raisons que nous avons expliquées en détail dans notre chronique de la semaine passée, j’ai voté contre l’interdiction des minarets, ayant compris que c’était là un faux débat et que l’UDC était en train de réunir ses troupes contre un nouveau bouc émissaire qui pouvait lui assurer encore quelques victoires politiques. Je fais donc partie des déçus du scrutin. Néanmoins, je n’ai jamais eu la prétention de vouloir placer mon opinion personnelle au-dessus de la volonté populaire, et pour cette raison, comme la plupart des Suisses, j’ai pris acte de la décision du souverain, me rappelant que la célèbre phrase de Voltaire sur la tolérance – “Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez le dire” – était un des fondements de notre éthique démocratique.

Déjà mécontent du résultat, ma mauvaise humeur n’a fait que croître lorsque, dimanche soir, j’ai commencé à aller glaner çà et là quelques réactions sur internet et que j’ai trouvé des manifestations de mépris absolument indignes de notre culture politique. Je ne parle pas là du triomphalisme grossier de l’UDC et de l’UDF (d’autres ont déjà écrits à ce sujet), mais des réactions offensantes d’une partie des déçus de la votation, c’est-à-dire des gens qui, comme moi, ont voté non à l’interdiction, mais qui, contrairement à moi, refusent le verdict des urnes. Outre ce refus de reconnaître à la majorité le droit de trancher la question (ce qui équivaut à un rejet pur et simple de la logique démocratique), ces prises de position agressives se caractérisent par leur dédain de l’électeur moyen – toujours soupçonné de xénophobie et de bétise congénitales – et leur masochisme identitaire.

J’ai honte d’être Suisse”, “Brûlons nos passeports !”, “Emigrons !” : tout cela été écrit, dit et répété dans la presse, sur facebook ou dans les veillées nocturnes de protestation qui ont eu lieu dans plusieurs villes romandes. Comment a-t-on pu en arriver là ? Que peut-il bien se passer dans la tête d’un individu a priori en possession de toute sa raison pour qu’il en vienne à cracher sur son propre peuple – c’est-à-dire, indirectement, sur lui-même ? L’idéologie scolaire et télévisuelle n’y est sans doute pas pour rien… Quelqu’un, sur internet, proposait même, pour protester contre cette loi, de boycotter les produits suisses. Un musulman de l’étranger ? Non, un Suisse. Un Suisse qui était prêt à ne plus donner un centime à l’épicier de son quartier pour le plaisir très particulier de faire baisser son propre niveau de vie et de mettre quelques concitoyens au chômage – simples points de détail sans doute à côté de l’infâme interdiction de bâtir des minarets sur le territoire…

Par curiosité et pour prendre la température, je me suis rendu à Neuchâtel à une de ces veillées aux bougies réunissant ces gens qui avaient “honte” d’être ce qu’ils sont. Cela a été l’occasion d’échanges enrichissants et je dois dire que la plupart des manifestants ne savaient pas exactement ce qu’ils faisaient là ; ils étaient déçus, certes, mais quant à savoir s’ils voulaient simplement exprimer cette déception ou demander une révision du verdict populaire, ce n’était pas très clair. L’ambiance était bon-enfant et quoi qu’il en soit, ce type de manifestation civique fait partie des droits que nous assure la liberté d’expression telle que définie dans la Constitution – pour un “pays engagé sur la pente du fascisme” comme je l’ai entendu dire, on a connu pire. Petite observation au passage : je note que la présence musulmane était pour le moins discrète et que le nombre de femmes voilées était inversement proportionnel au nombre d’étudiants en lettres… On en déduira ce qu’on voudra.

Relativisons : les âneries proférées sous le coup de la colère ou de la tristesse ne doivent pas toujours être prises pour argent comptant, et j’ose espérer que cette crise épidermique de masochisme cessera une fois le souffle retombé et qu’on en reviendra à un peu plus de dignité. Mais quelque chose de bien plus inquiétant subsiste, quelque chose qui nous donnera encore beaucoup de fil à retordre et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler – le problème juridique posé par la nouvelle loi.

Je ne vais pas refaire ici l’exposé in extenso de la situation, je me contenterai des grandes lignes. L’initiative anti-minarets, bien qu’acceptable sur le plan constitutionnel, serait, aux dires de certains juristes, irrecevable sur le plan du droit international impératif. On parle, entre autres, d’incompatibilité avec la Déclaration des droits de l’homme et plus précisément avec la garantie pour tous de ne pas être victime de discrimination du fait de ses convictions religieuses. C’est étonnant, car si cette initiative était irrecevable, pourquoi notre gouvernement, après examen, l’a-t-il soumis au vote ? Ou ces juristes nous racontent des sornettes ou ces Messieurs de Berne ont commis une grosse bourde !

Dès lors, le plan des perdants revanchards est simple : recourir auprès des instances européennes et faire invalider la nouvelle loi sous prétexte de non-compatibilité avec le droit international impératif. Ils en ont le culot, ils vont sans doute le faire, ils l’ont déjà fait par le passé : souvenez-vous de l’initiative pour l’internement à vie des délinquants sexuels dangereux. Parmi tous ceux qui se souviennent avoir voté en faveur de cette initiative, combien sont au courant du fait que cette loi n’existe tout simplement plus, abolie par la juridiction européenne pour les mêmes conditions ? Aux yeux de Bruxelles et de Strasbourg, aux yeux de leurs agents en activité chez nous, nos droits populaires, quoiqu’enviés par plusieurs de nos voisins, comptent pour rien.

Andréas Gross, l’aristo-socialiste bien connu qui éternue à la simple évocation du mot “populisme” (si si, j’ai testé), nous fait part dans Le Temps du 1er décembre du peu d’estime dans lequel il tient notre démocratie directe :

Le résultat de dimanche est pour moi l’illustration criante du fait que la démocratie directe en Suisse souffre de l’absence de certaines conditions fondamentales nécessaires pour son bon fonctionnement, un fonctionnement à la hauteur des exigences de notre temps et donc aussi des droits de l’homme. […] Il faut interpréter les normes existantes de manière à éviter le pire, et à sauver la démocratie directe elle-même contre la tentation de l’opposer aux droits de l’homme.

On notera la tournure orwelienne de la dernière phrase : c’est bien sûr pour sauver la démocratie directe qu’il faut cesser de faire voter le peuple… Je propose à M. Gross, avec cette perle, de déposer sa candidature au prochain prix Champignac ! Il nous rappelle ensuite que les peuples mal guidés sont des brebis égarées et que pour voter correctement, rien ne vaut une bonne petite séance de rééducation par les élites autorisées :

Les partis du centre ont peur des crises, peur de heurter la volonté populaire, ils pensent qu’il faut la suivre et oublient que c’est à eux de convaincre les citoyens de ce qui est juste et de leur éviter des erreurs.

Sans commentaire.

Le lendemain, dans le même quotidien, on est allé chercher, pour défendre la même cause anti-démocratique, la crème de la crème du boboïsme autoritaire, le pape de l’européisme moralisant, l’écolo-pédéraste en chef, j’ai nommé Daniel Cohn-Bendit. Et lui, vous allez voir, il ne prend pas de gant :

La limite démocratique est à mes yeux franchie. […] Une votation comme celle des minarets, qui cible une communauté en particulier, restera une tache noire sur la réputation de la Confédération. Pour l’effacer, les Suisses n’ont qu’une solution : se mobiliser et revoter.

Le projet qu’on propose deux ou trois fois de suite devant l’opinion jusqu’à ce que ça passe, ça ne vous rappelle rien ? Un vieux classique de la manipulation ces dernières années, depuis le vote suisse sur le paquet fiscal jusqu’au Traité de Lisbonne et au scandale irlandais. Si les Suisses avaient refusé l’initiative, tout serait en ordre, mais comme ils l’ont acceptée, il est nécessaire de les faire revoter jusqu’à ce qu’ils la refusent, vous comprenez, c’est une question de droits de l’homme…

Mais Dany le roux n’a pas fini de dispenser sa leçon :

Le problème helvétique, c’est cet égoïsme des riches que l’on retrouve aussi en Italie du Nord. On a vu combien de temps il a fallu à vos concitoyens pour que leur pays devienne membre de l’ONU !

Faire venir un grand bourgeois français pour expliquer au populo suisse qu’il fait preuve d’un “égoïsme de riche”, ce serait risible si ce n’était pas aussi scandaleusement indécent !

La priorité de l’élite politique suisse hostile à ce vote doit être de remobiliser la population en vue d’un nouveau référendum. Ce sera dur, et alors ? Capituler devant cette angoisse populaire serait une défaite pour tous les démocrates.

Même novlangue que chez M. Gross : se résoudre à respecter le verdict des urnes, ce serait une défaite pour tous les démocrates… Allez comprendre !

Le lendemain encore, toujours plus claire, toujours plus cynique, la sentence tombait, sous la plume de Richard Werly dans Le Temps :

La démocratie directe reste, en l’état, l’obstacle majeur à une future intégration de la Confédération dans l’Union européenne.

La messe est dite.

Tant que le droit international (et européen en particulier) continuera de prévaloir sur nos lois – expression de la souveraineté populaire, je le rappelle ! – nous continuerons encore et encore à participer à des mascarades de votations dont les résultats seront, selon l’humeur des technocrates européistes et l’idéologie du moment, approuvés d’un hochement de tête paternaliste ou balayés d’un revers de manche méprisant. J’ai beau être personnellement opposé à l’interdiction des minarets, je me dois de mettre entre parenthèses mes idées sur ce sujet particulier et de rappeler ce droit inaliénable de notre peuple qui consiste, grâce à la démocratie directe, à être le maître de ses destinées. Nous avons aujourd’hui un avant-goût supplémentaire de la société liberticide et élitiste que l’Union européenne nous prépare. Allons-nous une fois encore baisser la tête ?

Je doute que tous les bons bourgeois “progressistes” qui ont appelé à brûler les passeports à croix blanche et à émigrer aient le courage d’aller au bout de leur provocation. La vie leur est si confortable ici… Si vraiment notre pays est devenu par trop invivable à leur goût, toutefois, ce n’est pas nous qui les retiendrons, les portes de sortie leur sont grandes ouvertes ! Si j’ai bien compris, ils cherchent un pays d’accueil où, si possible, ils puissent partager leur exécration de la Suisse et de la démocratie. Qu’ils essaient la Lybie !

 

pour Unité Populaire, David L’Epée

dimanche, 06 décembre 2009

Die neue russische Nukleardoktrin

article_DEN01_RUSSIA-_0821_11.jpgDie neue russische Nukleardoktrin

F. William Engdahl

http://info.kopp-verlag.de/

Aufmerksame Beobachter der internationalen Politik sollten eigentlich nicht überrascht sein, wenn Moskau nun eine neue Nukleardoktrin verkündet, die einen »präventiven Atomschlag« unter bestimmten Bedingungen nicht ausschließt. Die neue Doktrin ist eine direkte Konsequenz daraus, dass die USA und NATO seit dem Ende des Kalten Kriegs systematisch die Einkreisung Russlands betreiben, einschließlich der besonders beharrlich verfolgten und beunruhigenden Pläne für den Aufbau einer Raketenabwehr in Polen und der Tschechischen Republik. Diese hätte den USA erstmals seit Anfang der 1950er-Jahre ein nukleares Primat, d.h. die Möglichkeit zum atomaren Erstschlag, verschafft. Moskau hatte angesichts der Eskalation vonseiten der NATO kaum eine andere Wahl. Infolge dieses Wahnsinns ist die Welt einem möglichen Atomkrieg aus Fehleinschätzung wieder einen Schritt näher gerückt.

Nikolai Patruschew, der Generalsekretär des Russischen Nationalen Sicherheitsrats, hat angekündigt, gegen Ende des Jahres werde Präsident Medwedew ein neuer Entwurf der Russischen Nukleardoktrin vorgelegt. Dieser enthält eine Liste möglicher Situationen, in denen ein präventiver Atomschlag gegen eine militärische Bedrohung Russlands und gegen einen Aggressor möglich sein soll. Allerdings behält auch die neue Doktrin eine gewisse Unbestimmtheit bei, unter welchen Bedingungen Atomwaffen zum Einsatz kommen können. Dieser Punkt ist von großer Bedeutung, denn je höher der Grad von Unbestimmtheit in Bezug auf den Einsatz von Atomwaffen, desto effektiver die Abschreckung.

Soweit bekannt, wird in dem neuen Dokument der breitere Einsatz von Atomwaffen verlangt. Russische Militäranalysten verweisen darauf, dass Russland über ein riesiges Territorium verfügt und versucht, die eigenen Streitkräfte zu reformieren – das Militärpersonal zu verkleinern. Die wirtschaftlichen Probleme der vergangenen Jahrzehnte haben dazu geführt, dass Wirtschaft und Bevölkerung heute schlechter auf eine Mobilisierung im Konfliktfall vorbereitet sind.

 

Laut der neuen russischen Militärdoktrin wird ein präventiver Nuklearkrieg möglich.

 

Offensichtlich spielt die Erfahrung der dramatischen Ereignisse vom August 2008 in Georgien eine Rolle. Der vom georgischen Präsidenten Micheil Saakaschwili angeordnete Angriff auf das umstrittene Gebiet Südossetien hatte damals die umgehende Reaktion Russlands zur Folge gehabt. Seitdem ist Russland darauf bedacht, sich davor zu schützen, dass sich ein lokaler Konflikt unerwartet zu einem großen Krieg entwickelt, für den Russland nicht gerüstet wäre. Denn wäre Georgien Mitglied der NATO, dann hätte der Konflikt von 2008 sehr schnell zu einem Krieg zwischen der NATO und Russland führen können, so die Einschätzung der Strategen. Für diesen Eventualfall besitzt Russland Atomwaffen.

Seit 1993 benennt Russland in seiner Militärdoktrin keine feindlichen Nationen mehr, es besteht aber kein Zweifel daran, dass die einzig mögliche Bedrohung von der NATO und ganz besonders von Washington herrührt.

 

Russland modernisiert seine Atomstreitmacht

Die Russischen Strategischen Raketentruppen, der landgestützte Teil der sogenannten »nuklearen Triade«, bekommen bis Ende 2009 ein zweites Regiment mit mobilen Startanlagen für Topol-M-Raketen. Die Topol-M-Raketen (SS-27 Stalin) bilden den Kern der landgestützten Atomstreitkräfte. Zu Beginn des Jahres 2009 verfügten die Strategischen Raketentruppen über 50 silogestützte (stationäre) und sechs mobile Topol-M-Raketensysteme.

Das erste Raketenregiment mit dem mobilen Raketensysem Topol-M ist bereits nahe der 240 Kilometer nordöstlich von Moskau gelegenen Stadt Teikowo stationiert und einsatzbereit. Ein sechstes Regiment wird 2010 nahe Saratow im Südwesten Russlands mit silogestützten Topol-M-Systemen ausgestattet.

Die Topol-M-Rakete verfügt über eine Reichweite von etwa 11.000 Kilometer und ist angeblich gegen alle derzeit eingesetzten ABM-Raketenabwehrsysteme immun. Sie kann Ausweichmanöver durchführen und somit einem Angriff von Abfangraketen in der Flugendphase ausweichen, sie kann Täuschmanöver durchführen und verfügt über Attrappen, sogenannte Decoys. Sie ist gegen Strahlung, elektromagnetische Pulse und Kerndetonationen abgeschirmt und übersteht jeden Angriff mit Laserwaffen. Russland arbeitet auch daran, die Lebensdauer der SS-18-Raketen auf 31 Jahre und die der SS-25-Topol- und RS-20B-Raketen auf 23 Jahre zu verlängern.

Wie das russische Verteidigungsministerium kürzlich mitteilte, hat auch die russische Atom-U-Boot-Flotte erfolgreich eine ballistische Rakete getestet. Am 1. November wurde von dem atomkraftbetriebenen U-Boot Bryansk aus in der Barentssee mit Erfolg eine Interkontinentalrakete zu einem Testflug gestartet. »Die Sprengköpfe haben ihr Zielgebiet in der vorgesehenen Zeit erreicht«, ließ das Verteidigungsministerium verlauten.

Die nukleare Triade Russlands besteht aus landgestützten Raketensystemen, atombetriebenen und mit Atomraketen ausgerüsteten U-Booten sowie strategischen Bombern, die Atomraketen und mit nuklearen Sprengköpfen versehene Marschflugkörper transportieren.

Eine Woche später unterzeichnete der russische Präsident ein Gesetz, wonach die russischen Streitkräfte unter bestimmten Bedingungen im Ausland eingesetzt werden können. Das Gesetz war im Oktober von beiden Häusern des russischen Parlaments verabschiedet worden.

Präsident Dmitri Medwedew betonte, Russland werde seine Streitkräfte nur im äußersten Notfall zum Schutz russischer Staatsbürger außerhalb des Landes einsetzen. Dass alle Bürger Südossetiens vor einigen Jahren russische Pässe erhielten, ist ein Beispiel dafür, über welche Art von Einsätzen man in Moskau nachdenkt. »Solche Entscheidungen werden nur getroffen, wenn es absolut unumgänglich ist«, erklärte Medwedew. »Unsere Bürger müssen überall auf der Welt geschützt werden und sie müssen sich vom Staat geschützt fühlen.« Medwedew hatte die geplanten Änderungen im August dem Parlament vorgestellt, kurz nach dem ersten Jahrestag von Russlands Fünf-Tage-Krieg in Georgien.

Die Änderungen sehen vor, dass russische Truppen im Ausland eingesetzt werden können, um einen Angriff auf außerhalb des Landes stationierte russische Truppen abzuwehren; zur Abwehr und Verhinderung eines bewaffneten Angriffs auf ein Drittland, das Russland um militärischen Beistand gebeten hat; zur Verteidigung russischer Staatsbürger im Ausland gegen einen bewaffneten Angriff; zur Bekämpfung der Piraterie auf See und zur Sicherung der Handelsschifffahrt.

Das derzeit gültige russische Gesetz aus dem Jahr 2006 erlaubt es dem Präsidenten lediglich, Truppen zum Kampf gegen den Terrorismus aus ausländischem Boden einzusetzen. Experten haben bemängelt, das Gesetz definiere die Begriffe »Krieg« und »Kampfsituation« nicht eindeutig genug, was den Einsatz der Truppen im Ausland kompliziere.

Gemäß dem neuen Dokument kann der russische Präsident vorbehaltlich der Zustimmung des Föderationsrates, des Oberhauses des Parlaments, den Einsatz der Streitkräfte im Ausland anordnen.

Kurz: Die unnachgiebige amerikanische Strategie der letzten Jahre zur Einkreisung Russlands und auch Chinas, die unter Obama unverändert fortgesetzt wird, führt dazu, dass die Welt heute nicht sicherer, sondern eher noch gefährlicher geworden ist als nach dem nominellen Ende des Kalten Krieges vor 20 Jahren. Das Pentagon spricht von »Full Spectrum Dominance«. Man könnte sagen: »Fully insane« – vollkommen verrückt.

 

Mittwoch, 02.12.2009

Kategorie: Geostrategie, Politik

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samedi, 05 décembre 2009

Der nâchste Finanz-Tsunami braut sich zusammen

crash.jpgDer nächste Finanz-Tsunami braut sich zusammen

F. William Engdahl

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Es ist gerade ein Jahr her, da löste der Bankrott der Wall-Street-Investmentbank »Lehman Brothers« eine weltweite Panik an den Finanzmärkten aus. Jetzt künden seismische Erschütterungen den Ausbruch des nächsten Finanz-Tsunamis an. Die Einlagensicherung in den USA verzeichnet ein Defizit, es häufen sich die Bankenzusammenbrüche, der Dollar steht auf einem 14-Jahres-Tief, die Krise auf dem US-Häusermarkt ist noch lange nicht vorbei, allerorten können Hypothekendarlehen nicht bedient werden – in solch einer Lage kann schon der geringste unerwartete Schock eine neue weltweite Krise auslösen. Vielleicht stecken wir schon mittendrin.

Die Nachricht, dass Dubai, die Geldwäsche-Oase am Persischen Golf, um Zahlungsaufschub für die 60 Milliarden Dollar Schulden von Dubai World bittet, hat weltweit die Börsen auf Talfahrt geschickt. Doch Dubai ist schwerlich die Ursache für den kommenden Schock. Weit realistischer ist eine neue Phase der Kernschmelze der von der Schuldenlast fast erdrückten Wirtschaft der Vereinigten Staaten. Denn hier setzt zusätzlich zum Zusammenbruch des Marktes für Wohnimmobilien eine Krise bei den Gewerbeimmobilien ein, die sich nach Aussage von Bankern bis mindestens 2013 hinziehen wird.

 

Bei Geschäftsimmobilien droht ein gewaltiger Crash

Der amerikanische Immobilien-Milliardär Wilbur L. Ross jun. spricht davon, dass der US-Markt unmittelbar vor »einem gewaltigen Crash bei den Gewerbeimmobilien [steht]. Alle Komponenten der Immobilienbewertung weisen gleichzeitig in die falsche Richtung. Der Leerstand wächst, die Mieten sinken und der Kapitalisierungsfaktor – der Gewinn, den die Investoren verlangen, damit sie ein Anwesen kaufen – steigt.«

Ross gehört zu den Experten, die der US-Regierung in dem Bemühen unterstützen, die Bilanzen der Banken von »faulen Wertpapieren«, d.h. wertlosen Anleihen, zu befreien. Er sollte daher bestens über die Lage der großen US-Banken informiert sein.

Beim Verkauf von gewerblich genutzten Gebäuden wird ein Einbruch auf den niedrigsten Stand in fast 20 Jahren erwartet, denn die Branche erlebt gegenwärtig den deutlichsten Rückgang seit der Sparkassenkrise zu Beginn der 1990er-Jahren, das zumindest meldet das Marktforschungsunternehmen für gewerbliche Immobilien, Real Capital Analytics. Die einschlägigen »Moody’s Commercial Property Price Indices« sind laut Moody’s Investors Service (so lautet der volle Name der Ratingagentur) seit Oktober 2007 bereits um 41 Prozent gesunken. Eine Talsohle ist noch nicht in Sicht. Sinkende Preise bei Gewerbeimmobilien bedeuten einbrechende Gewinne für Hedge-Fonds, Banken, Rentenfonds und andere, die auf dem Höhepunkt der Spekulationswelle, d.h. in der Zeit von 2005 bis 2007, Anteile an Einkaufszentren, Bürogebäuden, Wohnblocks und Warenhäusern gekauft hatten.

 

Bei Gewerbeimmobilien hat die nächste Runde im US-Finanz-Tsunami bereits begonnen – hier tickt eine 2,3 Billionen Dollar schwere Zeitbombe.

 

Die fällige Refinanzierung der damals aufgenommenen mehreren Hundert Milliarden Dollar an Gewerbeimmobilienkrediten wird erst Ende 2013 ihren Höhepunkt erreichen – das heißt, in den nächsten drei Jahren werden sich Bankrotte häufen; die Gewinne der Investoren, unter ihnen auch Großbanken, werden weiter fallen.

Jüngst hat der Gewerbeimmobilien-Finanzierer Capmark Financial Group, der 2006 und 2007 Immobilienkredite in Höhe von über 60 Milliarden Dollar vergeben hatte, Gläubigerschutz beantragt. Der Büro-Leerstand hat in den USA mit 17 Prozent im dritten Quartal einen Fünf-Jahres-Höchststand erreicht, bei Einkaufszentren wird der höchste Leerstand seit 1992 gemeldet.

Die Lage wird dadurch noch weiter verschlimmert, dass sich die Banken, die die entsprechenden, meist sehr hohen Kredite für Gewerbeimmobilien vergeben haben, weigern, diese Verluste zuzugeben, weil sie vergeblich auf einen »Wirtschaftsaufschwung« hoffen, der die Gebäude wieder profitabel macht. Doch je mehr Zeit vergeht, desto klarer erweist sich dies als reines Wunschdenken. Die Banken, die noch immer unter den hohen Verlusten bei Eigenheimhypotheken leiden, sind einfach nicht in der Lage, auch noch die nächste Welle von Verlusten bei gewerblichen Immobilien aufzufangen. Das bedeutet, dass Hunderte, wenn nicht gar Tausende mittelgroßer Banken womöglich geschlossen werden, zumal die US-Einlagensicherung Federal Deposit Insurance Corporation soeben ein Defizit angekündigt hat. Die amerikanische Bundesbehörde FDIC wurde während der Bankenpanik in der Zeit der Großen Depression eingerichtet, um die Einlagen bei Privatbanken zu garantieren. Wenn das Vertrauen in die Absicherung durch die FDIC schwindet, ist die Einrichtung einer einlegerbetriebenen staatlichen Bank nicht mehr ausgeschlossen.

Nach Angaben der Federal Reserve verfügen Banken, denen Verluste bei Gewerbeimmobilien drohen, derzeit über einen Notfonds in Höhe von lediglich 38 US-Cents für jeden Dollar an faulen Krediten. Anfang 2007, vor Beginn der Subprime-Immobilienkrise, hielten die Banken noch 1,58 Dollar pro Dollar an faulen Krediten in Reserve.

 

Der Leerstand bei Büros in den USA ist heute höher als zur Zeit der Immobilienkrise in den 1990er-Jahren, und das mit zunehmender Tendenz.

 

Das Schlimmste steht uns noch bevor, doch schon heute ist der Leerstand bei Wohnungen, Einzelhandelsgeschäften und Lagern höher als während der Immobilienkrise zu Anfang der 1990er-Jahre. Insider schätzen, dass die Verluste bei gewerblichen Immobilien im nächsten Jahr bei etwa 45 Prozent liegen könnten.

Die meisten amerikanischen Banken verlängern inzwischen die Darlehen bei Fälligkeit, auch wenn sie heute solche Kredite nicht mehr vergeben würden. In einigen Fällen ist der Wert des Gebäudes bereits unter die Höhe des Darlehens gefallen. Doch die Banken verfahren so, um keine Verluste melden zu müssen – wenn sich die Wirtschaft nicht sehr schnell kräftig erholt, ist das eine sehr kurzsichtige Praxis. Und eine Erholung ist unter den gegebenen Umständen nicht denkbar; der Gewerbeimmobiliensektor wird somit zur tickenden Zeitbombe. Darlehen für gewerbliche Immobilien sind nach Hypotheken auf Eigenheime die zweitgrößte Kreditart. Der Gesamtumfang der Hypothekenschulden für Gewerbeimmobilien liegt in den USA heute bei 3,5 Billionen Dollar (2,3 Billionen Euro). Über die Hälfte davon halten Banken. Allein die Nullzinspolitik der Federal Reserve verhindert gegenwärtig eine dominoartige Welle von Bankenzusammenbrüchen.

 

Crash bei Gewerbeimmobilien würde die Banken lahmlegen

Bei einer Anhörung des Kongresses erklärte James Helsel vom amerikanischen Maklerverband US National Association of Realtors: »Als nächstes wird der Markt für Gewerbeimmobilien einbrechen.« Alles deutet darauf hin, dass dieser Wirtschaftszweig eine ernste Schrumpfung durchmacht; in den nächsten Jahren könnte eine Abwärtsspirale der Preisdeflation einsetzen.

Das Subprime-Debakel auf dem Häusermarkt hat überwiegend die größten amerikanischen Banken und Finanzinstitute betroffen. Das Gros der Hypotheken auf gewerbliche Immobilien halten hingegen kleine bis mittlere Banken. Nach Schätzung der Deutschen Bank sind die vier größten US-Banken in ihren Bilanzen bis zu zwei Prozent bei gewerblichen Immobilien exponiert, die Banken auf Platz 30 bis 100 der Liste der größten Banken in den USA dagegen mit durchschnittlich zwölf Prozent. Diese Zahlen machen deutlich, dass bei einem massiven Einbruch auf dem Markt für gewerbliche Immobilien vor allem regionale und kommunale Banken lahmgelegt werden, im Vergleich zu den paar von dem Subprime-Wohnimmobilien-Desaster betroffenen Instituten, die als »zu groß, um bankrott zu gehen« galten. Die ohnehin angeschlagene Wirtschaft des Landes wird dadurch weiter in den Abgrund gerissen. Von den Darlehen für Gewerbeimmobilien, die in den Boomjahren aufgenommen worden sind, sind 400 Milliarden Dollar Ende Dezember 2009 fällig oder müssen refinanziert werden, 2012 wird dieser Wert bei fast zwei Billionen Dollar liegen. Angesichts der dramatisch steigenden Arbeitslosigkeit, der Schrumpfung des real verfügbaren Einkommens und angesichts einer Sparrate der amerikanischen Verbraucher von fast sieben Prozent, wird ein großer Teil dieser Kredite nicht zurückgezahlt werden können. Die Optionen Refinanzierung oder Verbriefung bietet sich in dem gegenwärtigen Wirtschaftsklima nicht an. Wie auf dem Häusermarkt wird ein Überangebot auch bei den gewerblichen Gebäuden die Preise nach unten treiben und einen Teufelskreis in Gang setzen. Wir befinden uns in der Anfangsphase der zweiten Welle des Finanz-Tsunamis.

 

Dienstag, 01.12.2009

Kategorie: Allgemeines, Geostrategie, Wirtschaft & Finanzen

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PRESSESCHAU (Dez. , 1)

Presseschau (Dezember 1)

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Zur Diskussion um die „neuen Deutschen“ ...

Nicht Rassen, sondern Völker sind die Träger der geschichtlichen Entwicklung. Völker oder Ethnien, wie der wissenschaftliche Terminus lautet, sind menschliche „Dauergemeinschaftsformen“ (Willy Hellpach), die sich durch eine gemeinsame Geschichte, Kultur und meist auch Sprache sowie ein aus dem Bewußtsein der gemeinsamen Herkunft und Verwandtschaft resultierendes Zusammengehörigkeitsgefühl auszeichnen. Die einzelnen Faktoren der ethnischen Zugehörigkeit können von Fall zu Fall von unterschiedlichem Gewicht sein; so ist z.B. bei manchen Völkern die Religionszugehörigkeit wichtiger als die Sprache. Die Historiker und Ethnologen betonen vor allem die subjektive Seite der ethnischen Identität, den Glauben an eine gemeinsame Abstammung und das „Wir-Gefühl“. Dagegen ist für die Anthropologie in erster Linie die bevölkerungsbiologische Seite von Völkern als Abstammungs- und Fortpflanzungsgemeinschaften von Belang: Völker zeichnen sich durch einen hohen Grad von Endogamie aus. Das heißt: Menschen heiraten vor allem innerhalb ihres eigenen Volkes und nur selten über die Volks- und Sprachgrenzen hinaus.
kranten.jpgDer Prozeß der Umbildung und Neuentstehung ethnischer Gruppen wird Ethnogenese genannt. Die konkreten Ereignisse und Prozesse, die zur Entstehung neuer ethnischer Gruppen führen, sind geschichtlich-politischer Art, wie z.B. durch den freiwilligen Zusammenschluß mehrerer Stämme, durch Abspaltung von einem größeren Volk oder durch Eroberung und Unterwerfung einer anderen Bevölkerung. Allerdings ist die Anthropologie dabei nicht ganz bedeutungslos. Es besteht die Tendenz, daß sich kulturell und anthropologisch nahestehende Völker leichter zu neuen ethnischen Einheiten zusammenschließen als einander fernstehende. Zur Verschmelzung eher fremder Gruppen kommt es im allgemeinen nur im Anschluß an Eroberungen, und zwar meistens ungewollt – die Eroberer schotten sich in der Regel durch Heiratsverbote von den Unterworfenen ab – und nur über längere Zeiträume hinweg. Selbst die striktesten Heiratsgrenzen zwischen Eroberern und Unterworfenen werden schließlich durch die männliche Sexualität unterlaufen.
Einige Historiker und Ethnologen sehen die gemeinsame Abstammung einer Ethnie als nicht real an, als ein nachträgliches kulturelles Konstrukt zur Stabilisierung der ethnischen Identität, und betonen die oft heterogenen Ursprünge von Ethnien. Die Auffassung von Völkern als genealogischen Abstammungsgemeinschaften steht jedoch nicht im Widerspruch zu der Tatsache, daß viele Völker unterschiedliche anthropologische Elemente in sich aufgenommen haben. Die genealogische Einheit wird ja durch die Endogamie innerhalb des Volkes kontinuierlich hergestellt. Wer z.B. heute in Deutschland einen hugenottischen Namen trägt, hat unter seinen Vorfahren nur eine kleine Minderheit von französischen Ahnen, ist also auch biologisch ein Deutscher und kein Franzose.
Außerdem findet die Verschmelzung unterschiedlicher ethnischer Gruppen nicht wahllos statt, sondern geht als Assimilation durch ein ethnisch-kulturelles „organisierendes Zentrum“ (Wilhelm Emil Mühlmann) oder einen „Traditionskern“ (Reinhard Wenskus) vor sich. Die assimilierten Bevölkerungsteile nehmen die ethnische Identität des Traditionskernes an und verschmelzen gleichzeitig mit ihm durch Einheirat. So bedeutet Ethnogenese aus biologischer Sicht die Entstehung einer neuen Fortpflanzungsgemeinschaft durch die Aufhebung alter und die Errichtung neuer Fortplanzungsschranken sowie die daraus resultierende Umgliederung der anthropologischen Struktur einer Bevölkerung. Mit der Einschmelzung Fremder ändern die Völker ihre Gestalt und ihr Wesen – ein Vorgang, den man Ethnomorphose nennt.
(...)
Durch die Endogamie innerhalb eines Volkes und die Heiratsgrenzen gegen andere Völker entstehen neue kennzeichnende Merkmalskombinationen. Zu ihnen trägt auch die gemeinsame ökologische und kulturelle Umwelt bei. Auf genotypischer Ebene ist die Folge, daß die ethnische Zugehörigkeit eines Individuums aufgrund seiner genetischen Merkmale sehr genau bestimmt werden kann. Die sichtbaren Unterschiede auf phänotypischer Ebene werden von den Menschen mehr oder weniger bewußt wahrgenommen; sie sind als Selbst- und Fremdstereotypen Teil ihrer kulturellen Identität. Auf diese Weise hat jedes Volk einen als charakteristisch empfundenen morphologischen Norm- oder Idealtypus sowie eine mehr oder minder große Variationsbreite von nicht mehr unbedingt als typisch, aber auch noch nicht als fremd empfundenen Merkmalskombinationen. Dabei sind die Überschneidungen innerhalb Europas groß. Andere, im eigenen Volk nicht vorkommende Merkmale und Merkmalskombinationen werden als fremdartig wahrgenommen. (...)

(Andreas Vonderach: Anthropologie Europas. Völker, Typen und Gene vom Neandertaler bis zur Gegenwart, Graz 2008, S. 29 ff.)

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Essay
Die Grenzen des Gehorsams
Von Siegfried F.Storbeck
Die letzten Bundeswehrsoldaten mit Weltkriegserfahrung treten ab. Politik und militärische Ethik: Gedanken zum Soldatsein im Wechsel unserer Geschichte
http://www.welt.de/die-welt/debatte/article5297461/Die-Grenzen-des-Gehorsams.html

Informationspanne
Guttenberg wurden neun Berichte vorenthalten
Verteidigungsminister Karl-Theodor zu Guttenberg will den Luftangriff auf zwei Tanklaster in Afghanistan neu bewerten. Neun Berichte und Einschätzungen seien ihm vorenthalten worden, erklärte er. Rücktritts-Spekulationen um seinen Vorgänger Franz Josef Jung erhalten neue Nahrung: Der will sich um 13.30 Uhr abermals zur Lage erklären.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article5346869/Guttenberg-wurden-neun-Berichte-vorenthalten.html

Bundesarbeitsminister
Franz Josef Jung – Schnellster Rücktritt aller Zeiten
Franz Josef Jung (CDU) war gerade einen ganzen Monat als Arbeitsminister im Amt. Der frühere Bundesverteidigungsminister legte damit den schnellsten Rücktritt in der Geschichte der deutschen Bundesminister hin. Die Opposition sieht die schwarz-gelbe Koalition jetzt in einer Regierungskrise.
http://www.welt.de/politik/article5349204/Franz-Josef-Jung-Schnellster-Ruecktritt-aller-Zeiten.html
http://www.welt.de/politik/article5351164/Ursula-von-der-Leyen-wird-Arbeitsministerin.html

Steinbach und Westerwelle
Vier-Augen-Gespräch bringt keine Annäherung
Außenminister Guido Westerwelle und Vertriebenen-Präsidentin Erika Steinbach haben sich zu einem Gespräch unter vier Augen getroffen. Steinbach wollte für ihren Posten im Beirat der Stiftung „Flucht, Vertreibung, Versöhnung“ werben. Doch Westerwelle machte klar, daß er Steinbachs Berufung nicht akzeptieren wird.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article5343243/Vier-Augen-Gespraech-bringt-keine-Annaeherung.html

Massiver Streit im FDP-Forum über Erika Steinbach
http://forum.fdp-bundesverband.de/read.php?4,1226315

Berlins Ex-Finanzsenator
Thilo Sarrazins Polemik war nicht strafbar
Der Bundesbanker und frühere Finanzsenator von Berlin, Thilo Sarrazin, hat gegenüber dem Magazin „Lettre International“ nur seine Meinung geäußert und keine Straftat begangen. Das bescheinigte ihm nun die Berliner Staatsanwaltschaft. Der Vorwurf der Volksverhetzung ist vom Tisch. Sarrazin hatte mit seinen polemischen Äußerungen über Ausländer Empörung ausgelöst.
http://www.welt.de/berlin/article5278380/Thilo-Sarrazins-Polemik-war-nicht-strafbar.html

Schäuble: 100.000-Euro-Frage, zweiter Versuch: Wieder die falsche Antwort
http://gesamtrechts.wordpress.com/2009/11/21/100-000-euro-frage-zweiter-versuch-wieder-die-falsche-antwort/

Frankreich testet die diskriminierungsfreie anonyme Bewerbung
http://gesamtrechts.wordpress.com/2009/11/21/absurdistan-nachste-folge-frankreich-testet-die-diskriminierungsfreie-anonyme-bewerbung/

„Vandalismus“ bei der Deutschen Bahn hat stark zugenommen
http://nachrichten.rp-online.de/article/panorama/Vandalismus-bei-der-Deutschen-Bahn-hat-stark-zugenommen/59369
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,662810,00.html

Hessens Schulden
Hessen hat dreimal soviel Schulden wie Vermögen
http://nachrichten.rp-online.de/article/politik/Hessen-hat-dreimal-so-viel-Schulden-wie-Vermoegen/59087
http://www.faz.net/s/Rub5785324EF29440359B02AF69CB1BB8CC/Doc~E28C4DB27902B4F4AB688D87ED0F27FBE~ATpl~Ecommon~Scontent.html?rss_googlenews

Vereinigte Arabische Emirate
Ex-Boomstadt Dubai taumelt am Rand der Pleite
Das höchste Gebäude der Welt, eine Palme im Meer – Dubai hat sich mit seinen gigantischen Bauprojekten offenbar schwer verhoben. Das einstige Boom-Emirat kann seinen finanziellen Verpflichtungen zur Zeit nicht nachkommen und bat seine Gläubiger um Zahlungsaufschub. Die Märkte reagierten schockiert.
http://www.welt.de/finanzen/article5333645/Ex-Boomstadt-Dubai-taumelt-am-Rand-der-Pleite.html

Auto-Brandstiftungen
Debatte über Gentifizierung und miltanten Protest
Es brennt
http://www.taz.de/regional/berlin/aktuell/artikel/1/es-brennt/

Dazu ein Kommentar ...
Diskussionsveranstaltung: Zündeln für den guten Zweck?
Von Baal Müller
Es könnte ja auch mal so sein: Eine rechtsalternative Berliner Zeitung lädt in Ihrem hauseigenen Café zu einer Diskussion über das Für und Wider des Anzündens von Autos. Seit einigen Jahren ist es in der Hauptstadt nämlich üblich, daß jeden Tag Autos abgefackelt werden, deren Besitzer einen Migrationshintergrund haben – die Täter sind junge Aktivisten der rechtsautnomen Szene, die auf diese Weise gegen Überfremdung protestieren.
http://www.sezession.de/9254/diskussionsveranstaltung-zuendeln-fuer-den-guten-zweck.html

Stasi-Vorwürfe
Vize-Präsidentin des Brandenburger Landtags, Gerlinde Stobrawa (Linke), lässt Amt ruhen
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Brandenburg-Gerlinde-Stobrawa-Linke-Stasi;art128,2961244

Lesenswerter SPIEGEL-Artikel aus dem Jahr 1961 ...
ZWEITER WELTKRIEG
Standhafter Eduard
ZEITGESCHICHTE
Mit der Gewandtheit professioneller Geheimagenten kletterten zwei Männer über die Mauer in den Garten einer der vornehmsten Villen von Lissabon. Die Eindringlinge schlichen sich an das Haus heran und holten aus ihren Manteltaschen mittelgroße Steine. Sekunden später zerriß das Splittern von Fensterscheiben die nächtliche Stille. Man schrieb den 30. Juli 1940.
Die aufgeschreckte Dienerschaft der Villa kolportierte das Gerücht, der nächtliche Anschlag sei ein Werk des britischen Geheimdienstes. Ein Blumenstrauß, der kurze Zeit später abgegeben wurde, schien den Verdacht zu bestätigen. Auf der angehefteten Visitenkarte stand zu lesen: „Nehmen Sie sich vor den Intrigen des britischen Secret Service in acht! Von einem portugiesischen Freund, der es gut mit Ihnen meint.“
http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-43159297.html

Le Corbusier
Großbaumeister des Faschismus
Seine Möbel sind Klassiker, seine Bauten Ikonen der Moderne. Jetzt belegen historische Dokumente: Le Corbusier, der große Schweizer Architekt und Designer, war auch Antisemit und ein Bewunderer Adolf Hitlers.
Von Philipp Gut
http://www.weltwoche.ch/ausgaben/2009-40/artikel-2009-40-grossbaumeister-des-faschismus.html

Leben mit den Toten
Schon 20.000 Tote hat er ausgegraben: Auf Schlachtfeldern des Zweiten Weltkriegs sucht Erwin Kowalke nach vermißten Soldaten. Anhand von Knochen, Brillen, Taschenuhren spürt der Umbetter der Identität der Toten nach. Er will den Angehörigen Gewißheit schenken – und einen Ort für ihre Trauer. Von Matthias Pankau
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a5541/l16/l0/F.html#featuredEntry

Menschenverachtender Artikel der BILD-Zeitung zum Begräbnis von Ritterkreuzträger Fritz Darges ...
Anonymes Begräbnis in Celle
Hitlers letzter Adjutant in diesem Loch verscharrt
http://www.bild.de/BILD/regional/hannover/aktuell/2009/11/19/hitlers-letzter-adjutant/in-diesem-loch-verscharrt.html

Wieder einmal eine Gedenkstätte, deren Einweihung zum Kampf gegen „Faschismus“ instrumentalisiert wird ...
Gedenkstele für Nazi-Opfer im Offenbacher Rebentisch-Zentrum
Ärzte wurden in Klinik zu Tätern
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/aerzte-wurden-klinik-taetern-539041.html

Berichterstattung zur 6. KSA ...
Gallustheater
Studenten stören Debatte
Von Matthias Arning
Mit dem Slogan „Daniel redet vom Wetter, wir nicht“ haben Studenten am Donnerstagabend eine Veranstaltung zur Integrationsdebatte im Gallustheater gestört. Dies berichteten Augenzeugen übereinstimmend. Die Störer richteten sich gegen eine Veranstaltung von Nargess Eskandari-Grünberg, bei der die Integrationsdezernentin mit ihrem Kollegen Armin Laschet, dem Stadtplaner Albert Speer und dem Fraktionschef der Grünen im Europaparlament, Daniel Cohn-Bendit, diskutieren wollte.
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2093161_Gallustheater-Studenten-stoeren-Debatte.html

Tumulte beim Thema Integration
Veranstaltung im Frankfurter Gallustheater entwickelte sich hitzig
Von Michael Hörskens
(21.11.09) Frankfurt – Es war zu befürchten: Tumulte, böse Worte und offene Anfeindungen bestimmten phasenweise eine Diskussionsrunde zum Thema Integration und Einwanderung im Frankfurter Gallustheater. Auf dem Podium waren der Städteplaner Prof. Albert Speer, Frankfurts Ex-Integrationsdezernent Daniel Cohn-Bendit und der nordrhein-westfälische Integrationsminister Armin Laschet gerade dabei, tiefer in die Problematik einzusteigen, als eine Gruppierung von Integrationsskeptikern lautstark mit Megafon, Flugblättern und Transparenten ihre Meinung kundtat. „Die multikulturelle Gesellschaft ist hart, schnell, grausam und wenig solidarisch“ war da rot auf weiß auf einem Plakat zu lesen. Und: „Daniel redet vom Wetter – wir nicht“. Unterzeichnet von www.sezession.de
http://cms.frankfurt-live.com/front_content.php?idcat=60&idart=38566

Freie Wähler
Hübner will von Aufruhr nichts wissen
Von Matthias Arning
Für Olaf Cunitz ist die Angelegenheit nicht erledigt. „Herr Hübner muß seine Rolle klären“, sagt der Fraktionschef der Grünen über seinen Kollegen von den Freien Wählern. Augenzeugen könnten belegen, daß Hübner vor dem Diskussionsabend am vergangenen Donnerstag mit denen gesprochen habe, die später die Debatte gestört hatten. Bei der offiziellen Veranstaltung der Stadt ging es um den Entwurf für ein Integrationskonzept, den Dezernentin Nargess Eskandari-Grünberg (Grüne) Anfang Oktober vorgestellt hatte.
Bei der Veranstaltung mit Daniel Cohn-Bendit, Fraktionschef der Grünen im Europaparlament und früher Frankfurts Dezernent für Multikulturelle Angelegenheit, entrollten junge Männer ein Transparent mit dem auf ein Plakat der Studentenbewegung 1968 anspielenden Satz: „Daniel redet vom Wetter. Wir nicht.“ Sie selbst wiesen sich als Mitglieder der Gruppe „Sezession“ aus und verstehen ihr Stören als weitere „konservativ-subversive Aktion“.
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2098971_Freien-Waehler-Huebner-will-von-Aufruhr-nichts-wissen.html

Die neue Rechte in der Multikulti-Stadt
http://www.pflasterstrand.net/blog/aufgeschnappt/die-neue-rechte-in-der-multikulti-stadt/

Was nach der Aktion uns gehört
Von Götz Kubitschek
http://www.sezession.de/9286/was-nach-der-aktion-uns-gehoert.html

Verräterische Sätze – Nachklapp zur 6. ksa
Von Martin Lichtmesz
Über den Ablauf der ksa in Frankfurt kann man recht gut hier, etwas flachsinniger hier und antifantisch hier nachlesen. Ein paar Details möchte ich an dieser Stelle noch aus unserer Sicht ergänzen.
Da wäre zunächst anzumerken, daß es sich hier um eine Selbstgratulationsveranstaltung der übelsten Sorte gehandelt hat: gutgelaunte Podiumsteilnehmer, die sich gegenseitig duzen („lieber Dany“), die Schultern klopfen über das angeblich Erreichte, die einen politischen Wasserdampfslang pflegen, der letztlich darauf hinausläuft, daß Deutschland ein Einwanderungsland war, ist und sein wird, daß der Multkulturalismus nicht nur unvermeidlich sondern wünschenswert ist, daß „wir“ „uns“ von „alten Traditionen lösen müssen“, also die ganze rhetorische Palette des einfältigen „Vielfalt“-Gedöns.
http://www.sezession.de/9332/verraeterische-saetze-nachklapp-zur-6-ksa.html#more-9332

Besonders lesenswerter Artikel aus der „Süddeutschen“ ...
Mensch ärgere Dich
Er ist Sozialdemokrat, aber manche nennen ihn deutschnational. Der Bürgermeister des Berliner Bezirks Neukölln will zeigen, daß es mit einer Unterschicht Probleme gibt, die nie in Deutschland angekommen ist. Heinz Buschkowsky aus Berlin-Neukölln ist der umstrittenste Bürgermeister Deutschlands, weil er seit Jahren düsterste Botschaften verbreitet.
„Multikulti ist gescheitert“, verkündete er 2004. Was für ein Aufschrei der Entrüstung sich da erhob. Dito, als er später von „Parallelgesellschaft“ sprach. Heute wird deren Existenz nicht mehr angezweifelt, nur noch schöngeredet, von Leuten wie Günter Piening und Ülker Radziwill, aber zu denen später. Die vorerst letzte Bemerkung Buschkowskys galt dem geplanten Kinder-Betreuungsgeld: In der deutschen Unterschicht werde es versoffen, in der migrantischen käme, wenn überhaupt, die Oma; und die, muß man sich dazudenken, spricht kein Wort Deutsch und nützt dem Balg nicht viel.
http://jetzt.sueddeutsche.de/texte/anzeigen/491357

Was für eine grandiose Idee Frau Böhmer da doch wieder einmal hatte ...
Zuwanderer sollen sich zur Integration verpflichten
Integrationsbeauftragte plant Vertrag mit Rechten und Pflichten
Integration verbindlicher regeln: Zuwanderer sollen künftig einen Integrationsvertrag abschließen, kündigt die Integrationsbeauftragte der Regierung an. Darin sollen Rechte und Pflichten festgelegt werden.
[Man beachte insbesondere auch das Video-Interview mit unserem speziellen Freund Armin Laschet!]
http://www.heute.de/ZDFheute/inhalt/27/0,3672,7936603,00.html

Migrationspolitik
Zuwanderer sollen Integrationsvertrag abschließen
http://www.welt.de/politik/deutschland/article5297531/Zuwanderer-sollen-Integrationsvertrag-abschliessen.html
http://www.welt.de/die-welt/debatte/article5309124/Keine-Politik-aus-einem-Guss.html
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/albernes-vorhaben-538425.html

Dieburg
Messerattacke am Bahnhof
http://www.da-imnetz.de/nachrichten/dieburg/messerattacke-bahnhof-536632.html

Opfer in Offenbach wartet seit zwei Jahren auf Bestrafung jugendlicher Schläger
Glauben ans Recht beerdigt
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/glauben-recht-beerdigt-537928.html
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/kreis_offenbach/1810122_Neu-Isenburg-Dauerarrest-fuer-Teenager.html

Hier der Hinweis auf den Migrationshintergrund der Täter:
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/gedaechtnisdunkel-gasse-347082.html

Südosteuropäisch-türkisches Betrügernetzwerk
Wettskandal des europäischen Fußballs
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,4917266,00.html
http://www.goal.com/de/news/954/europa/2009/11/19/1634978/wettskandal-sapina-br%C3%BCder-festgenommen
http://www.spiegel.de/sport/fussball/0,1518,662242,00.html
http://www.tagesspiegel.de/sport/Fussball-Ante-S-Robert-Hoyzer-Wettskandal;art133,2956198

Prozeß: Türken traten brutal auf Opfer ein
In Bielefeld mußten sich jetzt die Brüder Gökhan (18) und Mirkan S. (20) vor einem Gericht verantworten. Beide besuchten nach einer Hochzeit ein Schnellrestaurant und zettelten am Tresen eine Schlägerei an. Die 22 und 23 Jahre alten Opfer wurden brutal zusammengeschlagen und bereits am Boden liegend noch getreten – auch mehrfach gegen den Kopf. Eine Überwachungskamera filmte die ganze Situation.
http://www.pi-news.net/2009/11/prozess-tuerken-traten-brutal-auf-opfer-ein/

Hakenkreuzschmiererei: „Neonazi“ gefaßt
Der „Nazi“, der die Synagoge in Dresden mit Hakenkreuzen beschmiert hat, ist gefaßt. Es handelt sich um einen 39jährigen algerischen Staatsbürger. „Dem Mann wird vorgeworfen, am Abend des 7. November 2009 an der Außenmauer des Gemeindezentrums der Jüdischen Gemeinde zu Dresden antisemitische und verfassungsfeindliche Parolen und Schriftzüge aufgebracht zu haben. Gegen ihn wird wegen Volksverhetzung in Tateinheit mit dem Verwenden von Kennzeichen verfassungswidriger Organisationen ermittelt.“ Gemäß Konsens der Innenminister wird der Vorfall garantiert als rechte Straftat und als Beweis für einen verstärkt zu führenden „Kampf gegen Rechts“ gezählt
http://www.pi-news.net/2009/11/hakenkreuzschmierei-neonazi-gefasst/

London: Fast alle Vergewaltiger „nicht-weiß“
Ein erschreckender Bericht der Londoner Polizei deckt auf, daß 92 Prozent der Vergewaltiger-Banden aus „nicht-weißen“ Mitgliedern bestehen. Die Täter fallen meist zu dritt oder in noch größeren Gruppen über Frauen her. Die Opfer sind zu 50 Prozent weiß. Im letzten Jahr wurden 93 Frauen von den Banden vergewaltigt, dies ist eine deutliche Zunahme im Vergleich zu 2003/2004, als 36 Fälle gemeldet wurden. 36 Prozent der Vergewaltigungsopfer sind unter 15jährige Mädchen. All diese Zahlen beziehen sich nur auf die gemeldeten Fälle. Die Polizei geht von einer weit größeren Dunkelziffer aus.
http://www.pi-news.net/2009/11/london-fast-alle-vergewaltiger-nicht-weiss/

Australien
Dutzende Asylbewerber bei Unruhen verletzt
Blutige Krawalle in einem Aufnahmelager für Asylsuchende in Australien: Flüchtlinge aus Sri Lanka und Afghanistan sind nach Angaben der Regierung aufeinander losgegangen – 37 Menschen wurden demnach bei den Unruhen verletzt.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,662764,00.html

Weltweite Abnahme des Intelligenzquotienten
http://www.fourmilab.ch/documents/IQ/1950-2050/

Berlin
Stadtschloß-Fassade – Die Barockbaustelle
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Schlossplatz-Wedding-Mitte-Stadtschloss-Humboldt-Forum;art974,2956070
http://www.tagesspiegel.de/medien/cme22486,311146.html

Großprojekt „Census of Marine Life“
In der Tiefsee wimmelt es von bizarren Lebewesen
Die Dimension des Projekts ist immens: Forscher fahnden in einer Art Volkszählung nach neuen Wesen der Tiefsee. Ihre Zwischenbilanz ist beeindruckend und überraschend zugleich. Dort, wo man sich Leben nur schwer vorstellen kann, tummeln sich fast 18.000 verschiedene Tierarten.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,662750,00.html#ref=nldt

Blutige Abwehrhaltung
Känguruh vermöbelt Australier
Känguruhs gelten als Menschenfreunde – es sei denn, man ärgert sie. Das bekam nun ein Australier zu spüren, als er seinen Hund vor einem Angriff schützen wollte. Das Känguruh machte kurzen Prozeß und vermöbelte den Mann.
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,662765,00.html

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Leserbrief von Peter Hild an die „Märkische Allgemeine“ zu Rot-Rot in Brandenburg und Platzecks Waffen-SS-Vergleich:

Augenwischerei!

Zum angeblichen „Versöhnungs“-Aufruf des Ministerpräsidenten Platzeck nach dem SED-PDS-LINKE/SPD-Regierungs-Bündnis in Brandenburg und der Begriffs-Verwirrung „Rot-Rot“ in der MAZ

Die „Märkische Allgemeine“ benennt das Regierungsbündnis mit den umbenannten Vertretern der Staatspartei der 2. deutschen Diktatur am 14./15. November auf ihrer 1. Titelseiten-Überschrift wieder einmal „Rot-Rot“. Wenn beides „rot“ ist, und eines davon nicht blutiger als das andere, dann macht es wohl keinen Unterschied: SED=SPD? Falls doch, dann ein Vorschlag zur Güte: benenne man Unterschiedliches auch künftig unterschiedlich!

Leserbriefschreiber Rüdiger Pogadl (MAZ vom 17.11.09) irrt, wenn er das „Stichwort Waffen-SS“ heranzieht, mit dem der Verräter der Sozialdemokratie Matthias Platzeck mit den Nachfolgern der staatstragenden Diktatur-Partei im Jahr 2009 in den Ring steigt – 20 Jahre nach der Implosion des Kunststaatsgebildes der SED-Ochlokraten. SPD-Parteichef Kurt Schumacher sowie CDU-Parteichef und Bundeskanzler Konrad Adenauer haben in einem Briefwechsel mit Oberstgruppenführer Paul Hausser als Ehrenerklärung klargestellt, daß man die Opferbereitschaft der Front-SOLDATEN der Waffen-SS genauso achtet wie die der übrigen deutschen Wehrmacht-SOLDATEN, soweit sie ritterlich und anständig im Kriege gekämpft haben, ohne Verbrechen schuldig geworden zu sein. Und lauter war die überwältigende Mehrzahl der 18,5 Millionen deutschen Soldaten! (1)

Übrigens saßen die beiden demokratischen Parteiführer in Konzentrationslager-Haft, und der in Brandenburg an der Havel geborene Hausser war 1944 mit dem Hitler-Verschwörer Generalfeldmarschall Erwin Rommel einer Meinung, was die Notwendigkeit eines Staatsstreiches anbetraf! Der Ehrenerklärung für die Soldaten folgte – mit Verspätung von 10 Jahren – 1961 auch die Gleichstellung der Versorgungsansprüche nach Artikel 131 des Grundgesetzes für die BRD.

Schumacher und Adenauer haben niemals eine Versöhnung mit Gestapo-Schergen oder Mitarbeitern des Reichssicherheitshauptamtes im Auge gehabt! Nein, weder die Geheimdienst-Schergen noch gar die Frontsoldaten der Waffen-SS haben sie in politische Ämter gehoben. Das In-die-Regierung-Rufen von Stasi-Schergen blieb dem Verräter der Sozialdemokratie Platzeck in der vielbeschworen demokratischen Gegenwart überlassen!

Hätte Platzeck eine „Versöhnungs“-Erklärung gegenüber den Elitekämpfern der untergegangenen 2. deutschen Diktatur, bspw. den Fallschirmjägern der Nationalen Volksarmee (NVA) oder denen des Wach-Regimentes (nicht aber jenes des MfS!) bekundet, wäre ein Rückgriff auf den seinerzeitigen Schriftwechsel Schumachers und Adenauers mit Hausser vielleicht noch statthaft gewesen. Platzeck diskreditiert sich nach 63 Jahren allerdings selbst vor der Geschichte als unrühmlichen zweiten Otto Grotewohl.

Würde man die Parteimitglieder Platzecks nach einer Zustimmung befragen, dürfte dies wohl ein Eigentor für den latent Unrasierten sein. Schon am 31. März 1946 hatte in West-Berlin eine Urabstimmung unter den SPD-Mitgliedern stattgefunden. Auf die Frage: „Bist Du für den sofortigen Zusammenschluß beider Arbeiterparteien“ stimmten über 80 Prozent mit NEIN. In Ost-Berlin wurde diese Urabstimmung mit Hilfe der sowjetischen Besatzungsmacht unterbunden. So fand am 22. April 1946 in Ost-Berlin der Vereinigungsparteitag von SPD und KPD zur SED statt. Und die machte als politisches Chamäleon eine Mimikri durch von
der SPD über die USPD und KPD zur SED, PDS zu DIE LINKE – bald soll sie wieder in den Schoß zurückrobben, aus dem sie kroch, denn der Schoß ist fruchtbar noch!

Peter Hild

(1) „Wir möchten heute und vor diesem Hohen Haus im Namen der Regierung erklären, daß wir alle Waffenträger unseres Volkes, die im Rahmen der hohen soldatischen Überlieferung ehrenhaft zu Lande, zu Wasser und in der Luft gekämpft haben, anerkennen.“
(Bundeskanzler Dr. Konrad Adenauer am 3. Dezember 1952 vor dem Deutschen Bundestag)

„Sehr geehrter Herr Generaloberst! Eine Anregung folgend teile ich Herrn Generaloberst mit, daß die von mir in meiner Rede vom 3. Dezember 1952 vor dem Deutschen Bundestag abgegebene Ehrenerklärung für die Soldaten der früheren deutschen Wehrmacht auch die Angehörigen der Waffen-SS umfaßt, soweit sie ausschließlich als Soldaten ehrenvoll für Deutschland gekämpft haben. Mit dem Ausdruck vorzüglicher Hochachtung bin ich Ihr Adenauer“
(Bundeskanzler Dr. Konrad Adenauer am 17.Dezember 1952 an den Senior der Gemeinschaft der Soldaten der ehemaligen Waffen-SS, General Paul Hausser)

„Die Waffen-SS ist weder mit der Allgemeinen Waffen SS noch mit den speziellen Organisationen der Menschenvernichtung gleichzusetzen, sondern hat sich selbst als eine Art vierter Wehrmachtsteil gefühlt und ist damals auch so gewertet worden. Die SPD ist ausgegangen und geht aus von jeder Ablehnung und Bekämpfung der Kollektivschuld.“
(SPD-Vorsitzender Dr. Kurt Schumacher am 30.Oktober 1951 an den französischen Sozialisten, Professor Herschel)

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vendredi, 04 décembre 2009

!Por un gran espacio europeo!

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¡Por un gran espacio europeo! ¡Sin libre comercio!

¡Si a Europa! ¡No a los eurócratas de Bruselas!
¡El continente necesita una nueva voluntad de potencia!

La juicio de Karlsruhe recientemente, a propósito del Tratado de Lisboa, tiene el mérito de la claridad: el “super-estado”, que nos tiene bajo su tutela, y que entre los gobiernos y los burócratas bruselenses roza la perfección, no es ratificable como si emanase de la voluntad de Dios. No estamos obligados a aceptarlo. Pero nos asalta una cuestión fundamental: la del futuro de Europa. El juicio de Karlsruhe no ha solucionado en modo alguno este problema, no ha aclarado si Europa y la eurocracia bruselense son una misma y única cosa.

Un vistazo al mapa, a las estadísticas, a las relaciones de fuerza y otros órdenes territoriales nos hace ver, sin rodeos, que los estados de pequeña y mediana dimensión territorial de Europa solo pueden frenar su pérdida de poder si actúan conjuntamente.  Otros hechos son igualmente patentes: los antiguos conflictos entre los estados europeos se atenúan gradualmente, emergen otros nuevos conflictos de intereses, pero ninguno de estos últimos es todavía primordial. Si se mide a escala global, las convergencias de intereses entre europeos prevalecen mientras que las divergencias pasan a un segundo plano.

Constituir una potencia hegemónica continental es una preocupación, incluso una pesadilla, que ronda desde hace mas de un siglo la política interna del subcontinente europeo, incluso aunque pueda parecer anacrónico frente a la dominación mundial estadounidense y a la aparición de nuevos polos de poder en Asia. Incidir en los conflictos internos en Europa y, por añadidura, incentivar potencias extraeuropeas, solo tendría una consecuencia: aumentar la fuerza de los otros y perpetuar el tutelaje de Europa.

La crisis financiera y económica, que golpea a todo el planeta, nos aporta algunos argumentos suplementarios a favor de la europeización de la política en Europa. Esta crisis ya ha permitido re-evaluar el fenómeno de la globalización. Aunque, seamos claros, no podremos deshacer las conquistas de la globalización, que comenzó hace mas de 500 años con el descubrimiento, la explotación y la colonización del mundo por las potencias europeas; sin embargo, la globalización no podrá continuar a ser una idea incontestable. A lo largo de estos últimos años, parecía que la labor principal de los estados consistía en una sola cosa: desregularizarse a sí mismos, renunciar a todas sus funciones de control y de dirección. Capitales y mercancías debían moverse con toda libertad; la vida humana, ella, debía reducirse a una existencia de “abejas necesitadas”, aceptando la flexibilidad, en competencia con sus homólogas ellas también alienadas en el mundo entero. Se planificaba una guerra de todos contra todos, ultima consecuencia de la victoria total del modelo anglosajón de librecomercio después de dos guerras mundiales y una guerra fría.

Aun hace dos años, no se hacia ningún esfuerzo intelectual para justificar ese modelo: tenia la legitimidad en él mismo. Aquellos que todavía osaban criticarlo eran tratados como incorregibles, reaccionarios, limitados, nacionalistas, anti-modernos, enemigos de la libertad, etc. Se les ridiculizaba. Y de repente, el peso de los hechos ha cambiado el juego. El ideólogo francés Emmanuel Todd, en “Después de la democracia”, constata “que habrá que o abolir el sufragio universal y renunciar a la democracia o limitar el libremercado, por ejemplo inventando fórmulas inteligentes de proteccionismo a nivel continental europeo, lo que implicaría cuestionar el sistema económico actualmente dominante”.

La proximidad conceptual entre el proteccionismo que Todd defiende y el bosquejo de un “gran espacio” continental del jurista alemán Carl Schmitt es bastante clara. Para la Europa actual, lo que está en juego no es solo la democracia sino el conjunto de las tradiciones históricas y culturales arraigadas en su territorio. Todo neo-proteccionismo europeo emergente no deberá limitarse únicamente al dominio económico. En los planos políticos y éticos, la lógica del librecomercio deberá ser estrangulada. Antes de nada, Europa deberá renunciar al universalismo de su discurso ideológico, banalizado sobre los derechos del hombre. Ese universalismo había acompañado la expansión económica y colonial de los países de Europa occidental pero ha alcanzado su limite hoy. Hoy, ese universalismo no sirve más que para una cosa: sobre el plano político, moral y jurídico, para dar un instrumento de presión potencial a culturas o religiones extraeuropeas, para que estas, en su momento, pongan en marcha una estrategia de expansión en Europa misma. En el plano de los derechos del hombre, Europa necesita un proteccionismo que llevaría a dar prioridad y protección a sus propios ciudadanos europeos en su “casa común”.

Es por eso que la Europa política del futuro debe edificarse sobre bases nuevas, históricas, intelectuales, culturales y espirituales. Porque ese universalismo puesto en practica por los eurócratas de Bruselas está ligado íntimamente a los mitos fundacionales de la Unión Europea. Esta, de hecho, considera que el año 1945 constituye un punto de partida histórico y que los Estados Unidos, en la forma del liberalismo y librecomercio que importaron en su celo misionero, han sido los salvadores de Europa…

Estos posicionamientos significan ipso facto fundar moralmente la Unión Europea sobre la victoria conseguida sobre el país que debió, debe y deberá contribuir más en las cargas financieras de las estructuras del gran espacio europeo y que constituye, de hecho, el país mas indispensable de todos en la formación de Europa. Por eso, todos los otros socios de la construcción europea llegan a considerar que las contribuciones alemanas son “reparaciones” que paga a causa de la Segunda Guerra mundial en lugar de considerarlas como inversiones para un futuro común donde, ellos también, tendrían la responsabilidad y el deber de contribuir en pos del interés colectivo.

En Alemania, este malentendido ha llevado a un gran cansancio respecto a Europa: los alemanes, de hecho, se sienten explotados; tienen la impresión de que se les maltrata, que se les exige demasiado, mientras que la élite que dirige su país acepta por ellos el rol de único financiador para mantener la cohesión mientras que esa élite misma ni siquiera es capaz de crear iniciativas políticas a favor de Europa. Los alemanes han enmendado su pasado hasta la saciedad, controlados por loqueros para que no sea posible ningún movimiento nacionalista: los otros socios de la UE, en esta materia, han hecho demasiado poco.

La distancia temporal que nos separa hoy de los hechos de la Segunda Guerra Mundial debe llevarnos a interpretar la tragedia europea del siglo XX como una autodestrucción colectiva, ¡donde todos tienen parte de culpa! Esa autodestrucción proviene de errores de juicio sobre la situación real de Europa, en el seno mismo del continente y fuera de él, sobretodo en la evaluación errónea de la influencia global que ejercía el Viejo Continente. Los beneficiarios de esos errores de juicio han sido la Rusia soviética y los Estados Unidos, dos potencias externas al espacio europeo. Si una nueva tragedia de la misma amplitud debiera golpear mañana a Europa, otros obtendrían beneficios y las consecuencias serían, esta vez, irreversibles.

Si Europa no formula rápido una voluntad de potencia común y la defiende de forma creíble, no podrá oponerse al modelo de librecomercio actual. De hecho lo contrario se vislumbra en el horizonte: cómo los mitos fundacionales de la UE son una fatalidad, estos invitan a las potencias exteriores a apoyar y favorecer las tensiones interiores en Europa, a explotarlas, a perennizarlas. Detrás del acuerdo británico sobre la adhesión turca se perfila la intención de reducir la idea europea a una simple aceptación del librecomercio: Europa no sería entonces un bloque geopolítico autóctono, estructurado entorno a la identidad autóctona, sino una zona de librecomercio. Polonia, la República Checa o Italia apoyan, ellos también, el deseo de los turcos de adherirse a la UE, se regocijan del golpe de Jarnac que infligen a Alemania y se jactan de ser los compañeros más leales de los Estados Unidos, proporcionando al mismo tiempo a estos, una especie de palanca de Arquímedes para dislocar la unidad europea.

Una Europa que se cimentase en nuevas bases políticas y espirituales, que considerase que sus formas culturales y sus formas de vida valen la pena ser protegidas, una Europa que se mostrase preparada para  su defensa, sería, a los ojos de los alemanes, un objetivo digno de ser realizado y justificaría los pagos desproporcionados que pagan por la construcción europea. Pero, en ese dominio, no nos debemos limitar solamente a las cuestiones financieras.

Es por eso que debemos decir “sí” a Europa y, en algunas condiciones, a la UE, pero únicamente si constituye una tentativa de dar forma al continente. Pero debemos decir “no”, y de forma decisiva, a la dominación de los burócratas y de los ideólogos fatuos que pontifican en Bruselas.

Enlace: http://euro-synergies.hautetfort.com

Autor: Thorsten Hinz
Traducción: Diego Urioste para
www.3via.eu

Entretien avec Tomislav Sunic - Journal "zur Zeit" (Vienne)

sunic0000.jpgArchives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1998

Entretien avec Tomislav Sunic

Journal zur Zeit (Vienne)

 

Tomislav Sunic est né en 1953 à Zagreb. Il est l'auteur de trois ouvrages importants: Against Democracy and Equality. The European New Right et Dissidence and Titoism (tous deux chez Peter Lang à Berne/Francfort) et Americka Ideologija (= L'idéologie américaine). A cause de sa dissidence politique, il a dû émigrer aux Etats-Unis en 1983, où il a étudié et obtenu son doctorat à la California State University à Sacramento et à l'University of California à Santa Barbara. Il a écrit pour plusieurs journaux aux Etats-Unis et enseigné à la California State University à Long Beach et au Juniata College en Pennsylvanie. Depuis 1993, il est revenu en Europe. Il écrit aujourd'hui pour Chronicles of American Culture et pour les journaux croates Hrvatsko Slovo et Matica. Robert Steuckers l'a interrogé pour l'hebdomadaire viennois zur Zeit.

 

Q.: Dr. Sunic, dans quel contexte familial avez-vous grandi? Quelles sont les influences idéologiques que vous a transmises votre père?

 

TS: Mon père était avocat, il défendait les dissidents politiques. Deux fois, il a été emprisonné pour non-conformité politique dans la Yougoslavie communiste. Il était hostile au communisme et fortement imprégné du catholicisme paysan croate. Amnesty International  l'a adopté comme exemple, parce qu'en 1985 il était le prisonnier politique le plus âgé du bloc communiste est-européen. La Frankfurter Allgemeine Zeitung et le journal Die Welt se sont engagés pour lui. Nous vivions dans des conditions très modestes, nous n'avions ni télévision ni voiture. Mon père pensait que seuls les livres transmettaient une culture réelle. Nous subissions sans cesse toutes sortes de tracasseries; mon père a rapidement perdu le droit d'exercer sa profession. Pendant la guerre, il n'avait nullement appartenu au parti oustachiste et se montrait plutôt critique à l'égard du système politique de Pavelic. Mon père a simplement servi dans les unités de défense territoriale (Domobran). Il a aujourd'hui 83 ans et a publié ses mémoires en 1996 sous le titre Moji “inkriminari” zapisi (= Mes papiers “incriminés”), ce qui a suscité beaucoup d'intérêts dans le nouvel Etat croate.

 

Q.: Comment décririez-vous votre propre voie philosophique et idéologique?

 

TS: Pour être bref, je commencerais par dire que je suis un “réactionnaire de gauche” ou un “conservateur socialiste”. Je n'appartiens à aucune secte, à aucun parti théologien et idéologue. J'étais anti-communiste comme mon père mais, quand j'étais jeune, ma révolte personnelle a pris l'aspect du hippisme. Je me suis rendu à Amsterdam puis en Inde, à Srinagar au Cashemir et dans la ville de Goa. L'alternative au communisme, pour moi, était, à l'époque, la communauté hippy. Je m'opposais à toutes les formes d'établissement, quelle qu'en ait été la forme idéologique. J'ai cependant bien vite compris que le hippisme était une triste farce. Pour m'exprimer sans détours: “Même en tirant des joints, les hippies ont réussi à reproduire une sorte de hiérarchie accompagnée de toutes les hypocrisies possibles”. Cela vaut également pour le féminisme et le mouvement gay. Ma seule consolation a été la lecture des grands classiques de la littérature mondiale. Eux seuls sont les antidotes aux conformismes. Enfant, je lisais Tintin en français, Karl May en allemand, de même que le poète Nikolas Lenau. Adolescent, j'ai continué à lire des livres allemands, français et anglais. C'est armé de cette culture livresque et de mon expérience hippy que j'ai découvert la musique rock, notamment Krafwerk et Frank Zappa, qui était tout à la fois anarchiste, pornographe et non-conformiste. Zappa a été très important pour moi, car il m'a appris la puissance de la langue réelle contre les hypocrisies des établis. Avec lui, j'ai appris à maîtriser le slang américain, que j'utilise très souvent dans mes écrits, afin de tourner en dérision l'établissement libéral de gauche, mais cette fois avec l'ironie et le sarcasme du conservateur.

 

Q.: Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos études?

 

TS: En Croatie, au temps de la domination communiste, j'ai étudié la littérature, les langues modernes et la littérature comparée. En 1977, j'avais achevé mes études. Sur les plans esthétiques et graphiques, je ne pouvais plus supporter le yougo-communisme, la langue de bois et l'économie népotiste des Balkans. Cela me faisait littéralement gerber. En 1980, j'ai saisi la première occasion venue pour sortir du pays en travaillant comme interprète dans une entreprise yougoslave en Algérie. En 1983, j'ai émigré aux Etats-Unis. Là-bas, je me suis aussitôt plongé dans la littérature non-conformiste. A cette époque, mes auteurs favoris étaient Kerouac et le Français Barbusse; j'ai aussi lu Sartre, non pas parce qu'il était homme de gauche, mais parce qu'il était un dénonciateur caustique, il démasquait les hypocrisies. Je n'oubliais pas Hermann Hesse qui me rappelait mon voyage en Inde.

 

Q.: Aux Etats-Unis, vous avez découvert le néo-conservatisme américain...

 

TS: Je dois d'abord vous préciser que le néo-conservatisme américain ne peut pas être mis sur pied d'égalité avec le néo-conservatisme européen. Ce sont des écoles de pensée différentes. Ensuite, la gauche, la droite, qu'est-ce que cela signifie encore aujourd'hui? Je préfère distinguer les gens entre conformistes et non-conformistes. Mais dans les milieux néo-conservateurs américains, l'homme qui m'a le plus impressionné est Thomas Molnar. C'était lui mon maître-à-penser, sans doute parce qu'il est Hongrois et appartient à l'espace culturel de l'ancienne monarchie austro-hongroise. A l'évidence, Molnar est un conservateur, mais il reste un homme capable de manier l'ironie avec beaucoup d'humour. C'est ainsi que Molnar va toujours à l'essentiel. Ensuite, le spécialiste américain de Hegel et de Schmitt, Paul Gottfried, a exercé sur moi une profonde influence. J'ai ensuite connu Paul Fleming, qui dirige le journal Chronicles of American Culture. Je fais partie de son équipe rédactionnelle depuis plus de dix ans. En dépit de mes excellents contacts avec les néo-conservateurs américains, je suis resté une âme rebelle; c'est pourquoi je me suis intensément proccupé de la nouvelle droite ou du néo-conservatisme en Europe, notamment de l'œuvre d'Armin Mohler avec sa vision du “réalisme héroïque”, des travaux de Caspar von Schrenck-Notzing et de son hostilité à la dictature de l'“opinion publique”, des écrits de Gerd-Klaus Kaltenbrunner avec sa fascination pour la beauté dans notre monde en ruines, pour de Benoist et la synthèse qu'il a offerte dans Vu de droite. J'ai lu les auteurs que recommandaient les nouvelles droites européennes. Mon livre sur la nouvelle droite est en fait le résultat de mon plongeon dans cet univers culturel. Cependant, le label “nouvelle droite” peut être trompeur: je préfère parler de ce mouvement culturel, du moins pour son volet français, de “grecisme”. Je partage là la vision de de Benoist quand il conçoit son propre mouvement comme une centrale de recherche dynamique visant le maintien de la vivacité de notre culture européenne. Inutile d'ajouter que j'ai apprécié Céline (avec son âpre argot parisien qui détruit préventivement toutes les certitudes établies), Benn et Cioran, avec leur style inimitable. Ils restent tous trois les auteurs favoris du rebelle, que je suis et resterai.

 

Q.: En 1993, vous êtes rentré en Croatie et en Europe. Comment jugez-vous la situation en Europe centrale et orientale?

 

TS: Le destin de la Croatie est étroitement lié à celui de l'Allemagne, quel que soit par ailleurs le régime politique qui règne dans ce pays. Comme le disait le fondateur suédois de la géopolitique, Rudolf Kjellén: “on ne peut échapper à sa détermination géopolitique”. D'autre part, Erich Voegelin nous a appris que l'on peut certes rejeter les religions politiques comme le fascisme ou le communisme, mais que l'on ne peut pas échapper au destin de sa patrie. Le destin allemand, celui d'être encerclé, est comparable au destin croate, même si la Croatie n'est qu'un petit pays de la Zwischeneuropa. Un facteur géographique lie les Allemands et les Croates: l'Adriatique. Le Reich et la Double-Monarchie austro-hongroise ont été des Etats stables tant qu'ils ont bénéficié d'une ouverture sur la Méditerranée par la côte adriatique. Les puissances occidentales ont toujours tenté de barrer la route de l'Adriatique aux puissances centre-européennes: Napoléon a verrouillé l'accès de l'Autriche à l'Adriatique en annexant directement la côte croate à la France. C'était les “départements illyriens”. Plus tard, les architectes du désordre de Versailles ont réussi à parfaire magistralement cette politique. L'Allemagne et l'Autriche ont perdu leur accès à la Méditerranée et la Croatie a perdu son hinterland centre-européen et sa souveraineté. C'est là la clef du drame croate au cours du XXième siècle.

 

Q.: La Croatie sera-t-elle en mesure de trancher le nœud gordien? Pourra-t-elle utiliser sa position entre la Mitteleuropa et la Méditerranée de façon optimale?

 

TS: Notre classe moyenne et notre intelligentsia ont été totalement liquidées par la répression titiste après 1945. D'un point de vue sociobiologique, ce fut la pire catastrophe pour le peuple croate. La circulation optimale et normale des élites n'a plus été possible. L'“homo sovieticus” et l'“homo balkanicus” ont dominé le devant de la scène, au détriment de l'“homo mitteleuropeus”.

 

Q.: Comment voyez-vous les relations futures entre l'Etat croate et ses voisins dans les Balkans?

 

TS: Tout mariage forcé échoue. Deux fois au cours de ce siècle, le mariage entre la Croatie et la Yougoslavie a échoué. Il vaudrait mieux vivre avec les Serbes, les Bosniaques, les Albanais et les Macédoniens en bons voisins qu'en mauvais époux qui ne cessent de se quereller. Tous les peuples de l'ancienne et de l'actuelle Yougoslavie devraient pouvoir disposer de leur Etat. L'expérience yougoslave est un exemple d'école qui montre clairement l'échec de toute multiculture imposée de force.

 

Q.: Que se passera-t-il après Tudjman?

 

TS: L'avantage principal de Tudjman a été de dénoncer totalement l'historiographie propagandiste du yougo-communisme. Pour une grande partie, il a contribué à guérir le peuple croate et surtout sa jeunesse des affres de la falsification de l'histoire.

 

Q.: Docteur Sunic, nous vous remercions de nous avoir accordé cet entretien.

(propos recueillis le 13 décembre 1997).

jeudi, 03 décembre 2009

Deutschlands Goldreserven an USA verpfändet?

goldreserven.jpgDeutschlands Goldreserven an USA verpfändet?

Verschleierungstaktik der Bundesregierung



Die offiziellen Goldreserven der Bundesrepublik Deutschland, knapp 3.500 Tonnen mit einem Marktwert von rund 80 Milliarden Euro, gehören theoretisch zu den zweitgrößten der Welt. Dass dieser Schatz nicht im eigenen Land, sondern größtenteils in der Federal Reserve Bank of New York gelagert wird, wirft die Frage auf, wie es tatsächlich mit der Souveränität der Bundesrepublik bestellt ist. Denn ob die unter dem Straßenpflaster von Manhattan gebunkerten Goldbestände überhaupt noch verfügbar sind, ist ungewiss. Unter Finanzexperten heißt es nämlich, „die Amerikaner betrachten das deutsche Gold als eine Art Wohlverhaltenspfand“. Anders ausgedrückt: als eine Art Geisel für bundesdeutsches Wohlverhalten gegenüber den USA.

SCHWAMMIGE ANTWORTEN

Die Goldbestände entstanden vor allem in den 1950er und 1960er Jahren als Gegenfinanzierung der damaligen Überschüsse in der Leistungsbilanz: Lohn und Symbol des Wirtschaftswunders unter Ludwig Erhard. Sie sollten Deutschland in Zeiten schwerer Krisen absichern. Dieser Goldschatz ist vom deutschen Volk als wichtiger Teil der nationalen Währungsreserven hart erarbeitet worden. Dass so gut wie der gesamte Bestand in die USA „ausgelagert“ wurde, hat die Bundesregierung stets verheimlicht.

Auf Anfragen von Bürgern an die Bundesbank, wie es mit dem Verbleib des Goldes bestellt sei, folgen allenfalls schwammige Antworten. Entsprechend reagiert auch die Bundesregierung. Als der frühere CDU-Bundestagsabgeordnete Martin Hohmann 2002 eine Reihe von Fragen zu den deutschen Goldbeständen an die Parlamentarische Staatssekretärin im Bundesfinanzministerium, Dr. Barbara Hendricks, richtete, reagierte diese ausweichend und irreführend: „Die Deutsche Bundesbank hält einen großen Teil ihrer Goldbestände in eigenen Tresoren im Inland. Sie lässt allerdings auch Goldbestände an wichtigen Goldhandelsplätzen wie z. B. London verwahren.“

Diese Antwort ist eine grobe Verdrehung der Tatsachen. Denn inzwischen ist bekannt, dass nicht ein „großer Teil“ der deutschen Goldbestände, sondern nur ein kümmerlicher Rest im eigenen Land deponiert wurde. Zwischenzeitlich wurde zudem aufgedeckt, dass auch die seinerzeit von der Bundesregierung gegebene Begründung für die Auslagerung des Goldes nicht der Wahrheit entsprach. Berlin teilte mit, die „Aufbewahrung“ im Ausland habe sich „historisch und marktbedingt so ergeben, weil die Deutsche Bundesbank das Gold an diesen Handelsplätzen übertragen bekam“. Und: „Es macht aber auch aus betriebswirtschaftlichen Gründen Sinn, solange die Lagerung dort kostengünstiger ist als der Transport nach Deutschland und der Bau zusätzlicher Tresoranlagen.“ In einem kritischen Kommentar dazu heißt es, verschwiegen werde, „dass die Fremdlagerung unserer Goldreserven einen ganz anderen historischen Hintergrund hat. Tatsächlich wurde das deutsche Gold von den Amerikanern als Faustpfand für gutes Verhalten in der Zeit des Kalten Krieges angesehen.“

DER WUNSCH WASHINGTONS

Schon 1945 hatten sich die einmarschierenden Amerikaner des deutschen Reichsbankgoldes bemächtigt. Deshalb war die Reichsmark (RM) nur theoretisch bis zu ihrem Ende 1948 (Währungsreform) durch Gold gedeckt. Die D-Mark-Eröffnungsbilanz zum 21. Juni 1948 wies folglich kein einziges Gramm Gold auf. Aber bereits 1958 konnte die erst ein Jahr zuvor gegründete Bundesbank eine Goldreserve im Wert von 11,1 Milliarden DM melden! Dieses Gold war dank der hohen Exportüberschüsse im Rahmen der Europäischen Zahlungsunion (EZU) in die Bundesrepublik Deutschland geflossen.

In diesem Zusammenhang: Außenhandelsüberschüsse wurden in der vor 60 Jahren gegründeten EZU zu über 50 Prozent in Gold und Devisen beglichen. Der Rest wurde als Kredit stehengelassen und kam den Ländern zugute, die Defizite hatten. „Die EZU war nichts anderes als ein Verrechnungs- und Beistandskreditsystem. 1958, als 14 westeuropäische Länder die Konvertibilität ihrer Währungen einführten, wurde sie überflüssig“, heißt es in einer finanzpolitischen Betrachtung.

Unter den führenden Zentralbanken mit Goldbesitz sei die Bundesbank die einzige, die nur einen winzigen Teil ihres Bestandes auf eigenem Territorium aufbewahre. Es sei überhaupt „bemerkenswert“, dass die Bundesbank als „einzige“ der führenden Zentralbanken so verfahre. Weder die USA noch Frankreich oder Großbritannien kämen auf die Idee, ihr Gold in der Bundesrepublik Deutschland zu bunkern. Ein Finanzexperte: „Man hätte annehmen können, dass die Bundesbank nach der Wiedervereinigung und Auflösung des Ostblocks (Ende des Kalten Krieges) mit gutem Grund darauf pochen würde, zumindest einen Teil des Goldes zurück nach Frankfurt zu holen. Im Interesse guter Beziehungen zur internationalen Finanzwelt werden die Goldbarren wahrscheinlich bleiben, wo sie sind.“ Denn dies entspräche dem Wunsch Washingtons.

DER BLESSING-BRIEF

Sehr aufschlussreich in Bezug auf den Verbleib der Goldreserven ist, was David Marsh, Korrespondent der Financial Times von 1986 bis 1991, in seinem 1992 veröffentlichten Buch „Die Bundesbank – Geschäfte mit der Macht“ schreibt. So stellt es u. a. fest: „In den Tresorräumen in Frankfurt liegen nur etwa 80 Tonnen, d. h. knapp über 2 Prozent des Gesamtgoldes. Der Rest ist auf die Tresore anderer Zentralbanken, der Federal Reserve Bank in New York, der Bank of England und zu einem kleineren Teil auch der Banque de France verteilt.“ Vertraut sind intime Kenner der Frankfurter (Banken-) Szene auch mit dem so genannten „Blessing-Brief“, der in der Öffentlichkeit weitgehend unbekannt ist.

Karl Blessing stand der Bundesbank von 1958 bis Anfang 1970 vor. Zwischen ihm und der Bundesregierung existierte ein geheimes Verwaltungsabkommen. Besonders gefragt war die Kooperation zwischen Frankfurt und Bonn, als Gold wieder einmal in den Mittelpunkt der Währungspolitik rückte und als Washington Ende der 1960er Jahre einen neuen finanziellen „Ausgleich“ für die Stationierungskosten von US-Militär-Truppen in der Bundesrepublik forderte. Auf entsprechenden Druck zeigte Bonn zunächst nicht die gewünschte Haltung. Daraufhin wurde der Bundesbankpräsident tätig. Per Brief – „Blessing-Brief“ – sicherte er der Federal Reserve die „Immobilisierung“ der deutschen Goldreserven zu. Er versprach, dass die Bundesbank die Reserven nicht aus den USA abziehen werde, „solange die USA Stützpunkte in Deutschland unterhalten“. Dabei soll es einen „dezenten Hinweis“ aus US-Regierungskreisen mit Blick auf Berlin-West gegeben haben.

KEIN NACHVOLLZIEHBARER GRUND MEHR

Nach Beendigung des Kalten Krieges und dem Verschwinden des Eisernen Vorhangs gibt es keinen nachvollziehbaren Grund mehr für ein Verbleiben der deutschen Goldreserven in fremden Händen. Doch Hintergrundinformationen ist zu entnehmen, dass die Bundesbank nicht frei entscheiden kann, wo deutsche Goldreserven gelagert werden. Nach Aussage eines früheren Bankers könne die Bundesbank ihr Gold allenfalls unter einem Vorwand und nur in kleinen Mengen aus New York abziehen – alles andere würde als „Misstrauensbekundung“ bewertet.

Während sich Notenbanken weltweit verstärkt mit dem Edelmetall absichern, soll Deutschland offenbar weiter in der Abhängigkeit der Federal Reserve Bank of New York bleiben. Dass in letzter Zeit der Goldpreis einen Höhenflug verzeichnet, nutzen andere Staaten im nationalen Interesse. Doch der für unser Land zu ziehende Nutzen setzt die uneingeschränkte staatliche Souveränität der Bundesrepublik voraus. Zwar vermittelt die Bundesbank nach außen stets den Eindruck, dass sie jederzeit Verfügungsrechte über die deutschen Goldbestände habe. Aber in Washington bzw. in New York geht man davon aus, dass auch die schwarz-gelbe Regierungskoalition keine Ansprüche erhebt und der deutsche Goldschatz größtenteils dort bleibt wo er ist. Offenbar spielt für Regierende hierzulande keine Rolle, dass es sich um deutsches Volksvermögen handelt.

Hans Weidenbach

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Les minarets? On s'en tape!

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Les minarets ? On s'en tape !

 

Ex: http://unitepopulaire.org/

Rarement une votation populaire n'avait soulevé une telle vague de passions. De mémoire, seules les votations historiques sur les questions liées à nos relations avec l’Union Européenne avaient su susciter tant d’émois, et l’objet en était certes autrement plus digne de polémique. L’objet du litige ? Le minaret, soit un édifice facultativement élevé au faîte d’une mosquée.

À première vue, l’on pourrait s’amuser de la tournure des débats. D’un côté, assistons au délire de l’UDC, qui a laissé libre cours à sa paranoïa en brandissant le spectre d’une “islamisation” de la Suisse. Nous pourrions effectivement moquer cette analyse saugrenue en rappelant que les musulmans représentent à peine 5% de la population suisse et que la plupart d’entre eux sont issus de territoires à forte tradition laïque (Balkans, Turquie). D’autre part, les opposants à l’initiative n’ont su opposer qu’un argumentaire geignard, droitdelhommiste et compliqué d’arguties juridiques. Nous furent servis de savants avis de droit qui ont argué de cette initiative la violation de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. À cet égard, il faut affirmer avec force que rien n’est plus légitime que la décision souveraine et démocratique d’un peuple libre et indépendant, et que rien ne saurait y être opposé !

afp-photo-224589.jpgLa signification véritable de cette initiative a donc été largement éludée. Car l’initiative anti-minarets n’est qu’une étape de plus dans la diabolisation de l’Islam qui a cours depuis le 11 septembre 2001. La dernière affiche en date de l’UDC, représentant les trois conseillères fédérales voile accompagnées de citations misogines de Mahomet (la droite “conservatrice” jouant la carte du féminisme, il fallait vraiment qu’ils manquent d’arguments !), montrent bien que cette question des minarets n’est qu’un prétexte, un leurre grossier pour tenter, une fois encore, de monter les citoyens les uns contre les autres sur la base d’une querelle vidée de son sens. Le sens politique de cette stratégie est très clair, et elle n’est pas le propre de l’UDC. De nombreux partis à travers toute l’Europe ont trouvé dans l’islamophobie un fonds de commerce particulièrement rémunérateur, et ces partis – comme par hasard – sont presque tous engagés sur la ligne libérale, suivant ainsi le modèle américain jusque dans ses paranoïas et ses délires huttingtoniens. Il ne s’agit au fond que de la banale stratégie du bouc émissaire, qui vise à fédérer la communauté nationale qui se délite contre un ennemi commode fabriqué de toutes pièces pour la circonstance. Après le juif et le communiste, c’est aujourd’hui le tour du musulman d’incarner la cinquième colonne infiltrée dans notre société pour la subvertir.

Il est tout à fait vrai que le lien social s’effiloche, que l’amour de la patrie est aujourd’hui regardé d’un œil soupçonneux par la police de la pensée, que les valeurs traditionnelles sont battues en brèche par les marchands du temple et que l’identité nationale est l’objet de tous les contresens. Pourtant, on est en droit de se demander si l’Islam est responsable de cette situation déplorable. Albert Camus disait fort justement que mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Nous serions tentés d’ajouter que mal nommer son ennemi, c’est faire le jeu objectif de ce dernier.

Car l’islamophobie ambiante n’est qu’une stratégie du leurre, un rideau de fumée masquant les nuisances du véritable ennemi : le libéralisme. C’est l’individualisme jouisseur promu par la société de consommation qui est responsable du délitement des valeurs morales. Qui passe sur nos écrans, s’affiche sur nos murs et tente chaque jour de faire sa place dans nos préaux, Paris Hilton ou Mahomet ? Comme l’a relevé le socialiste Didier Berberat il y a quelques semaines lors d’un débat à Neuchâtel (en présence de Tariq Ramadan et de Dominique Baettig), si l’on doit légitimement avoir peur des symboles d’une nouvelle colonisation rampante, alors commençons par démonter les centaines de McDonald’s qui se sont imposés dans toutes les régions de notre pays ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois, ceux qui, dans les quartiers à forte présence immigrée, amènent le désordre, la violence et la délinquance, ne sont pas des musulmans en puissance – ce sont, au contraire, des “Américains en puissance”, shootés à la propagande télévisuelle de l’argent facile, du repli égotiste et du communautarisme.

C’est la logique libérale qui est derrière ce libre-échange qui affaiblit les nations et les réduit à l’état de coquille vide. Qui empiète sur la souveraineté des Etats-Nations et leur impose des politiques néfastes ? Le grand Califat ou bien les instances antidémocratiques de la gouvernance mondiale (OMC, FMI, UE) ? Qui est responsable de la misère du tiers-monde et pousse à l’immigration massive des peuples du Sud vers les pays du Nord ? Est-ce le fruit d’un complot ourdi dans une grotte pakistanaise ou bien le résultat de politiques néo-impérialistes menées par les pays occidentaux ?

Répondre à ces quelques questions, c’est comprendre que l’Islam est un faux problème. L’islamophobie est un symptome, et non un remède.

 

pour Unité Populaire, Theo Von Büren

mercredi, 02 décembre 2009

Washingtons Russland-Strategie: ein Trauerspiel

USA-Russia_gif_large.jpgWashingtons Russland-Strategie: ein Trauerspiel

F. William Engdahl / http://info.kopp-verlag.de/

Die Regierung Obama hat es in nicht einmal sechs Wochen fertiggebracht, in der amerikanischen Eindämmungsstrategie gegenüber Russland ein völliges Durcheinander anzurichten. Der jüngste Schritt in die falsche Richtung war die Entscheidung, Vizepräsident Joe Biden nach Warschau und Prag zu schicken, um dort zu versuchen, das Vertrauen wieder zu kitten, das einen Monat zuvor durch Obamas überraschende Entscheidung, auf die Raketenabwehr in den beiden Ländern zu verzichten, erschüttert worden war. Russland macht sich das politische Chaos in Washington natürlich ohne Zögern zunutze. Immer mehr sieht es so aus, als fuchtelten die Vereinigten Staaten ohne klare strategische Ausrichtung um sich, ob in Afghanistan, im Irak, in Südamerika, in Asien oder jetzt in Zentraleuropa. Viele sprechen schon davon, hier »übernehme« sich ein »Imperium«. So oder so verblasst Washingtons Magie ganz rapide.

In den acht Jahren der Präsidentschaft Bush war die Politik Russland gegenüber klar und eindeutig. Washington hat die NATO in Richtung Osten erweitert und alle Mitgliedsländer des ehemaligen Warschauer Pakts einbezogen. Sowohl in Georgien als auch in der Ukraine wurde per Farbenrevolution ein Regimewechsel erzwungen und eine Regierung an die Macht gehievt, die Washington und der NATO freundlich gesinnt war. Als letzten Coup hatte Präsident George W. Bush Anfang 2007 die Stationierung von Raketen in Polen und den Aufbau hochmoderner Radaranlagen in Tschechien angekündigt. Washington war entschlossen, die einzig verbliebene Atommacht zu zersplittern, die eine Bedrohung für ihre Full Spectrum Dominance – die völlige militärische Beherrschung der ganzen Welt – darstellte. Mit Recht protestierte Moskau, dies bedeute für Moskau eine ernste Bedrohung und habe mit dem angeblichen Schutz vor iranischen Raketenangriffen nicht das Geringste zu tun. Das war vollkommen richtig.

Vielleicht, weil er sich davon aus Moskau Unterstützung für den Druck auf den Iran erhoffte, hat Präsident Obama im September überraschend angekündigt, die USA würden auf den Aufbau des geplanten Raketenschilds in Polen und Tschechien verzichten. Durch diese Nachricht wurde nun aber wiederum in den Augen der Osteuropäer die Glaubwürdigkeit der amerikanischen Sicherheitszusagen erschüttert. Die frühere tschechische Regierung von Ministerpräsident Mirek Topolánek, der die Zukunft seiner Regierung an die Unterschrift unter das höchst unpopuläre Raketenabkommen mit Washington gebunden hatte, wurde nach einem verlorenen Misstrauensvotum abgelöst. Der wegen ihrer Unterstützung für das Verteidigungsabkommen mit den USA nicht gerade beliebten Übergangsregierung des neuen Premierministers Jan Fischer wird jetzt durch Obamas überraschendes Umdenken der Boden entzogen. Topoláneks Regierung hatte der Stationierung der amerikanischen Radaranlagen gegen den Widerstand breiter Bevölkerungskreise und der parlamentarischen Opposition zugestimmt. Ohne diese Entscheidung wäre es wohl nicht zu dem Misstrauensvotum gegen Topolánek gekommen.

Am 23. Oktober gab der ehemalige tschechische Premierminister eine Erklärung ab, in der er US-Vizepräsident Biden aufforderte »die Gründe [darzulegen], die die Regierung Obama bewogen haben, die Radaranlagen in der Tschechischen Republik nun doch nicht zu errichten«. Angesichts von Obamas Entscheidung dränge sich die Frage auf, »ob sich die Vereinigten Staaten als Gegenleistung für bessere Beziehungen zu Russland aus Zentral- und Osteuropa zurückziehen wollen«.

 

Biden versucht, Polen und Tschechen zu beruhigen

Dass Obama jetzt Biden so kurz nach der Kündigung des ursprünglichen Abkommens mit einem neuen Angebot für eine abgespeckte Raketenabwehr nach Prag und Warschau geschickt hat, deutet auf eine ernstzunehmende politische Verwirrung in Washington hin. Wenn beabsichtigt war, dass Moskau sich als Gegenleistung vom Iran distanzierte, so ist es dazu nicht gekommen – die Beziehungen zwischen den beiden Staaten sind eher noch enger geworden.

 Jetzt hat Obama Polen und Tschechien durch Biden einen neuen Raketenabwehrplan angeboten. Polen solle dem Plan der Regierung Obama für ein »rekonfiguriertes« System in Europa zustimmen, in dessen Rahmen die Stationierung von zunächst see- und später auch landgestützten Raketenabwehrwaffen des Typs SM 3 vorgesehen sind. Nach dieser Vereinbarung könnten in Polen SM-3-Abfangraketen zur Abwehr von Kurz- und Mittelstreckenraketen stationiert werden. Bei der Vorstellung dieses Kompromisses erklärte Biden vor der polnischen Presse: »Unser Raketenabwehrsystem gewährleistet die Sicherheit Europas, einschließlich Polens, angesichts einer wachsenden Bedrohung. Die USA wird mit dazu dem neuen System besser dazu gerüstet sein als mit dem alten.« Ja, Obama habe die Stationierung von Raketenabwehrsystemen in Polen und Tschechien ursprünglich damit begründet, sie dienten dazu, vom Iran abgeschossene Raketen abzufangen. Als Grund dafür, dass jetzt Bushs Plan für einen Raketenschirm aufgegeben wird, zitierte Biden neue geheimdienstliche Erkenntnisse, wonach die Reichweite der iranischen Raketen nicht bis Europa reichte; die zuvor geplanten Verteidigungssysteme seien deshalb unnötig. Moskau hatte jedoch stets darauf bestanden – und Bidens Äußerungen scheinen dies erneut zu bestätigen –, die Stationierung in Polen und Tschechien sei in Wirklichkeit direkt gegen Russland und die russische Atomstreitmacht gerichtet.

 

Osteuropas Vertrauen in Washington ist erschüttert

Trotz Bidens hastig vorbereiteter Osteuropa-Reise, bei der er seine Gesprächspartner davon überzeugen wollte, das geplante neue System sei sogar besser als das alte, ist das Vertrauen in die Verlässlichkeit der US-NATO-Partnerschaft schwer erschüttert. Der polnische Außenminister Radoslaw Sikorski, der zuvor als Verteidigungsminister das ursprüngliche Raketenabwehr-Abkommen mit der Regierung Bush ausgehandelt hatte, sagte kürzlich anlässlich eines Besuchs in Washington, Osteuropa brauche eine »strategische Aufmunterung« von Washington. Sikorski rief die USA dazu auf, die NATO müsse in der Region präsent sein, damit deren Wert für das Bündnis nach außen deutlich gemacht würde. Mit einem klaren sarkastischen Seitenhieb auf die derzeitigen Finanzschwierigkeiten der USA erklärte Sikorski bei einer Konferenz in Washington: »Wenn Sie es sich noch leisten können, brauchen wir eine gewisse strategische Aufmunterung.« Sikorski wünscht sich eine bedeutende amerikanische Truppenpräsenz in Polen als Garantie dafür, dass die USA sein Land auch in Zukunft verteidigen werden. Er betonte, im Augenblick seien ganze sechs US-Soldaten in Polen stationiert, während Russland und Weißrussland gerade eine Militärübung mit Hunderten von Panzern in der Grenzregion zu Polen abgehalten hätten. »Wenn Sie auf der einen Seite 900 Panzer und auf der anderen sechs Militärangehörige haben, wären Sie dann überzeugt?«, fragte er.

Anzeichen sprechen dafür, dass die ehemalige US-Außenministerin Condi Rice im August 2008 eine maßgebliche Rolle dabei gespielt hat, den georgischen Präsidenten Saakaschwili zu dem militärischen Angriff auf die Region Südossetien zu ermuntern. Dieser Angriff hat die westeuropäischen NATO-Mitglieder, allen voran Deutschland und Frankreich, dazu veranlasst, sich vehement gegen die von Washington geplante Aufnahme von Georgien und der Ukraine in die NATO zur Wehr zu setzen. Mehrere deutsche Vertreter haben hinter vorgehaltener Hand erklärt: »Wir werden nie wieder Krieg gegen Russland führen, und schon gar nicht zur Verteidigung von Georgien.«

Da nun über die geplanten Raketenabwehrsysteme in Osteuropa ein völliges Durcheinander besteht, hat Washingtons Glaubwürdigkeit in Europa einen neuen Tiefpunkt erreicht. Diese Runde geht eindeutig an Moskau.

 

Dienstag, 24.11.2009

Kategorie: Geostrategie, Politik

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Bilderberg benoemt Van Romuy tot eerste president van Europa

Bilderberg benoemt Herman Van Rompuy tot eerste president van Europa

http://www.n-sa.be/

Op donderdag 12 november 2009 sprak Herman Van Rompuy in het Hertoginnedal als premier van België een delegatie van de mysterieuze Bilderberggroep toe. De heren hadden honger en kwamen naar onze contreien afgezakt om er iets te eten. Exact een week later is Van Rompuy de allereerste president van Europa. Van toeval kan men niet spreken. Van Rompuy zou er zich in een toespraak ontpopt hebben tot fervente Europese voluntarist en voorstander van eigen Europese belastingen. Hij sprak er met heel wat lieden, waaronder Henri Kissinger, een oorlogsmisdadiger en beschermeling van de Rockefellers. Kissinger gaf al aan dat hijzelf bij de EU aandrong op het scheppen van een “Europese president”    Hij deed dat ludiek door te vragen : “Wie moet ik bellen als ik met Europa wil spreken?” Een andere aanwezige, Etienne Davignon, de man die Van Rompuy had uitgenodigd, vertelde hem doodleuk dat de invoering van de euro (één munt voor de EU) voortkwam uit de wil van Bilderberg.

vanrompuy.jpgHerman Van Rompuy sprak recent – letterlijk - over 2009 als het eerste jaar van de wereldregering. “2009 is het eerste jaar van globaal (wereld) regeren met de stichting van de G20 in het midden van een financiële crisis. De klimaatconferentie van Kopenhagen is een andere stap naar global management van onze planeet”.

Eén van de belangrijkste doelstellingen van het Verdrag van Lissabon was het scheppen van de post van Europese president en het wegvallen van het vetorecht van de lidstaten. Dit wil zeggen dat indien een lidstaat niet in de pas van de Bilderbergers wenst te lopen, deze staat tegen haar zin de besluiten van de meerderheid moet uitvoeren.

Eerst iets over Bilderberg. Al sinds zijn oprichting in 1954 onder leiding van de Nederlandse prins Bernhard hangt er een waas van mystiek rond de groep. Met een bilaterale vergadering in het Bilderberghotel in Oosterbeek nabij Arnhem hoopte Bernhard de machtigen der aarde samen te krijgen. De vergadering had vooral tot doel de relaties tussen Europa en de VS te verbeteren. West-Europa kende een groeiend anti-Amerikanisme. Jozef Retinger was één van de medestichters. Hij overtuigde prins Bernhard en de Belgische toenmalige eerste minister Paul Van Zeeland om de transatlantische as met de VSA te promoten. Beiden stemden toe.

Sindsdien komt de conferentie één keer per jaar bijeen, telkens op een andere locatie in Europa, Turkije of de VSA. Twee constanten tekenen zich daarbij af. Ten eerste: de deelnemerslijst - tientallenwereldleiders, topondernemers, royals, hooggeplaatste ambtenaren en academici - oogt steevast indrukwekkend. En ten tweede: de inhoud van de conferenties wordt nooit openbaar gemaakt. Bilderberg koestert zijn privékarakter.  Men zou voor minder. Gelukkig bestaan geheimen niet meer vanaf het moment dat drie personen iets weten. Er lekt dus wel één en ander uit. Sommige lekken zijn echter in scène gezet.

De lijst van de deelnemers houdt o.a. volgende namen in: Henry Kissinger, David Rockefeller, Bill Clinton, Paul Wolfowitz, voormalig Fiatbaas Gianni Agnelli, bankier Edmond de Rotschild, Romani Prodi, Helmut Kohl, José Luiz Zapatero, koningin Beatrix, prins Willem-Alexander, Jan-Peter Balkenende, Mat Herben (Lijst Pim Fortuyn en persoon waarmee het Vlaams Belang samenwerkt), Fritz Bolkestein, Wim Kok, Neelie Kroes, Jaap de Hoop Scheffer, prins Filip, André Leysen, Jean-Luc Dehaene, Wilfried Martens, Guy Spitaels, Guy Verhofstadt, Anne-Marie Lizin, Maurice Lippens, Willy Claes, prins Charles van Engeland, koning Juan Carlos (Spanje), Donald Rumsfeld, Colin Powell, George Soros, Alan, Greenspan, Hillary Rodham (Clinton), José Manuel Barosso, Gordon Brown en George Bush Junior en Senior. Allen werden ze opgemerkt op één of meerdere Bilderbergbijeenkomsten. De CIA is ook vast vertegenwoordigd overigens. Deze lijst is maar een zeer korte opsomming, een meer uitgebreide lijst kan iedereen op het net terugvinden.

Zijn geheim karakter heeft Bilderberg al sinds het begin veel kritiek opgeleverd. Criticasters zien in de geheime vergaderingen een complot tussen de internationale bankiers en hun vazallen. Ze vrezen plannen voor een dictatoriale wereldregering. Sommigen schilderen Bilderberg af als "schaduwregering van de wereld", als een geheime club waar het lot van ons allemaal wordt bepaald. Dit klopt niet helemaal. Er bestaan verschilllende organisaties (Bilderberg, CFR, Trilaterale Commissie, Club van Rome…) die in opdracht van een hiërarchisch hoger orgaan werken.

Bilderbergers zoals Etienne Davignon ontkennen met klem dat de leden aan machtspolitiek doen. “Ze observeren enkel de maatschappij”, liegt hij. Kenners schrijven Bilderberg wel flink wat reële macht toe. Eerdere conferenties speelden een sleutelrol bij de invoering van de euro, de Amerikaanse invasies in Kosovo (besloten in 1996) en Irak of de invulling van tal van prominente politieke posten. Onder meer Bill Clinton, Tony Blair en Romano Prodi kregen bij hun aanstelling tot president van respectievelijk de VSA, het Verenigd Koninkrijk en Italië de zegen van Bilderberg.

"Tuurlijk speelden de Bilderbergers een rol in de benoeming van Van Rompuy", beweert Tony Gosling. Vanuit geboorteplek Brighton voert de Brit, een ex-journalist, actief oppositie tegen de groep. "Reeds van bij het prille begin van de Europese Commissie oefent Bilderberg een sterke invloed uit op haar besluitvorming. Vooral het stuurcomité, met diplomatieke zwaargewichten als Henry Kissinger en Etienne Davignon, speelt daarbij een cruciale rol”, meent Gosling. "Oorspronkelijk waren de Bilderbergconferenties bedoeld als een soort trans-Atlantische vergadering om Europa bij de VSA te houden. Maar gaandeweg zag je de invloed van Bilderberg op de Europese Commissie toenemen. Achter de schermen regelde Bilderberg alle belangrijkste postjes. De lijst met Bilderbergfavorieten die uiteindelijk op een hoge post terechtkomen, wordt steeds langer." 

Speculaties die niet zomaar uit de lucht gegrepen zijn, zo leert een blik op de deelnemerslijsten van Bilderbergconferenties. In 1991 woont Clinton de conferentie in het Duitse Baden-Baden bij, één jaar later wordt hij voorgedragen als officiële Democratische kandidaat voor de Amerikaanse presidentsverkiezingen. In 1993 maakt Tony Blair zijn opwachting in Athene, één jaar later schopt hij het tot leider van zijn Labour Party. Het valt op dat partijen regelmatig met voor het grote publiek totaal onbekenden voor de dag komen en die voorstellen om bijvoorbeeld premier of president te worden. Mits goede propaganda en het “regelen” van verkiezingsresultaten wordt die onbekende figuur tot de leiding van het land verkozen.

Ook bij de Brit Lord George Robertson (secretaris-generaal van de NAVO in 1999), diens opvolger Joop de Hoop-Scheffer en de Luxemburger Jacques Santer (voorzitter van de Europese Commissie in 1995) springt de aanwezigheid op een Bilderbergbijeenkomst in het oog. "De tactiek die Bilderberg hanteert is overduidelijk", zegt Gosling. "Ze nodigen iemand uit, er vindt een wederzijdse beïnvloeding plaats en Bilderberg zorgt er nadien voor dat de persoon in kwestie een Europese topjob krijgt."

Onweerlegbare vermoedens over de invloed van Bilderberg op de reële beslissingspolitiek mogen dan wel door de leden steevast afgewimpeld worden, de reeks aan gasten die het na hun bezoek aan een Bilderbergconferentie tot cruciale spelers in de internationale politiek schoppen, oogt in elk geval indrukwekkend.

Ook nu weer steekt de invloed van Bilderberg op. De aanwezigheid van Herman Van Rompuy bij het Bilderbergdiner op Hertoginnedal en zijn verkiezing tot allereerste president van Europa lijkt hun reputatie van kingmakers alleen maar te bevestigen. "Ik vind het pervers dat Europa zelfs maar durft pretenderen dat er democratie heerst", fulmineert Gosling. "Dit is je reinste oligarchie." 

Daniel Estulin beschrijft in zijn boek “De ware geschiedenis van de Bilderberconferentie”de perverse plannen van deze sekte. Op papier (!) staan volgende “taken”:

doen verdwijnen van 2/3de van de mensheid (“onnuttige magen”), dwz 4 miljard mensen;

<!   één universele kerk;

één internationale identiteit;

     centrale beheersing van de mensheid;

<!--nulgroei (geen voorspoed meer);

<!--kunstmatig opwekken van crisissen;

<!--invoeren van totale controle over de mensheid via technologische snufjes

<!-invoeren van één wereldmunt (eerst drie wereldmunten : de dollar, de euro en de yen; nadien één “werelddollar” en uiteindelijk geen cash geld maar chipimplant en digitaal geld);

<!-ijzeren greep op het onderwijs;

<!-totale greep op buitenlandse en binnenlandse politiek;

<!-meer macht voor de UNO : stilaan wordt dit de officiële wereldregering die o.a . een werekldtaks heft;

<!-Uitbreiding NAVO tot wereldleger, zelfs met Rusland erbij;

<!-één internationaal gerechtelijk systeem;

<!-één wereldstaat die gehoorzame slaven beloont en rebellen uitroeit;

*Estulin schrijft dat de families Rothschildt en Rockefeller aanduiden wie aanwezig mag zijn.

Van Rompuy is op de hoogte van dit alles. Welke belangen hem drijven is een open vraag, maar hij is wel medeplichtig aan de opmars van de dictatuur van het internationale grootkapitaal. Met zijn pleidooi voor een Europese supertaks voor de Europese superstaat dient hij overduidelijk de belangen van de Bilderbergers.

Dat hij het haalt op die andere Bilderberger Tony Blair, heeft een oorzaak. Tony Blair kreeg als opdracht het invoeren van de euro in Groot-Brittannië. De euro is een opstapje naar het systeem van drie wereldmunten met als uiteindelijk doel de chipimplant, welke de EU bij elke burger ten laatste voorziet in... 2018! U zal zien dat de zaken nu zeer vlug zullen vorderen. Dankzij de weerstand van de Britten – het volk, welteverstaan - heeft Blair zijn taak niet kunnen uitvoeren. In de ogen van Bilderberg heeft Blair zwaar gefaald.

Van Rompuy wordt “uitverkoren” omdat hij een politieke plant is. Zelfs de media berichtten daarover. Hij heeft een “zeer laag internationaal profiel” maar is zeer loyaal aan zijn bazen. Hij beloofde o.a. het invoeren van een Europese luchtvaartbelasting, een Europese belasting op winkelproducten en een Europese belasting op brandstof, die allen rechtstreeks naar Brussel gaan. Valt het u ook op dat er bij de 27 Europese staten uiteindelijk geen enkele echte weerstand was? De oorspronkelijke Britse weerstand was gespeeld. Eens de hoofdbuit binnen – een superpost zoals Buitenlandse Zaken - gingen ze overstag. Een meerderheid van de 27 staats- en regeringsleiders, waaronder niet al te veel democratisch verkozen zijn, bereikten verassend snel een akkoord.

Herman van Rompuy heeft het charisma van een oude lavabo en is niet erg populair. Hij was niet verkozen tot eerste minister van België maar aangesteld. Deze man is nu óók NIET verkozen tot president van Europa maar aangesteld. Door Bilderberg. Het valt gewoon op hoe de media (ook in handen van Bilderbergers) deze marionet, die meer weg heeft van ET, de hemel in prijzen. We horen op bevel van de overheid allen blij te zijn. Eén van zijn oneliners is: “Wij bezweren als politici voortdurend dat we alles onder controle hebben, maar eigenlijk zijn wij machtelozer dan ooit. De eenvoudige waarheid is dat het ons ontsnapt, dat we er zeer vaak gewoon als toeschouwer bij staan. ”Hij geeft zonder schroom toe een marionet te zijn. Van wie ? Dat weet hij zelf beter dan wie dan ook : hij heeft deze rol eigenhandig gekozen. Hopelijk gaat Herman net als zijn spiegelbeeld ET naar verre planeten reizen en komt hij nooit meer terug. De werkelijkheid is echter bedroevender. George Orwell is een visionair.

Kris Roman

N-SA-coördinator Buitenlandse Contacten en Geopolitieke Denktank "Euro-Rus"

 

Bronnen :

De kranten

Daniel Estulin : “De ware geschiedenis van de Bilderberconferentie”;

Gerard Aalders : De Bilderberg Conferenties;

Marcel Messing : “Worden wij wakker ?”;

George Orwell : “1984”

Keine Minarette

bild4.jpgKarlheinz WEISSMANN / http://www.sezession.de/
Keine Minarette

In der Schweiz sollen keine Minarette mehr gebaut werden, so die Entscheidung der Volksabstimmung vom vergangenen Sonntag. Wohl gemerkt, es geht nicht um ein Verbot von Moscheen oder der Ausübung islamischer Religionspraxis, sondern nur darum, daß die Errichtung jener Türme unterbleibt, die man als Triumphzeichen des Islam verstehen kann, die in der Vergangenheit auch an gewaltsam entweihten und für den moslemischen Gottesdienst umgewidmeten Kirchen gebaut wurden.

Was an dem Vorgang noch interessanter ist als die Sache selbst, sind die Kommentare aus der politisch-medialen Klasse. Der Unmut scheint flächendeckend, sieht man ab von den Initiatoren der Schweizerischen Volkspartei (SVP), die ihre Genugtuung kaum verbergen, ist alles von der Fatalität des Entscheids überzeugt. Die Schweizer Grünen erwägen den Gang zum Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte, um den eigenen demos zu verklagen, die Sprecherin der Berner Regierung sieht diplomatische Schwierigkeiten voraus, die Wirtschaft fürchtet ökonomische Einbußen.

Bei allen Äußerungen derselbe Tenor: die Masse sei offenbar zu wenig aufgeklärt. Die kleine Zahl von etwa 400.000 Muslimen biete keinen Anlaß für Überfremdungsängste, die meisten seien gut integriert, außerdem gebe es keinen echten Zusammenhang mit der insgesamt hohen Ausländerzahl in der Schweiz.

Es fällt den Mächtigen schwer, ihre eigene Fehleinschätzung – allgemein war mit der Ablehnung der SVP-Initiative gerechnet worden – zu begreifen. Das wiederum hat mit Ignoranz zu tun:

- gegenüber der Tatsache, daß es selbstverständlich Gründe gibt, Anfängen zu wehren, vor allem wenn man als Schweizer einen Blick über die Grenzen wirft;
- gegenüber dem nicht nur hier, sondern auch in anderen Zusammenhängen deutlichen Widerwillen der Schweizer angesichts der Regeln politischer Korrektheit;
- gegenüber dem Sachverhalt, daß es in der Schweiz auf Grund einer echten, jahrhundertealten Demokratie ein tiefes Mißtrauen angesichts der Bevormundung durch die Intelligenz gibt
- und gleichzeitig eine sehr präzise Vorstellung davon, was Demokratie ihrem Wesen nach ist: Herrschaft des Volkes, für das Volk und durch das Volk,
- was notwendig ein Volk voraussetzt, das nicht mehr vorausgesetzt werden kann, wenn man nur noch Bevölkerung hat, sprich: ein Konglomerat von einzelnen.

Daß Volk im eigentlichen Sinn eine ziemlich konservative Größe ist, lehrt alle Erfahrung und macht auch das Bedürfnis von Linken und Liberalen verständlich, es abzubauen und Demokratisierung nicht zu dulden, wenn die zu unerwünschten Ergebnissen führt. Das war so im Fall der dänischen oder des irischen „Nein“ zum Lissabon-Vertrag, das ist so im Fall des schweizerischen Votums gegen die Minarette und das wäre so im Fall einer deutschen Abstimmung über den EU-Beitritt der Türkei, Abschiebung krimineller Ausländer, Todesstrafe für Kinderschänder.

mardi, 01 décembre 2009

Van Rompuy face aux Turcs

dimanche, 29 novembre 2009

La clave, la funcion que EE.UU. da a sus bases en Colombia

La clave, la función que EE.UU. da a sus bases en Colombia

Los documentos del Pentágono se han ocultado para difundir sólo algunas reacciones. Chávez habla de guerra, Brasil propone un monitoreo internacional de la frontera, que Uribe se comprometa a limitar en Colombia a la Fuerza Aérea norteamericana… son distracciones intencionales del problema.

Los objetivos que persigue USA en Colombia están en “Estrategia suramericana. Libro Blanco, Comando de Movilidad Aérea (AMC)”, que se publicó en la página oficial del Comando Sur, y en un documento que el Departamento de la Fuerza Aérea envió al Congreso estadounidense. (1) No puede haber dudas sobre ellos.

En ese informe de la Fuerza Aérea de Estados Unidos se afirma:


La base militar de Palanquero en Colombia “garantiza la oportunidad para conducir operaciones… por toda América del Sur”. Palanquero “nos da una oportunidad única para las operaciones de espectro completo en una subregión crítica en nuestro hemisferio, donde la seguridad y estabilidad están bajo amenaza constante de las insurgencias … (y) los gobiernos anti-estadounidenses… “. “Su ubicación central está dentro del alcance de las áreas de operaciones… en la región… La intención es… mejorar la capacidad de EE.UU. para responder rápidamente a una crisis y asegurar el acceso regional y la presencia estadounidense… Palanquero ayuda con la misión de movilidad porque garantiza el acceso a todo el continente de Sudamérica con la excepción del Cabo de Hornos…”… “… también incrementará nuestra capacidad para conducir operaciones de Inteligencia, Espionaje y Reconocimiento … y aumentará nuestras capacidades de realizar una guerra expedita.”

Estos objetivos regionales se encuadran en su estrategia de imperio global. “El Secretario de la Defensa (Donald Rumsfeld) postuló entonces (2002) que Estados Unidos debería sostener su proceso de transformación militar a partir de la premisa de que las guerras del Siglo XXI requerirían un incremento en las operaciones económicas, diplomáticas, financieras, policiacas e inteligencia, al igual que en operaciones militares abiertas y encubiertas;… la formación de alianzas donde la misión a llevar a cabo debe ser la que en última instancia determine la formación de la misma; el desarrollo de acciones preventivas, llevando la guerra hasta donde se encuentre el enemigo; llevar a la percepción del enemigo que Estados Unidos está dispuesto a utilizar cualquier medio o fin para derrotarlo…; la importancia que juegan las operaciones de tierra y el incremento en las campañas aéreas; y finalmente, informar al país lo que Estados Unidos hace.” (2)

Siguiendo esa política informada, Estados Unidos realiza sus operaciones de espectro completo en Sudamérica. La instalación de siete bases en Colombia; la negociación de bases en Panamá; la campaña de desprestigio contra el presidente Chávez; el apoyo diplomático, económico, militar, mediático a los golpistas de Venezuela, Bolivia, Nicaragua, Honduras; el financiamiento a los partidos opositores en los países del ALBA; el bloqueo e intento de desestabilización a Cuba; la participación en golpes de estado que blanquea después con elecciones manipuladas, como estaba planificado en Venezuela en el golpe del 2002 y se prepara ahora en Honduras; la infiltración de paramilitares colombianos en Venezuela; la alianza con políticos narcoparamilitares…

Esta finalidad evidente es denunciada con fuerza por determinados gobiernos latinoamericanos.
El presidente Chavéz es muy claro. Las bases representan una amenaza para toda la región y directamente para Venezuela. “Esas son bases de inteligencia, en primer lugar de espionaje, desde las cuales se van a planificar invasiones, bombardeos, se van a planificar actos de guerra en nuestras propias narices, ellos van a planificar aquí, al lado, cómo bombardearían Caracas, cómo lanzarían sus bombas sobre puntos neurálgicos venezolanos, sobre las refinerías, sobre las líneas de transmisión eléctricas (…) sobre la represa del Guri, sobre los puestos de mando de la Fuerza Armada, ellos van a planificar la manera cómo aspirarían a neutralizar nuestros aviones de combate”, advirtió y llamó a militares y civiles a prepararse para una guerra.

El presidente Evo Morales rechaza las bases del imperio en Colombia porque dice son para controlar, derribar gobiernos democráticos y saquear los recursos naturales de Latinoamérica. En Bolivia las reservas para 150 años de gas, de hierro para 85 años y quizás el litio. Ante el peligro Morales ordenó la compra de armas en Rusia.

El presidente Daniel Ortega de Nicaragua sostiene que las bases son enclaves de guerra que amenazan a todos los pueblos del continente. Recordó que la norteamericana en Palmerola, Honduras, les sirvió para hacerle la guerra a Nicaragua en los años 80, la base que usaron para el secuestro del presidente Manuel Zelaya.

Fidel Castro escribe que el acuerdo firmado por Uribe equivale a la anexión de Colombia a Estados Unidos, es una amenaza para los países de Centro y Sudamérica y pretende enviar a los colombianos a luchar contra sus hermanos bolivarianos y del ALBA.

Ecuador y Brasil en cambio no consideran los documentos oficiales norteamericanos.

El Parlamento de Ecuador rechaza las bases pero débilmente pide a USA la garantía de no utilizar sus fuerzas contra otras naciones de la región. Su ministro de defensa, titular del Consejo de Defensa de Unasur, quiere que este organismo insista en pedir una cumbre con Obama para que explique la presencia de sus tropas en las siete bases.

El presidente de Brasil declara que confía en la palabra de Uribe y Obama si queda garantizado que las operaciones de las bases son para cuidar sólo problemas internos de Colombia.

Otros gobiernos regionales más bien prefieren guardar silencio.

La gente que maneja el poder en Estados Unidos sabe que la crisis estructural del capitalismo significará el derrumbe del orden actual y se prepara para controlar en su provecho los recursos de la Tierra. Las siete bases son parte de ese objetivo.

Pero la historia no se detiene y hay gobiernos y pueblos dispuestos a oponerse, como lo hacen hoy fuera de la región los iraquíes, afganos, pakistaníes, palestinos, iraníes, para construir de otro modo el mundo.

Rómulo Pardo Silva

Notas
1 Programa de Construcción Militar. Año Fiscal 2010. Presupuesto. Datos de Justificación entregados al Congreso. Mayo 2009. Ver Eva Golinger http://www.centrodealerta.org/documentos_desclasificados/traduccion_del_documento_de.pdf
2 Ver Alejandro Torres Rivera http://www.rebelion.org/noticia.php?id=95210

Extraído de Mal Publicados.

~ por LaBanderaNegra en Noviembre 18, 2009.

Kapitalistische Amokfahrt

capitalistes.jpgKapitalistische Amokfahrt

Claus WOLFSCHLAG - Ex: http://www.sezession.de/

Die neue schwarz-gelbe Bundesregierung scheint nur noch ein Allheilmittel gegen den Zusammenbruch der Staatsfinanzen und des sozialen Sicherungssystems zu kennen: „Wachstum“. Er sei die beste Antwort auf die Belastung der Haushalte und Sozialversicherungen. Nicht anders dachte und argumentierte die schwarz-rote Regierung.

Wie an einen Strohhalm klammern sie sich alle an die Hoffnung, dass bald die Konjunktur anspringe und dann alles wieder so werde wie zuvor in 60 Jahren Bundesrepublik. Man muß kein Wirtschaftsexperte sein, um skeptisch zu sein. Ökonomen haben vorgerechnet, dass das anvisierte Wachstum für einige Jahre stramme chinesische Raten von 7 Prozent betragen müßte, um überhaupt einen nennenswert schuldentilgenden Effekt erreichen zu können. Die gegenwärtige Politik grenzt angesichts solcher Zahlen an Illusionismus und ist eine Amokfahrt. Und von analytischen Köpfen wie dem Neomarxisten Robert Kurz wird denn auch die gegenwärtige Ruhe als Scheinerholung charakterisiert. Die Krise sei keine konjunkturelle, sondern eine strukturelle des Kapitalismus.

Zu den Schattenseiten unseres Wirtschaftssystems gehört die Okkupation des Denkens, etwa wenn die Lebensqualität mit der Anhäufung materieller Güter gleichgesetzt wird. Der Vermehrung materiellen Reichtums steht nämlich eine erschreckende Verarmung auf anderen Feldern gegenüber. Die Schattenseiten sind dem System strukturimmanent. Der durch die Zinsvergabe in Gang gesetzte Zwang zum Wachstum zwingt innerhalb der Betriebe zu ständigen Innovationen und Rationalisierungen. Das heißt:

- es muß immer mehr produziert und erwirtschaftet werden, um die Investitionskosten und bedrohlichen Zinsen abzubezahlen und zugleich einen eigenen Ertrag erwirtschaften zu können. Dadurch wachsen aber auch die Müllberge;
- es muß immer mehr Altes vernichtet werden, um für vermarktbares Neues Platz zu schaffen. Das kann man beispielsweise bei den Flächenabrissen chinesischer Altstädte sehen, die durch riesige Trabantenstädte ersetzt werden. Grundbesitzer, Architekten, Politiker und Bauspekulanten reichen sich die Hände;
- es müssen stets Arbeitnehmer wegrationalisiert werden, um die Produktionskosten zu verringern. Dadurch wächst aber auch das Heer derjenigen, die sich nicht mehr selbständig ernähren können.
- Das Neue ist die heilige Kuh. Neue Produkte schaffen den Wachstum, den der Kapitalismus braucht. Das Bedürfnis für dieses Neue mußn bei den möglichen Kunden erst geweckt werden. Die Werbeindustrie produziert Images von Waren, über deren Konsum man scheinbar „Anerkennung“ oder „Liebe“ erhalten würde, und verstopft mit Filmclips, Pop-Ups, Flugzetteln oder Großplakaten Augen und Ohren der Menschen.

Der Kapitalismus ist also wie ein immer heißer laufender Motor, den man nicht abstellen kann. Und dieser Motor verschlingt auch alles, was in den Jahrhunderten vor ihm an Tradition gewachsen ist, da nunmehr nur noch Preis und Ertrag zählen. Menschen werden über Kontinente verschoben, weil sie billiges Arbeitsmaterial darstellen (das wird dann werbetechnisch als „multikulturelle Bereicherung“ verkauft). Alte Baukunst wird durch moderne Standardware ersetzt.

Das war übrigens ja die Ursache des Siegeszuges der Bauhaus-Moderne. Sie war kostengünstig herstellbar, normierbar, global einsetzbar. Fernsehsender liefern der Jugend den letzten Schund, wenn dies nur den nötigen Profit verspricht. Der Motor dieser kapitalistischen Wirtschaft ist, bei aller materieller Erfolgsgeschichte, ein gewaltiges kulturelles Zerstörungswerk.

Alles ist diesem Wahn nach Wachstum, der Gier nach dem „Immer mehr“ unterworfen. Gleichwohl, alles hat ein Ende. Auch wenn der Kapitalismus suggeriert hat, er sei der ewige Endzustand der Geschichte, unterliegt auch er Verfallsprozessen. Und diese liegen gerade in der Überhitzung seiner Kredit- und Wachstumsspiralen.

Die Hoffnung auf Rettung durch die Impulse der neuen IT-Technologie seit den 1980er Jahren war trügerisch, da diese Innovation – anders als die Automobilbranche – erstmalig mehr Arbeitsplätze zum verschwinden brachte, als neue schaffte. Eine weitere, die Konjunktur nachhaltige belebende technische Innovation ist nicht in Sicht. Die Wirtschaftskrise wird also nicht mehr verschwinden, sondern uns fortan dauerhaft begleiten.

Wird der Kapitalismus überleben wollen, wird ihm langfristig wohl nur die Option bleiben, neuen Konsumbedarf zu schaffen. Die Konsumkraft der für den Warenverkehr geöffneten „zweiten“ und „dritten Welt“ wird kaum ausreichen, um dieses Dilemma zu verbessern. Der hiesige Staat wird sich zudem durch die Zerstörung der Sparvermögen seiner Mittelschichten zu entschulden versuchen, also mittels Inflation und eventueller Währungsreform.

Die Wirtschaft wird ohne die Zerstörung von Gütern also kaum wirklich starke Konsumanreize schaffen können. Dies aber würde in letzter Konsequenz heißen, daß wieder eine Situation geschaffen werden muß, die jener von 1945 nicht unähnlich wäre. Das heute noch unvorstellbare Bild eines Krieges, einschließlich massiver Zerstörungen, begleitet das schale Szenario jenes sich erneuernden Kapitalismus, der wie ein Phönix aus der Asche wieder auferstehen zu hofft. So könnten selbst asymetrische Bürgerkriegsszenarien von denjenigen, die heute von offenen Grenzen und gesteigerter Einwanderung billiger Arbeits- und Konsummigranten profitieren, mit Gelassenheit betrachtet werden, da sie später selbst daran noch zu verdienen hoffen.

samedi, 28 novembre 2009

Presseschau (4)

giornali_copy_1.jpgPresseschau (4)

Einige Links. Bei Interesse gerne anklicken...

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Bildung

Der Vorgang geistiger Formung, auch die innere Gestalt, zu der der Mensch gelangen kann, wenn er seine Anlagen an den geistigen Gehalten seiner Lebenswelt entwickelt. Gebildet ist nicht, wer nur Kenntnisse besitzt und Praktiken beherrscht, sondern wer durch sein Wissen und Können teilhat am geistigen Leben; wer das Wertvolle erfaßt, Sinn für Würde, Takt, Anstand, Ehrfurcht, Verständnis, Aufgeschlossenheit, Geschmack und Urteil erworben hat. Gebildet ist in einem Lebenskreis, wer den wertvollen Inhalt des dort überlieferten oder zugänglichen Geistes in eine persönlich verfügbare Form verwandelt hat.

(Der Neue Brockhaus in fünf Bänden, 4., neu bearbeitete Aufl., Wiesbaden 1968)

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Kommentar
Westerwelle muß Steinbach den Weg freimachen
Von Thomas Schmid
Die Blockade, die der deutsche Außenminister gegen die Vertriebenenpräsidentin Steinbach betreibt, ist falsch und muß enden. Zu Westerwelles Aufgaben gehört es, Deutschland im Ausland angemessen zu vertreten. Genau das tut er derzeit nicht. Zudem verstößt der FDP-Chef gegen liberale Prinzipien.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article5242069/Westerwelle-muss-Steinbach-den-Weg-freimachen.html

Zu Füßen oder an der Kehle
18. November 2009 – „Die Deutschen hat man entweder zu Füßen oder an der Kehle.“ An diesen Ausspruch Winston Churchills hat mich der Antrittsbesuch des Außenministers in Warschau erinnert. Ausgerechnet der Mann, der die Deutschen in ihren Bürgerrechten bestärken will, verweigert sie nun einer Bevölkerungsgruppe, deren Leid und Elend nach dem Krieg größer war als das jeder anderen.
http://www.sezession.de/9188/zu-fuessen-oder-an-der-kehle.html

Guidowski
Von Michael Paulwitz
„Was kümmert mich mein Geschwätz von gestern?“ Das mag sich auch Guido Westerwelle gefragt haben, als er heute morgen die „Frankfurter Allgemeine Zeitung“ auf den Tisch bekam. Die sorgt sich im Leitkommentar ernstlich um den Gedächtniszustand des deutschen Außenministers.
Herausgeber Berthold Kohler ist beim Googeln zur Westerwelle-Kampagne gegen Vertriebenenpräsidentin Erika Steinbach nämlich auf ein bemerkenswertes Focus-Interview des FDP-Chefs aus dem Sepetember 2003 gestoßen. Da kämpfte Westerwelle wie ein Löwe für Erika Steinbachs „Zentrum gegen Vertreibungen“ in Berlin. Kostprobe?
„Der Außenminister und der Bundeskanzler sollten bei unseren Nachbarn für Verständnis werben. Ich verstehe nicht, warum der Bundeskanzler und der Außenminister den Sorgen der Nachbarn nicht entgegentreten, sondern die Debatte noch unverantwortlich anheizen. Das Engagement für das Zentrum ist selbstverständlich alles andere als erzkonservativ und revanchistisch.“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5d2474075fd.0.html

Steinbach sollte in Bundesregierung
BERLIN. Der Präsidentin des Bundes der Vertriebenen (BdV), Erika Steinbach, ist ein Amt in der Bundesregierung angeboten worden. Nach Informationen der JUNGEN FREIHEIT hätte die CDU-Bundestagsabgeordnete Staatssekretärin im Wissenschaftsministerium werden können.
Offenbar lehnte Steinbach das Angebot ab, um nicht in den Ruch der Käuflichkeit zu kommen. Angesichts des Streits um die Besetzung des Beirats der Stiftung „Flucht, Vertreibung, Versöhnung“ hätte sich ein solcher Eindruck ansonsten aufgedrängt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5d2f0100871.0.html

Afghanistan-Besuch
Guttenberg-Hubschrauber reagierte auf möglichen Beschuß
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,661349,00.html

Türkischer Premier Erdogan
„Ein Muslim kann keinen Völkermord begehen“
Von Boris Kalnoky
Israels Verhalten gegenüber den Palästinensern im Gazastreifen hatte den türkischen Premier Recep Tayyip Erdogan im Januar noch wütend aufschreien lassen. Den wegen Kriegsverbrechen in Darfur mit Haftbefehl gesuchten sudanesischen Präsidenten Omar al-Baschir nimmt er hingegen in Schutz.
http://www.welt.de/politik/ausland/article5144277/Ein-Muslim-kann-keinen-Voelkermord-begehen.html

Gaddafis Skurrilitäten
200 geladenene Italienerinnen erhalten Islamunterricht
http://www.stern.de/panorama/gaddafis-skurilitaeten-200-geladenene-italienerinnen-erhalten-islamunterricht-1522373.html
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article1272222/Gaddafi-gibt-200-Frauen-Islam-Lektion.html

Kommentar
Es war falsch, Enke wie einen König aufzubahren
Von Thomas Schmid
Noch immer hat der Trauer-Tsunami, der nach dem Selbstmord von Robert Enke über Deutschland und Hannover ging, etwas Rätselhaftes. Die Trauer um die in Afghanistan gefallenen Soldaten bleibt in engen Grenzen und weithin privat. Irgendwie sind uns da vielleicht die Maßstäbe entglitten.
http://www.welt.de/sport/fussball/article5224524/Es-war-falsch-Enke-wie-einen-Koenig-aufzubahren.html

Lesenswerter Artikel aus dem Jahr 1999 zur Änderung des deutschen Staatsbürgerschaftsrechts ...
„Ein Staatsstreich des Parlaments“
Bonner Verfassungsrechtler Josef Isensee lehnt Einbürgerung ab
Die geplante Einführung der doppelten Staatsangehörigkeit bedeutet eine Geringschätzung des Grundgesetzes durch das Parlament, meint Josef Isensee. Mit dem Bonner Staatsrechtslehrer sprach Martina Fietz
http://www.welt.de/print-welt/article563971/Ein_Staatsstreich_des_Parlaments.html

Weltkrieg der Währungen
Der Yuan ist Chinas schärfstes Schwert
Von Daniel Eckert
China setzt seine Währung wie eine Waffe ein. Die Chinesen halten ihre Währung durch die Bindung an den Dollar künstlich niedrig. Damit verschaffen sie ihrer Wirtschaft enorme Wettbewerbsvorteile – auch gegenüber Deutschland. Doch die Strategie des billigen Yuan kann China noch schmerzhaft auf die Füße fallen.
http://www.welt.de/finanzen/article5255712/Der-Yuan-ist-Chinas-schaerfstes-Schwert.html

Springer: Freier Zugang zu Informationen ist kommunistisch
Verlagsboß ereifert sich auf Monaco Media Forum
http://www.golem.de/0911/71190.html

Rußland erstickt an radioaktivem Müll
http://bazonline.ch/ausland/europa/Russland-erstickt-an-radioaktivem-Muell/story/16367617

Info-Dienst, nicht parteigebunden
http://gesamtrechts.wordpress.com/

Bankfilialleiter nach Nazi-Vorwürfen suspendiert
Von Andrea Jedich, NDR Fernsehen Kiel
und Stefan Schölermann, NDR Info
Über Monate verfolgten NDR Reporter die Spur des „A.K. Busch“. Die Volks- und Raiffeisenbank Pinneberg hat den Leiter einer Filiale in Schenefeld suspendiert. NDR Reporter hatten herausgefunden, daß der Mann in dem Buch „Blutzeugen“ NS-Schergen ein Denkmal setzte. Der 36jährige räumte ein, der Autor zu sein. Er war wegen seiner Aktivitäten auch ins Visier des Hamburger Verfassungsschutzes geraten. Am Donnerstag teilte die Bank dem NDR schriftlich mit, daß der Mann mit sofortiger Wirkung vom Dienst freigestellt sei.
http://www.ndr.de/nachrichten/schleswig-holstein/banker112.html

Deutschland gedenkt seiner gefallenen Soldaten
Etwa zwei Millionen deutsche Soldaten fielen im Ersten Weltkrieg, mindestens 5,5 Millionen waren es zwischen 1939 und 1945. Seit 1919 gedenkt Deutschland an einem Sonntag im Jahr seiner Gefallenen. Während das Datum unter den Nationalsozialisten als Heldengedenktag jeweils im Frühjahr begangen wurde, wird den Gefallenen der Weltkriege seit 1952 immer zwei Sonntage vor dem ersten Advent am Volkstrauertag gedacht. Die JUNGE FREIHEIT erinnert mit einer Bildstrecke an die gefallenen deutschen Soldaten des Ersten und Zweiten Weltkrieges.
http://www.jungefreiheit.de/Volkstrauertag.675.0.html

Evangelische Kirche fordert Bekenntnis gegen Rassismus
SCHWERIN. Die evangelische Kirche in Mecklenburg-Vorpommern hat angekündigt, stärker gegen Rechtsextremismus in den eigenen Reihen vorzugehen. So sollen die Kandidaten für die Wahl der Kirchengemeinderäte in der Landeskirche Mecklenburg im kommenden Jahr eine entsprechende Erklärung unterschreiben.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5b4b516474e.0.html

Die Geister, die ich rief ...
„Shoah“-Regisseur beklagt sich über durchgeknallte deutsche Linke:
Antisemitismus in Hamburg
Regisseur Lanzmann „schockiert“ über Krawalle bei Israel-Film
Von Sebastian Hammelehle
Gewalttätige Demonstranten verhinderten in Hamburg die Vorführung eines Films über Israel – und sollen die Kinobesucher als „Judenschweine“ beschimpft haben. Jetzt hat sich der Regisseur Claude Lanzmann erstmals dazu geäußert: Ein derartiger Skandal sei weltweit einmalig.
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,661980,00.html#ref=nldt

Hessen
Gefahr durch Autonome
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36082&key=standard_document_38310971

Brandenburg
Gerd-Rüdiger Hoffmann
Streit um Stasi-Vergangenheit
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5227731/Neuer-Stasi-Fall-bei-Potsdamer-Linkspartei.html
http://www.maerkischeallgemeine.de/cms/beitrag/11658902/62249/Vorwurf-gegen-Gerd-Ruediger-Hoffmann-Stasi-Verdachtsfall-in.html
http://www.bz-berlin.de/archiv/war-kultursprecher-der-linken-im-schwalbe-bei-der-stasi-article644052.html
http://newsticker.welt.de/?module=dpa&id=23022770
http://www.rbb-online.de/nachrichten/politik/2009_11/Streit_um_Stasi-Vergangenheit_spitzt_sich_zu.html

Griechenland
Ausschreitungen in Athen
[Mal wieder ist in der deutschen Presse nur von „Menschen“ und „Personen“ die Rede; im Fernsehen wurde immerhin mal der Begriff „Autonome“ bemüht]
http://www.faz.net/s/Rub0D783DBE76F14A5FA4D02D23792623D9/Doc~E7B2CA392B0E14AF79B48ACB298DBA86E~ATpl~Ecommon~SMed.html
http://www.bild.de/BILD/news/telegramm/news-ticker,rendertext=10496496.html
http://www.dw-world.de/dw/function/0,,12356_cid_4902848,00.html

Sondergesetz Volksverhetzung
Nur für Verharmlosung des NS-Systems strafbar
[Das menschenverachtende Regime jener Zeit „hat für die verfassungsrechtliche Ordnung der Bundesrepublik Deutschland eine gegenbildlich identitätsprägende Bedeutung (sic !), die einzigartig ist und allein auf der Grundlage allgemeiner gesetzlicher Bestimmungen nicht eingefangen werden kann“.]
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5250647/Volksverhetzung-bleibt-strafbar.html
http://www.faz.net/s/RubD5CB2DA481C04D05AA471FA88471AEF0/Doc~E664FCBECFBC54F318E147FD5760190D5~ATpl~Ecommon~Scontent.html?rss_googlenews

Dietzenbach
„Antifa“ beim Ausländerbeirat
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/antifa-beim-auslaenderbeirat-532022.html

... und noch einmal aus Sicht der „Antifa“ ...
Dietzenbach
„Antifa“ beim Ausländerbeirat
http://antifako.blogsport.de/2009/11/17/antifa-besucht-sitzung-des-offenbacher-kreisauslaenderbeirates-vorsitzender-entzieht-sich-der-verantwortung/

Der „Rosa-Luxemburg-Umzug“ der „Autonomen“ ...
1800 demonstrierten zum 20. Todestag von Conny Weßmann in Göttingen
http://www.inventati.org/ali/index.php?option=com_content&view=article&id=1644:conny-demo-am-14112009
http://de.indymedia.org/2009/11/265796.shtml
http://www.goettinger-tageblatt.de/Nachrichten/Politik/Niedersachsen/Festnahmen-und-Verletzte-bei-Autonomen-Demo-in-Goettingen
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/20-jahre-spaeter-knallt-es-erneut/

Mai-Krawalle in Berlin
Steinewerfender Polizist bekommt Bewährung
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,662076,00.html
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36082&key=standard_document_38329811
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2009/11/18/frankfurter-polizist-als-steinewerfer-verurteilt.html

Der Nationalismus – ein Wahngebilde
von Wolfgang Nacken
[mit ausführlicher Diskussion]
http://blog.zeit.de/stoerungsmelder/2009/10/23/der-nationalismus-%E2%80%93-ein-wahngebilde_1650

Kein Abend für Daniel Cohn-Bendit
Von Götz Kubitschek
Vor wenigen Minuten hat in Frankfurt/Main eine große konservativ-subversive aktion (ksa) begonnen. Ziel ist eine Podiumsdiskussion zum Integrationskonzept der Stadt Frankfurt, an der Daniel Cohn-Bendit (Alt-68er) und Armin Laschet (Integrationsminister NRW) teilnehmen. Und wir halt auch.
Die Aktion trifft Wirklichkeitsverweigerer ersten Ranges, das haben wir in mehreren Beiträgen über die Ausländerproblematik und die Gewalt gegen Deutsche inhaltlich ausgeführt.
http://www.sezession.de/9220/kein-abend-fuer-daniel-cohn-bendit.html#more-9220

Sechste ksa in Frankfurt – „Wo ist Sarrazin?“
In Frankfurt findet zur Zeit die 6. Konservativ-subversive aktion (ksa) statt. Die Dementi auf Sezession.de und auf Politically Incorrect waren lediglich Finten, da bereits am Vormittag auf diversen Internetseiten Informationen über die Aktion publik gemacht wurden.
Rund 25 Aktivisten sind in Frankfurt am Main bei einer Diskussionsveranstaltung zum Thema Integration. Von BlaueNarzisse.de sind ein halbes Dutzend Leute vor Ort.
http://www.blauenarzisse.de/podcast/index.php?id=1438

Konservativ-subversive Aktion stört Veranstaltung mit Cohn-Bendit
FRANKFURT/MAIN. Die Konservativ-subversive Aktion (KSA) hat am Donnerstagabend eine Podiumsdiskussion zum Thema „Aufgaben für die Integrationspolitik“ in Frankfurt gestört. An der Veranstaltung hatten unter anderem der Europaabgeordnete der Grünen, Daniel Cohn-Bendit, und der Integrationsminister von Nordrhein-Westfalen, Armin Laschet (CDU) teilgenommen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5e1d3d31217.0.html

6. KSA erfolgreich
Heute abend ist in Frankfurt/Main die 6. KSA angelaufen: Ziel war eine Podiumsdiskussion zum Integrationskonzept der Stadt Frankfurt, an der u.a. Alt-68er Cohn-Bendit und Laschet teilnahmen. Und wir halt auch, schreibt Kubitschek auf Sezession.de.
Gegen 20.30 Uhr skandieren die etwa 25 Mitglieder der KSA „Wo ist Sarrazin?“. Cohn-Bendits Bild von einer multikulturellen Gesellschaft entspricht nicht der Realität, machen die KSA-Aktivisten deutlich – nicht Bendit und andere Politiker müssen die desaströse Einwanderungs-Politik ausbaden, sondern die Jugend in Deutschland.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=17586

Linke reingelegt
In Frankfurt findet zur Zeit die 6. konservativ-subversive aktion (ksa) statt. Die Dementi auf Sezession.de und auf Politically Incorrect waren lediglich Finten, da bereits am Vormittag auf diversen Internetseiten Informationen über die Aktion publik gemacht wurden. Die Blaue Narzisse hat Bilder und News von der ksa ...
http://www.pi-news.net/2009/11/linke-reingelegt/

konservativ-subversive aktion bringt Cohn-Bendit in Bedrängnis
Harmlos und nett: Die Integrationsdezernentin der Stadt Frankfurt, Nargess Eskandari-Grünberg, begrüßt den „lieben“ Daniel Cohn-Bendit und direkt an seiner Seite Armin Laschet (CDU). Moderator Volker Zastrow weiß nicht so recht, was er sagen soll, und erzählt vom Klavierspielen. Er will eine gemütliche Diskussion einläuten. Eskandari-Grünberg indes wünscht sich „freie Meinungsäußerung“ und diese kommt dann auch gleich: Die konservativ-subversive aktion (ksa) um Götz Kubitschek und Felix Menzel ergreift das Wort und skandiert: „Wo ist Sarrazin?“
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/aktuelles/1147-konservativ-subersive-aktion-bringt-cohn-bendit-in-bedraengnis

Versucht die Presse, die ksa jetzt totzuschweigen?
Die gestrige ksa in Frankfurt war ein voller Erfolg. Wir haben bereits darüber berichtet, daß sich die Pressefotografen auf uns gestürzt haben. In etablierten Online-Medien ist aber bisher nichts über die Aktion erschienen.
Ein Antifant hat nun auf einer Website folgendes ausgeplaudert. (...)
http://www.blauenarzisse.de/podcast/index.php?id=1439

Der Deutsche als Opfer
Von Götz Kubitschek
Im August dieses Jahres wurde in Schöppingen, einer Gemeinde im Norden Nordrhein-Westfalens, der 18jährige Kevin erstochen. Die Ursache für die tödliche Messer-Attacke ist nach wie vor unbekannt. Ging der Tat ein Streit voraus, eine Auseinandersetzung, die vielleicht auch schon einige Tage oder Wochen zurücklag? Kannte der Täter sein Opfer oder lief es ihm zufällig und zu einem verhängnisvoll falschen Zeitpunkt über den Weg?
Fest steht, daß Kevin auf dem Nachhauseweg von einer Feier in einem nahe gelegenen Park auf seinen Mörder traf, der mehrfach auf ihn einstach und dann floh. Das schwerverwundete Opfer schleppte sich zurück zur Feier und brach dort zusammen. Ein Notarzt versuchte zu reanimieren. Die Rettung schlug fehl, Kevin starb. Der Täter wurde im Zuge der eingeleiteten Fahndung an der Tür des Schöppinger Asylbewerberheims festgesetzt. Kevin war Deutscher, präzise ausgedrückt: ethnischer Deutscher. Der Täter ist ein Asylbewerber.
http://www.sezession.de/9209/der-deutsche-als-opfer.html

Bonn-Bad Godesberg
Zwei Welten: Mit Schlagring gegen Elite-Schüler
[Auszug: „Ich wage mich abends nicht mehr dorthin, das ist mir zu gefährlich geworden.“ Der 17 Jahre alte Bonner Gymnasiast meidet den südlichen Stadtbezirk Bad Godesberg, seinen Namen will er lieber nicht nennen. „Die ‚Kanaken‘ warten nur darauf, einen abzuziehen.“ Verhältnisse wie in der Bronx, Neukölln oder Pariser Vorstädten sind es nicht – aber „BadGo“ ist für viele zu einem „NoGo“ geworden. Nach dem Regierungsumzug vor zehn Jahren hat sich das Bild rasant gewandelt. Der einst beschauliche Kur- und Diplomatenort droht wegen Jugendgewalt und Gangs in Verruf zu geraten.]
http://www.evangelisch.de/themen/gesellschaft/zwei-welten-mit-schlagring-gegen-elite-schueler5542

Offenbach
Überfall auf Busfahrer
http://www.deaf-deaf.de/presse/polizei/10912-pressebericht_des_polizeipraesidiums_suedosthessen_vom14112009.html
http://www.ad-hoc-news.de/fahrgaeste-wiederholung-vom-samstag-busfahrer-waehrend--/de/Polizeimeldungen/20707177
[hier ohne Hinweis auf das „südeuropäische“ Aussehen der Täter]


Angst vor Amoklauf
Angriff auf Lehrerin löst Panik an Hauptschule aus
Zwei Schüler haben mit ihrem Angriff auf eine Lehrerin in Nordrhein-Westfalen einen Großeinsatz der Polizei ausgelöst. Die Schule wurde aus Angst vor einem Amoklauf geräumt. Der Haupttäter war zuvor wegen verbaler Drohungen vom Unterricht suspendiert worden. [Laut RTL Aktuell handelt es sich bei den Tätern um einen Ismael K. und einen Yusuf M.]
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,662090,00.html

Hier das Video mit dem RTL-Bericht ...
Brutaler Angriff auf Lehrerin: Zwei Jugendliche gefaßt
http://www.rtl.de/rtlaktuell/rtl_aktuell_videoplayer.php?article=34202&pos=6

Deutschland
Viele Türken fühlen sich unerwünscht
In Deutschland lebende Türken orientieren sich stärker an türkischen als an deutschen Werten. Kein Wunder, fühlen sich doch 45 Prozent hierzulande unerwünscht.
http://www.focus.de/politik/deutschland/deutschland-viele-tuerken-fuehlen-sich-unerwuenscht_aid_455645.html

Verständnis im Parkhausmordprozeß
Mit 36 Messerstichen (!) metzelte der 41jährige Suat G. seine Ex-Freundin nieder, nachdem er die Scheibe des Autos eingeschlagen hatte, in dem sich Nicole B. angsterfüllt eingeschlossen hatte. Gestern wurde das Plädoyer der Staatsanwaltschaft gehalten. Die geht nicht mehr von Mord, sondern voller Verständnis für den als Gewalttäter bekannten Killer von „Totschlag“ aus und forderte neun Jahre.
Vielleicht hatte Suat ja nur den Dialog gesucht und spontan zugestochen, als Nicole sich weigerte …
http://www.pi-news.net/2009/11/verstaendnis-im-parkhausmordprozess/

Der Präzedenzfall von Dresden (III)
Von Thorsten Hinz
Ich packe gerade die Presseberichte über den Fall der getöteten Ägypterin Marwa el-Sharbini zusammen, darunter die Artikel von Gisela Friedrichsen und Sabine Rückert, die Gerichtreporterinnen vom Spiegel und der Zeit, die ich eigentlich sehr schätze. Deshalb ein letzter Blick aus einer anderen Perspektive auf diesen Fall.
Ich finde, daß die Berichterstattung komplett versagt hat. Vor allem hat sie sich keine Mühe gegeben, die Stummheit des Täters Alex W., seine Autoaggressivität, seine Selbstverletzungen während des Prozesses zu ergründen. Banale Erklärungen wie „Verstocktheit“ oder „Fanatismus“ mußten ausreichen.
Dabei drängen sich Parallelen zu Dramenfiguren von Gerhart Hauptmann auf. In ihnen toben Orkane, für die sie aber keine Sprache haben. Sie gestikulieren, stammeln, schreien, weinen, sie würgen zusammenhanglose Wortbrocken heraus, sie ersticken beinahe daran, nehmen sich am Ende das Leben oder erwürgen – wie die Kindsmörderin Rose Bernd – ihr Neugeborenes.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M57acc30968e.0.html

„Jugendliche“ randalieren in Berg Fideler Kirche
Unbekannte Jugendliche im Alter von 15 bis 17 Jahren, 1,65 bis 1,67 Meter groß, mit dunklen, gegelten Haaren, gekleidet in Jacken und Jogginghosen – mit anderen Worten „Südländer“ – randalierten am Sonntag nachmittag in einer Kirche in Münster-Berg Fidel. Vom Lärm aufgeschreckte Mitglieder der Kirchgemeinde wollten im Gotteshaus nach dem rechten sehen.
Als ein Vertreter der Kirchengemeinde sich der Bande entgegenstellte, trat einer der Jugendlichen von innen mit Gewalt die Kirchentür auf, so daß sie beschädigt wurde. Anschließend wurde der Mann von den Randalierern beleidigt und bespuckt, als sie sich aus dem Staub machten. Abgesehen davon, daß das Täterprofil auf einen südländischen Bereicherungsfaktor hindeutet, ist allein schon die Tatsache erschreckend, was man mit einer Kirche alles anstellen kann, ohne daß es einen Skandal gibt – im Gegensatz zu religiösen Einrichtungen anderer Religionen.
http://www.pi-news.net/2009/11/jugendliche-randalieren-in-berg-fideler-kirche/

Kirchenschändung in Frankfurt: Jugendliche urinieren in den Kaiserdom und begingen Diebstahl
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/4970/1511800/polizeipraesidium_frankfurt_am_main
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2009/11/13/jugendliche-pinkeln-in-kirche-und-klauen.html
http://netplosiv.org/200935027/vermischtes/kriminalitaet/frankfurt-gotteshaus-mit-urin-geschaendet

Spanien
Übergewichtiger Bub auf Flucht vor Polizei
[„Der Fall sorgt in Spanien seit Wochen für Schlagzeilen. Er ist heikel, weil es sich bei den Betroffenen um eine Roma-Familie handelt, was den Behörden den Vorwurf der Minderheitenfeindlichkeit einbrachte.“]
http://www.nachrichten.at/nachrichten/weltspiegel/art17,293204
http://www.sueddeutsche.de/U5438S/3123770/Uebergewichtiger-Junge-flieht-vor-Behoerden.html

Südtirol: Notarzt ergreift die Flucht
Weil ein junger Mann mit seinem Motorrad tödlich verunglückt war, griffen Freunde und Verwandte nicht nur den Fahrer des gegnerischen Autos an, sondern die Rettungskräfte gleich mit. Der Verstorbene war Marokkaner.
http://www.pi-news.net/2009/11/suedtirol-notarzt-ergreift-die-flucht/

Paris: Werbegag endet mit Jagd auf Weiße
Was als Werbegag einer Internetfirma geplant war, endete am vergangenen Samstag in Paris in einem Fiasko voller Haß und Gewalt. Die Internetfirma Rentabiliweb hatte auf ihrer Webseite über Wochen für einen öffentlichen Geldregen aus einem Doppeldecker-Bus geworben. 5000 Umschläge mit jeweils fünf bis 500 Euro sollten in die Menge geworfen werden. Doch der Veranstalter hatte nicht mit 7000 Menschen, darunter vielen „Jugendlichen“, gerechnet.
http://www.pi-news.net/2009/11/paris-werbegag-endet-mit-jagd-auf-weisse/

Absage nach Massenansturm
Kein Geldregen über Paris
http://www.rp-online.de/panorama/ausland/Kein-Geldregen-ueber-Paris_aid_783004.html
http://www.n-tv.de/panorama/Werbeaktion-sorgt-fuer-Randale-article590857.html

In England regt sich Widerstand gegen die Überfremdung ...
Anti-Bericht über English Defense League
[pc-gesättigter Bericht, dennoch sehr sehenswert!]
http://www.youtube.com/watch?v=aiuWq0S7H9U&feature=player_embedded

Jeder zweite Europäer mit Vorurteilen
Studie: Deutschland bei negativen Meinungen über Minderheiten im Mittelfeld
[„Menschenfeindlichkeit in Europa“ wird über eine neue Studie des Instituts für Konflikt- und Gewaltforschung (Bielefeld) und der Amadeu-Antonio-Stiftung getitelt (Heitmeyer) behauptet; fragt sich nur, weshalb immer nur die eine Ethnie als „menschenfeindlich“ deklariert wird – „Migranten, Muslime, Juden, Frauen und Schwule“ (eine interessante Kombination von Opfer-Konstrukten) scheinen demnach weder „Menschenfeindlichkeit“ noch „Vorurteile“ zu kennen.]
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5208287/Jeder-zweite-Europaeer-mit-Vorurteilen.html
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,4891359,00.html
http://www.morgenpost.de/printarchiv/politik/article1207019/Studie-Vorurteile-sind-in-Europa-weit-verbreitet.html
http://www.neues-deutschland.de/artikel/159196.konservatismus-macht-anfaellig.html
http://www.scharf-links.de/46.0.html?&tx_ttnews%5Btt_news%5D=7571&tx_ttnews%5BbackPid%5D=3&cHash=a3b3019b5c

Angriff auf die Bildungsbürger
Von Insa Gall und Dorothea Siems
In vielen Bundesländern geht die CDU neue Wege in der Schulpolitik. Im Saarland und in Hamburg diktieren die Grünen die Richtung. In der Hansestadt will eine Volksinitiative die umstrittene Reform kippen. Vor allem Anhänger des Gymnasiums werfen der Union Verrat vor
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5208254/Angriff-auf-die-Bildungsbuerger.html

Schulkampf
Karlheinz Weißmann
Den Kampf der Hamburger gegen die schwarz-grüne Schulreform kann man nur mit Sympathie verfolgen. Seit der Auseinandersetzung um die Hessischen Rahmenrichtlinien und die „Coop“-Schule in Nordrhein-Westfalen hat sich der Widerstand gegen absurde Bildungskonzepte nie so deutlich und so legitim gezeigt wie hier.
Wer allerdings meint, daß auf der Gegenseite nur Ahnungslosigkeit (CDU) und Verblendung (Grüne) den Ausschlag geben, der wird in einem Beitrag der FAZ über personalpolitische Hintergründe aufgeklärt, die nicht ganz ohne Bedeutung für die Pläne des Hamburger Senats sind, dem bewährten gegliederten Schulsystem endgültig den Garaus zu machen.
http://www.sezession.de/9154/schulkampf.html#more-9154

Eine ehrwürdige Institution bangt um ihre Zukunft
Von Insa Gall
Der Direktor des altsprachlichen Hamburger Elitegymnasiums Johanneum warnt vor den Folgen der umstrittenen Schulreform
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5208253/Eine-ehrwuerdige-Institution-bangt-um-ihre-Zukunft.html

Schwarz-grünes Hamburg
Gegner der Schulreform erzwingen Volksentscheid
Von Birger Menke
Der Hamburger Schulkampf geht in die nächste Runde: 182.000 Unterschriften haben die Schulreform-Gegner nach eigenen Angaben gesammelt, dreimal soviel wie nötig. Damit naht ein Volksentscheid im Sommer 2010 – sehr kurz vor dem Schulstart. Hamburg droht ein Bildungschaos.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,661951,00.html

Lituania, Polonia y Ucraina unidos militarmente

102.jpgLituania, Polonia y Ucrania unidos militarmente

Lituania, Polonia y Ucrania han creado una unidad militar conjunta que estará compuesta por entre 2 y 5 mil soldados. Así se anunció en Bruselas en el marco de una reunión de ministros de Defensa de la Unión Europea.

La sede estará situada en Polonia. Lituania y Polonia son miembros de la OTAN. Ucrania quiere ingresar en la Alianza Atlántica y adherirse a la Unión Europea a pesar de la oposición de Rusia.

Según Varsovia, la creación de la unidad militar tiene como objetivo ayudar a Ucrania. Moscú se opone a que cada vez más países del Este quieran unirse a la OTAN, su antiguo enemigo.


Extraído de Radio Nederland.

~ por LaBanderaNegra en Noviembre 17, 2009.

vendredi, 27 novembre 2009

Das unerschöpfliche Virenlager der Antarktis - ein gefundenes Fressen fürs Militär

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Das unerschöpfliche Virenlager der Antarktis – ein gefundenes Fressen fürs Militär

Andreas von Rétyi / http://info.kopp-verlag.de/

In den Frischwasserseen der Antarktis lauern potenzielle Gefahren – wer sich auf sie einlässt, könnte wahrlich die »Büchse der Pandora« öffnen. Neuen Studien zufolge bergen die fast permanent zugefrorenen Gewässer eine Unzahl unbekannter Mikroorganismen und Viren. Nicht zuletzt ein Eldorado für militärische Biowaffenprojekte.

Öde und absolut lebensfeindlich, so präsentiert sich die Antarktis in weiten Teilen. Eine Eiswelt wie auf einem anderen Planeten! Die wahrhaft wenig einladenden Bedingungen lassen allerdings dem Leben und einigen seiner ungewöhnlicheren Begleiterscheinungen durchaus noch eine ganze Menge Spielraum. Und vielleicht auch Raum für ein weiteres tödliches Spiel. Denn die nährstoffarmen Seen, die nur wenige Wochen oder Monate vom Eispanzer befreit sind, enthalten vor allem Mikroorganismen und Viren. Viele davon völlig unbekannt. Entsprechend begeistert zeigen sich Wissenschaftler, die sich insbesondere all jenen kleinen Biestern verschrieben haben.

»Wir beginnen soeben, die Welt der Viren zu entdecken, und dies ändert die Art und Weise, in der wir über Viren nachdenken und über die Rolle, die sie in mikrobiellen Ökosystemen spielen«, erklärt der spanische Forscher Antonio Alcami. Und gerade die antarktischen Landschaften bieten hier viele neue Einblicke. Alcami und seine Kollegen haben Wasserproben des Limnopolar-Sees auf Livingston Island analysiert und rund 10.000 verschiedene Arten gefunden. Mit von der Partie auch bislang unbekannte kleine DNA-Viren. Von zwölf verschiedenen »Familien« sind etliche ein völliges Novum für die Wissenschaft. Gewiss vermitteln diese Untersuchungen zahlreiche neue Erkenntnisse, die uns allen nützlich sein könnten, gerade, da ja Viren aus menschlicher Perspektive betrachtet nur in den seltensten Fällen von Nutzen sind und oft schreckliche Gefahren für uns bereithalten.

Doch welche Bedrohung könnte von den zahllosen unbekannten Viren ausgehen, die bisher relativ ungestört ihren Kälteschlaf im beinahe ewigen Eis gehalten haben? Geheime Militärlabors warten doch nur auf die Chance, neue Waffensysteme auch auf dem Sektor der biologischen Kriegsführung zu entwickeln. Alles natürlich rein defensiv, versteht sich. Zumindest wird uns das immer wieder versichert. Die verschlossenen Kühlkammern von Laboratorien wie dem United States Army Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) auf Fort Detrick, Maryland, oder dem Dugway Proving Ground in Utah stecken bereits lange voller Überraschungen, die selbst hartgesottenen Zeitgenossen das Gruseln zu lehren vermögen. Doch liegt es in der Natur des Menschen, stets nach mehr zu streben – hier nicht anders. Und es gibt mehr, viel mehr! Also ab aus der Antarktis und hinein in die Geheimlabors!

Der antarktische Kontinent birgt logischerweise ein hohes wissenschaftliches Potenzial; ebenso ist er wegen seiner Bodenschätze von enormer wirtschaftlicher Bedeutung. Nicht allein deshalb wächst im Gleichschritt mit den technischen Möglichkeiten aber auch das militärische Potenzial. Nach außen hin besteht dabei natürlich immer die einfache Möglichkeit, entsprechende Projekte als rein wissenschaftliche Tätigkeit darzustellen. Seit dem 23. Juni 1961 besteht hierzu ohnehin zwingende Notwendigkeit, denn damals trat der Antarctic Treaty in Kraft, der Nuklearwaffen sowie militärische Aktivitäten auf Landmassen und Eisschelf der Antarktis in südlichen Breiten jenseits von 60 Grad untersagt – nicht aber die Anwesenheit des Militärs, sofern sie friedlichen Zwecken dient. Auch für die Marine gilt eine Ausnahme: Operationen auf hoher See sind in den südlicheren Gewässern zulässig. Der Vertrag wurde zwischenzeitlich von 47 Ländern unterzeichnet.

antarctique-372392.jpgUnfraglich bietet die Antarktis unzählige Möglichkeiten für zivile Forschungsprojekte. Was da geschieht, dient friedlichen Zwecken, sei es die Ergründung des Klimas oder der Geologie, seien es Aspekte medizinischer Natur, wenn Menschen unter extremer Abgeschiedenheit leben müssen – wichtig auch für eine spätere Besiedlung fremder Himmelskörper –, seien es grundsätzliche astronomische Beobachtungen unter beinahe idealen Bedingungen und die Suche nach seltenen Steinen aus dem All, seien es auch jene biologischen Forschungen zu teilweise seit Jahrmillionen abgeschlossenen Lebensräumen. Doch vielfach findet sich eben auch die Nähe zu einer militärischen Anwendung.

Rüstungskonzerne fördern die Forschungen, beispielsweise auch der Gigant Raytheon, der seine Finger bei fast jedem militärischen Groß- und Geheimprojekt im Spiel hat und derzeit zu den mächtigsten Unternehmen der Vereinigten Staaten zählt. Raytheon unterhält eine eigene Abteilung namens Raytheon Polar Services Company (RPSC). Dieser »Dienst« wurde eingerichtet, um die Anfordernisse einer Koordinationsstelle zu erfüllen, die der nationalen Wissenschaftsstiftung (National Science Foundation, NSF) der USA untersteht – des Office of Polar Programs. Nach Angaben von Raytheon besteht die Hauptfunktion der RPSC darin, »das Antarktisprogramm der Vereinigten Staaten (USAP) zu unterstützen, das dem Erhalt der antarktischen Umwelt und der Förderung von Wissenschaftlern gewidmet ist, die Forschungen in der Antarktis durchführen«.

Eine ehrbare Aufgabe. Allerdings wäre es wohl naiv anzunehmen, dass derartige Aktivitäten aus rein altruistischen Motiven ausgeführt werden. Gewiss macht es sich gut, wenn ein Unternehmen auf seine Verantwortung hinsichtlich Umweltfragen und der Zukunft dieser Welt hinweist und auf diesem Gebiet aktiv wird. Humanitäres Engagement sorgt für Renommee. Doch wie glaubwürdig ist es, wenn ausgerechnet ein Rüstungsgigant dieses Bild von sich vermitteln will? Wer tödliche Technologie entwickelt, dürfte sich hier eher etwas schwer tun. Aber vielleicht genügt ja der Hinweis darauf, dass auch modernste und bedrohlichste Waffen rein defensiv eingesetzt werden können. Und damit sind wir nicht zuletzt auch wieder bei Fort Detrick, Dugway und der biologischen Kriegsführung angelangt!

 

Donnerstag, 19.11.2009

Kategorie: Allgemeines, Wissenschaft

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jeudi, 26 novembre 2009

Ukraine: triste fin de la "révolution orange"

nng_images.jpgBernhard TOMASCHITZ :

Ukraine : triste fin de la « révolution orange »

 

Youchtchenko n’a plus guère de chances pour les prochaines présidentielles : on s’attend à un duel Timochenko/Yanoukovitch

 

Le 17 janvier 2010, l’Ukraine se choisira un nouveau président. L’actuel président Voctor Youchtchenko, qui lutte pour sa réélection, n’a pas beaucoup de bonnes cartes dans son jeu. Dans les sondages, il ne fait pas de scores mirobolants et doit se contenter de taux d’approbation qui frisent les pourcentages à un seul chiffre ! Celui qui a le vent bien en poupe est l’ancien concurrent de Youchtchenko lors de la fameuse « révolution orange » de décembre 2004 et janvier 2005, Victor Yanoukovitch, qui approche les 30% dans les sondages, suivi par le chef du gouvernement, Mme Julia Timochenko, qui, elle, dépasser légèrement les 30%. D’après les études réalisées par l’Institut « Centre Razoumkov », Yanoukovitch aurait les meilleures chances de succès. Toutefois, on ne peut pas prévoir à 100% la victoire du président du « Parti des Régions ». Pour quels motifs ? Selon le « Centre Razoumkov », l’incertitude demeure à cause « du pourcentage relativement élevé de ceux qui sont contre tous les candidats, de même à cause du pourcentage tout aussi élevé de ceux qui expriment leur ‘déception générale’ à l’endroit de tous les candidats ». En tout et pour tout, quatorze candidats vont briguer la plus haute fonction de l’Etat.

 

Les faibles chances que les sondages accordent à Youchtchenko prouvent aussi l’échec misérable de la « révolution orange », déclenchée il y a cinq ans grâce à l’appui financier et logistique considérable de la fondation « Open Society » du milliardaire américain d’origine hongroise, Georges Soros. Cela n’étonnera personne : au cours de ces dernières années, la politique intérieure ukrainienne n’a pas été marquée par des bonds en avant mais par une querelle constante entre le président et son ancienne compagne de combat, Julia Timochenko.

 

Pour conserver encore le gouvernail du pouvoir, le président, aujourd’hui âgé de 55  ans, ne cesse plus de jouer la carte anti-russe, qui ne fait de l’effet que dans l’Ouest du pays. Courant novembre, il a demandé au gouvernement de revoir les contrats d’achat et de transit du gaz qui ont été signés antérieurement entre Gazprom et « Naftogas Ukrainy ». En réclamant une telle révision, il espère déclencher une nouvelle « guerre du gaz » avec la Russie. Selon les experts russes, cette démarche de Youchtchenko peut engranger des résultats parce que Moscou ne fermera pas les robinets de gaz, surtout pendant les élections ukrainiennes. Si les Russes le faisaient, ils procureraient à Youchtchenko un argument de choix, celui de dire que la Russie pratique à l’égard de l’Ukraine « une politique inamicale », explique Konstantin Simonov, directeur général de la Fondation pour la Sécurité Energétique Nationale, basée à Moscou.

 

ukraine-revolution-orange.jpgSur le plan de la politique extérieure, Youchtchenko n’a commis que des dégâts, en voulant à tout prix imposer sa vision d’une Ukraine totalement inféodée à l’OTAN. Les relations entre Moscou et Kiev, qui devraient normalement être cordiales, sont aujourd’hui tendues ; or le changement survenu à la Maison Blanche à Washington, début 2009, a fait perdre au président ukrainien des interlocuteurs importants. « Sous George Bush, Youchtchenko, qui suivait une politique pro-OTAN, était l’enfant chéri de la politique américaine. Depuis l’avènement de Barack Obama, nous n’avons plus rien entendu des Américains qui, vraisemblablement, attendent », explique le politologue ukrainien Nikola Primouch.

 

Entretemps, le gouvernement de Kiev cherche à normaliser ses relations avec le Kremlin. Le principal point de discorde entre les deux pays réside dans le stationnement de la flotte russe de la Mer Noire en Crimée. Youchtchenko veut mettre un terme le plus rapidement possible à l’accord qui fixe la présence de cette flotte jusqu’en 2017, afin d’éliminer la principale pierre d’achoppement qui empêche l’Ukraine de devenir membre à part entière de l’OTAN. En octobre dernier,  cependant, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une rencontre avec son collègue ukrainien Petro Porochenko à Moscou, a marqué son accord pour que « toutes les questions litigieuses soient réglées par les voies de la négociation sans politisation inutile et en tenant compte des intérêts des deux parties ». La flotte russe de la Mer Noire, basée en Crimée, y resterait donc dans les prochaines années à venir. « Ni Kiev ni Moscou ne veulent  une révision de l’accord-cadre en vigueur sur la flotte de la Mer Noire », a fait savoir Porochenko. L’accord avait été signé en 1997 et devait durer vingt ans, prévoyant, en l’une de ses clauses, un éventuel prolongement. Les Ukrainiens n’ont pas fait savoir s’ils accepteraient ce prolongement, désiré par le Kremlin.

 

Si Yanoukovitch gagne les présidentielles, comme semblent l’indiquer les sondages, alors la flotte russe de la Mer Noire restera en Crimée au-delà de l’année 2017. En effet, l’ancien président, qui a ses assises électorales dans les régions orientales de l’Ukraine majoritairement peuplées de Russes ethniques, est considéré comme le candidat du Kremlin. En revanche, si Mme Timochenko devient présidente, les Russes demeureront dans l’incertitude. Celle-ci cherche aujourd’hui à nuire à Youchtchenko pour des considérations de politique intérieure et opte donc, en apparence, pour une politique russophile. Il faut cependant savoir que cette dame blonde et élancée, avec ses longues tresses ramenées à l’avant de la tête, et qui lui font une étonnante couronne, a longtemps défendu une politique antirusse. Il y a deux ans et demi, Mme Timochenko réclamait, dans un article publié dans « Foreign Affairs » à Washington, « que l’Occident se mêle ouvertement des affaires intérieures des pays de l’ancienne sphère d’influence et d’intérêt de la Russie et opère une politique d’endiguement contre elle , parce qu’à cause de ‘ses traditions impériales impitoyables’, elle harcelait ses voisins, Etats issus de la dissolution de l’ancienne Union Soviétique ». Et pour citer encore Timochenko : « Les relations entre la Russie et les Etats issus de l’ancienne URSS doivent être considérées comme un problème international, soumis aux règles reconnues de la politique internationale et non pas comme un problème qui ne concernerait que la seule Russie ». Pour cette raison, ajoutait-elle, l’Occident devait s’efforcer de créer « un contre-poids à l’expansionnisme de la Russie ».

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°46/2009 ; trad.. franc. : Robert Steuckers).

 

mercredi, 25 novembre 2009

Avraham Burg: du sionisme au post-sionisme

avraham-burg-lenfant-terrible-judaisme-L-2.pngAvraham Burg : du sionisme au post-sionisme

 

Le père d’Avraham Burg, Josef Burg (1909-1999), a participé à la plupart des gouvernements israéliens depuis l’émergence de l’Etat hébreu sur la scène politique internationale jusqu’à sa retraite en 1986. Il appartenait à un courant religieux du sionisme, l’idéologie fondatrice d’Israël. Son fils, Avraham Burg, a, lui aussi, toujours été un pilier de l’Etat hébreu. En 1995, il est devenu président de la « Jewish Agency », qui réglait les questions d’immigration en Israël, puis de la « World Zionist Organization ». Jusqu’en 2003, il a été le porte-paroles de la Knesseth. Aujourd’hui, cet homme, trempé depuis sa plus tendre enfance dans l’ambiance sioniste militante, est devenu l’enfant terrible d’Israël, le symbole d’une intelligentsia juive critique à l’endroit de ce sionisme fondateur. Ses critiques sont parues récemment en Allemagne, dans un ouvrage au titre volontairement provocateur : Hitler besiegen – Warum Israel sich endlich vom Holocaust lösen muss (= « Vaincre Hitler – Pourquoi Israël doit enfin se détacher de l’Holocauste ») et dans un entretien accordé à la revue juive indépendante d’Allemagne, Semit – Unabhängiges jüdische Zeitschrift, publiée par Abraham Melzer. John Mearsheimer, qui avait co-publié naguère un ouvrage qui analysait en profondeur les arcanes du lobby pro-Israël, écrit : « Tous ceux qui se soucient de l’avenir d’Israël, doivent lire ce livre ». Qu’en est-il ? Le DNZ de Munich nous en parle. En voici une version française :

 

Le livre d’Avraham Burg, ancien porte-paroles de la Knesseth, vient de paraître et s’intitule Hitler besiegen. Fils de Josef Burg, qui fut longtemps ministre de l’intérieur en Israël, Avraham Burg prend désormais ses distances par rapport au sionisme et remet ses thèses fondamentales en question.

 

Comme son père, qui avait quitté Dresde en 1939 pour émigrer vers la Palestine, Avraham Burg, né à Jérusalem en 1955, est un homme qui a joué un rôle important dans la représentation de l’Etat hébreu et dans la défense des intérêts israéliens. De 1999 à 2003, Avraham Burg a été le porte-paroles du parlement d’Israël. En coopération avec Israel Singer, à l’époque directeur du « World Jewish Congress », et avec Edgar Bronfman, alors président de ce même WJC, c’est lui qui a dirigé les négociations, assez tendues, avec les banques suisses, pour récupérer les sommes qui auraient été, dit-on, retenues par ces dernières, au détriment de clients juifs. En évoquant cette affaire, Avraham Burg écrit aujourd’hui : « Cette campagne a eu plus de succès qu’on ne l’avait escompté et a une fois de plus justifié l’existence du WJC, qui en est sorti renforcé ». Rappelons également qu’Avraham Burg a servi son pays comme officier dans une brigade parachutiste, mais après son service militaire s’est engagé dans le mouvement pacifiste « Peace Now ».

Regarder l’avenir et non se retourner vers le passé

 

hitlerbeseigen.jpgSon nouveau livre (280 pages, 22,90 euro, Campus Verlag, Frankfurt a. M.) révèle toutefois une certaine déchirure. D’une part, Avraham Burg est très fier de nous dire « qu’Israël est devenu la construction étatique juive la plus puissante de tous les temps » mais, d’autre part, il craint que le fait d’avoir systématiquement dépossédé les Arabes de leurs droits menace la paix et pourrait avoir des conséquences effroyables. Il pense que les exagérations du pouvoir israélien et la démesure des agressions qu’il perpète finiront tôt ou tard par avoir des effets menaçant pour l’existence même d’Israël. Pour Burg, Israël est désormais un Etat solidement établi et puissant mais semble nier cette réalité ; Burg écrit, à ce propos : « [Israël] dissimule cette gloire derrière de perpétuelles lamentations, parce que jadis nous avons subi un holocauste. Sans cesse, à cause de la Shoah, nous voulons une armée de plus en plus performante ; nous voulons davantage de moyens, que les contribuables d’autres pays doivent nous fournir et, de plus, nous exigeons le pardon automatique pour tous nos excès. Nous voulons être hissés au-dessus de toute critique et tout cela parce qu’un Hitler a régné jadis pendant douze ans ». Burg réclame pour ses concitoyens israéliens une voie vers l’avenir plutôt qu’un regard en permanence tourné vers le passé : il veut qu’ils se décident pour un monde meilleur.  Dans certains segments du judaïsme orthodoxe, pour autant qu’ils soient liés au nationalisme israélien, notre auteur voit une menace pour la paix mondiale.

 

En Israël, une véritable « industrie de la Shoah » s’est développée et la « shoahisation » serait, d’après Burg, devenue la seconde nature des Israéliens. Là, l’ancien porte-paroles de la Knesseth reconnaît : « Je rêve de la paix et je suis prêt à payer un prix élevé pour qu’elle advienne, et j’espère ardemment que mon pays cessera un jour de fouler aux pieds toutes les valeurs pour lesquelles nous nous étions engagés lorsque nous étions une minorité persécutée ».

 

Avraham Burg plaide pour que justice soit faite au peuple allemand. L’Allemagne, nous dit-il, a vécu un véritable traumatisme national : « … à cause de l’humiliation que les puissances victorieuses de la première guerre mondiale ont infligée à l’Allemagne, un pays qui n’avait pas réussi à sortir avec succès de la compétition entre les grandes puissances impérialistes d’Europe. L’Allemagne est ainsi devenue la nation la plus blessée et le plus humiliée d’Europe ». 

Le rituel de Yad Vashem

 

Dans ce livre, qui fourmille d’informations inédites et intéressantes, nous percevons le doute angoissant de l’auteur quand il analyse la situation politique actuelle. La politique de l’Etat israélien aujourd’hui n’est certes pas responsable de l’antisémitisme mais a contribué à faire augmenter partout la haine des juifs. Burg tient pour acquis que la Shoah revêt une importance capitale dans la mémoire de la nation, mais il nie l’hégémonie qu’elle exerce sur tous les aspects de la vie quotidienne juive, et si cette hégémonie n’existait pas, les Juifs eux aussi transformeraient ce souvenir sacré, et qui devrait en tous les cas de figure demeurer sacré, en objet de moqueries sacrilèges. Plus Israël reste ancré dans le passé marqué par Auschwitz, plus il éprouvera des difficultés à s’en libérer.

 

Avraham Burg décrit ensuite l’obligation qu’ont tous à aller visiter le sanctuaire de Yad Vashem : « Nous avons là un lieu du souvenir pour toutes les victimes, pour nous tous, et tous les visiteurs doivent y venir et prendre le deuil avec nous. C’est un rituel de la nouvelle religion israélienne. Les hôtes de l’Etat atterrissent à l’aéroport Ben Gourion, se rendent rapidement à leur hôtel, pour s’y rafraîchir, pour mettre un costume noir, se nouer une cravate ou se coiffer d’une kippa de velours comme un rabbin ou un cardinal, avant qu’on les amène illico à Yad Vashem à Jérusalem. Ils prennent des mines compassées, ils sont là un bouquet à la main et ils baissent la tête. Un chantre entonne la prière pour les morts, ‘Dieu plein de miséricorde’. Ils font trois pas en arrière puis s’engouffrent à nouveau dans leurs limousines et reviennent à la réalité, l’objet de leur visite, à la politique et à la diplomatie ».

 

Plus de soixante ans après sa mort, Hitler exerce toujours une influence sur les juifs américains : « Israël joue le rôle d’un cowboy et les juifs américains lui offrent une aide stratégique, dans le mesure où ils forcent chaque gouvernement américain à soutenir Israël. Et pour cette raison, Israël soutient le gouvernement américain, s’il est à son tour soutenu par les organisations juives, qui, elles, soutiennent Israël et reçoivent en retour un soutien de l’Etat hébreu ».

Des racines allemandes et libérales

 

A l’évidence, l’auteur est issu d’une famille juive allemande et libérale. On l’aperçoit clairement à la lecture de phrases comme celle-ci : « Otto von Bismarck a été le père fondateur du IIème Reich allemand. Au début des années 70 du 19ème siècle, il a pu réaliser un rêve qu’il caressait depuis plus de vingt ans. En quelques mois, il a vaincu l’armée de Napoléon III et a fondé l’Empire allemand à Versailles en France. Par cet acte, il a hissé l’Allemagne au même rang que les autres puissances européennes. La plupart des Allemands, y compris ceux qui étaient de confession juive, ont perçu l’unification des pays allemands comme un acte de libération historique, à valeur quasi messianique ».

 

Lorsqu’Avraham Burg présenta sa future femme à son père, alors ministre de l’intérieur de l’Etat d’Israël, celui-ci se fâcha : « Comment ça ! Tu m’as dit qu’elle était française ! Mais ce n’est pas vrai, elle est des nôtres ! Elle est d’Alsace ! Bismarck nous a rendu l’Alsace et la Lorraine en 1871 ! Strasbourg nous appartient ! ».

 

La critique générale de Burg porte en fait sur la « double morale » : « Au lieu de nous conduire comme une grande puissance, lorsque nous attaquons, et comme un petit pays fragile, lorsque nous sommes attaqués ou critiqués, nous nous présentons toujours comme une superpuissance. Konrad Adenauer, le premier chancelier de l’Allemagne d’après-guerre, a dit un jour, que le judaïsme mondial était une grande puissance… Nous, les Israéliens juifs, nous sommes le noyau de la puissance juive dans le monde ».  

Les exagérations nuisent à la cause d’Israël

 

vaincrehitler.jpgAvraham Burg craint surtout les nuisances que les exagérations peuvent entrainer : « Nous avons fait de la Shoah un moyen au service du peuple juif. Nous en avons même fait une arme, qui est plus puissante que les forces armées israéliennes ».  Et, plus loin : « L’holocauste nous appartient, et tous les autres crimes du monde sont des maux normaux, ne relèvent pas d’un holocauste. Et comme ils ne relèvent pas de l’holocauste, dit le juif, ils ne me concernent pas ».

 

Ce type de parti-pris unilatéral met notre auteur en colère : « Israël et le peuple juif nient tous les autres assassinats de masse, car nous nous sommes emparé de la Shoah et nous l’avons monopolisée. Ce refus d’empathie participe du moyen que nous sommes donné : tous les autres assassinats de masse en viennent à être minimisés, nous les posons comme dépourvus de signification et nous les ignorons ». Israël, conclut Burg, doit abandonner Auschwitz. Et, pour finir : si Israël se libère de son obsession de la Shoah et de son exclusivisme, alors le monde tout entier sera plus libre.

 

(article paru dans DNZ, Munich, n°44/2009). 

mardi, 24 novembre 2009

Entretien avec Bernd Rabehl: Chute du Mur, l'Allemagne a fêté son américanisation!

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Entretien avec Bernd RABEHL:

 

Chute du Mur: l’Allemagne a fêté son américanisation!

 

Bernd Rabehl, ancien professeur de sociologie, animateur de la contestation étudiante autour de Rudy Dutschke en 1967-68, nous transmet ses réflexions vingt ans après la chute du Mur et la mort de la RDA. Pour lui, ces vingt années ont fait disparaître les valeurs authentiquement allemandes.

 

Q.: Professeur Rabehl, il y a vingt ans, le Mur de Berlin tombait. Quelles mutations l’Allemagne a-t-elle connue depuis lors?

 

Bernd_Rabehl_2009.jpgBR: L’Allemagne s’est transformée à grande vitesse! D’abord, la “RDA” a été totalement démantelée; son industrie, dans une large mesure, a été délibérément détruite, ce qui a fait naître des zones dés-industrialisées en Allemagne. Ensuite, un tiers de sa population, surtout les diplômés universitaires et la main-d’oeuvre qualifiée, a quitté les nouveaux Länder de l’Est pour ceux de l’Ouest ou, même, pour les Etats-Unis ou l’Australie. Certes, on doit aussi dire qu’une petite part de cette industrie s’est maintenue et développée mais, quoi qu’il en soit, on ne peut pas parler d’une parité entre les nouveaux Länder de l’Est et les anciens Länder de l’Ouest.

 

Q.: Quel héritage l’ancienne “RDA” a-t-elle finalement apporté à la République Fédérale après la réunification?

 

BR: Votre question est intéressante parce que la politique de la SED (ndt: le parti du pouvoir en RDA, rassemblant les partis communiste et socialiste) se référait toujours à des traditions allemandes et surtout à des traditions prussiennes. Dans cette optique, la politique de la RDA restait dans le cadre de la tradition politique allemande, alors que l’Allemagne de l’Ouest s’en était détachée depuis longtemps.

 

Q.: Si l’Allemagne de l’Ouest s’était détachée de l’ancienne tradition, l’unité allemande, qui résulte du processus de réunification, peut-elle être considérée, en quelque sorte, comme un “accident de l’histoire”?

 

BR: Les partis politiques de l’Allemagne de l’Ouest ne voulaient pas la réunification, et Helmut Kohl non plus, parce que la CDU (ndt: le puissant parti démocrate-chrétien) partait du principe qu’il devait y avoir désormais deux Etats allemands. Ensuite, personne, à l’Ouest, n’avait imaginé que la RDA pouvait subitement s’effondrer: on avait donc admis, comme fait acquis, cette dualité étatique allemande et, qui plus est, on ne voulait plus rien avoir à faire avec l’ancienne Allemagne, avec la tradition politique allemande. C’est l’Union Soviétique qui a mis en branle le processus de la réunification allemande, parce que l’Europe de l’Est toute entière menaçait de s’écrouler. Dans ce contexte, les élites du KGB, qui entouraient Gorbatchev, savaient que cela pouvait entraîner une révolution ou même une guerre parce que l’Armée Rouge et ses généraux n’étaiernt pas prêts à assumer l’effondrement de leur appareil militaire et de leur Etat. Voilà pourquoi on a préparé l’affaire à Moscou deux ou trois ans auparavant et mis tout en oeuvre pour que la réunification ait lieu de manière pacifique: Kohl a donc reçu entre les mains une réunification clef sur porte. Le président américain de l’époque, Bush Senior, et Gorbatchev ont donc négocié entre eux la réunification et ont dit ensuite à l’Allemand Kohl: “Tu peux y aller, la réunification est possible”. Et lorsque les grandes manifestations de Leipzig, Berlin-Est et Rostock ont eu lieu, il était clair que la RDA ne pouvait plus se maintenir parce que les Russes n’étaient plus prêts à la soutenir en tant qu’Etat.

 

Q: Dans quelle mesure, ce que vous appelez en Allemagne le “consensus antifasciste de base” (“Antifaschistischer Grundkonsens”), qui était l’idéologie fondatrice de la RDA,  est-il devenu après la réunification un dogme politique général, y compris dans les anciens Länder de l’Ouest?

 

BR: L’antifascisme en RDA désignait l’ennemi, tous les ennemis. Etaient considérés comme “fascistes”, tous ceux qui n’adhéraient pas au système. Parmi eux, il y avait des sociaux-démocrates, des libéraux, des gauchistes et bien entendu des conservateurs et des réactionnaires. Le “fascisme”, ainsi entendu, était un concept de lutte, extensible à l’infini, tout comme l’antifascisme d’ailleurs. Au moment où la République Fédérale a perdu son ennemie la RDA, il s’est opéré un glissement: en RFA, c’était auparavant le contraire, ce n’était pas le fascisme que l’on désignait comme ennemi principal, c’était le communisme, c’était lui le grand ennemi et c’était la subversion communiste qu’il fallait combattre. Le support étatique allemand du communisme allemand a donc disparu et, par voie de conséquence, l’antifascisme a été repris et utilisé dans l’Allemagne réunifiée, cette fois contre la tradition politique nationale, contre ce qu’il restait de la “prussianité”, contre toutes les volontés de changement, contre tous ceux qui récriminent contre les empiètements de l’Union Européenne, etc. Dans ce contexte, il est significatif de constater que les partis d’Allemagne de l’Ouest, bien avant 1990, et sur le modèle américain, ont mis en avant les droits de l’homme et les “libertés” individuelles et n’ont plus mis l’accent sur l’importance de maintenir intactes les assises de la culture allemande, de la langue allemande, des valeurs spécifiquement allemandes et surtout ont abandonné progressivement toutes les traditions politiques et étatiques allemandes.

 

Q.: Si les valeurs allemandes n’ont plus aucune importance, que célèbre-t-on alors en République Fédérale réunifiée?

 

bruecke_BM_Be_473190k.jpgBR: Dans le fond, ce que l’on célèbre, ce dont on se réjouit, c’est du fait qu’il n’y a pas eu de révolutions, ni à l’Est ni à l’Ouest. A l’Est, les gens sont descendus dans les rues et ont hurlé “Nous sommes un seul peuple!”, mais on les a amadoués par une réforme monétaire et par des oboles de quelques centaines de marks données gratuitement pour leur souhaiter la bienvenue à l’Ouest. C’est ainsi qu’ils ont perdu leur identité politique. Aussi parce qu’ils étaient très faiblement organisés auparavant et parce qu’il n’y avait aucune continuité pour leurs protestations dans l’opposition. Ce que l’on célèbre, maintenant, vingt ans après, c’est le fait que la Constitution, la Loi Fondamentale, et les structures de la République Fédérale ont été implantées sans peine dans les provinces qui formaient la RDA. Et c’est ainsi qu’il n’est rien resté de la RDA. Donc, dans le fonds, ce que l’on célèbre, c’est l’américanisation totale de toutes les Allemagnes.

 

Q.: N’est-il pas remarquable que vingt ans après la chute du Mur de Berlin, le Traité de Lisbonne consacre la “dés-étatisation” de l’Allemagne et des autres Etats membres de l’UE?

 

BR: On “dés-étatise” effectivement tous les Etats nationaux et donc aussi l’Etat allemand. L’UE acquiert dans ce processus une souveraineté supra-étatique et devient ainsi un “Super-Etat”. Mais l’Europe n’en devient pas pour autant une grande puissance: elle ne le peut parce qu’elle est liée aux Etats-Unis, par les traités qui régissent l’OTAN et par les accords en matière de sécurité. On a certes fait quelques timides efforts pour accéder au statut de grande puissance mais, au début de l’année 2003, les Etats-Unis sont intevenus pour enrayer le processus et ont bien fait comprendre aux Européens que les Etats-Unis seuls, ou éventuellement l’ONU, décidaient de la guerre ou de la paix, tant et si bien que le “Super-Etat” européen n’avait pas à trancher dans cette question ô combien cruciale. Or tout Etat qui ne peut décider par lui-même de la guerre ou de la paix n’est pas un Etat souverain!

 

Q.: Quelles forces se profilent-elles derrière cette évolution, quelles forces poussent-elles en avant la “dés-étatisation” des Etats nationaux européens?

 

BR: Indubitablement, ce sont les Etats-Unis qui, depuis 1945, cherchent systématiquement à imposer à l’Europe leur propre système politique. Lorsque l’on songe aux partis, alors nous constatons que ne gouvernent généralement que deux partis, soit par le biais d’une coalition, comme en Allemagne, soit par alternance comme aux Etats-Unis, où c’est tantôt l’un tantôt l’autre parti qui fournit le président. Ce système politique, que je qualifie de “libéralisme matériel”, a pris pied en Allemagne. Dans le passé, l’Etat primait toujours: ce furent tour à tour l’Etat monarchiste ou l’Etat de l’administration ou de la fonction publique indépendantes, qui s’opposèrent à l’Etat partitocratique, à l’Etat perverti par les machines politiciennes et partisanes. Après 1945, l’Etat est devenu le jouet des intérêts politiciens et partisans. Comme on le dit vulgairement aujourd’hui, l’Etat a dégénéré en une “auberge” sans structure, où les intérêts partisans cherchent à glaner le maximum de prébendes et d’avantages. Et cela, c’est typiquement américain.

 

Q.: A quoi l’Allemagne va-t-elle ressembler d’ici vingt ans, à votre avis, le jour où l’on fêtera les quarante ans de la chute du Mur?

 

BR: Cela dépendra des conséquences qu’aura, dans la vie politique de la nation, la sélection à rebours que systématisent nos pseudo-élites, une sélection négative que favorisent les partis et qui produit un personnel politique toujours plus médiocre. Si la corruption s’impose partout, si les intérêts privés des groupes et des lobbies finissent par dominer à l’intérieur des partis et de la machine étatique elle-même, alors nous sombrerons dans la paralysie politique. L’Etat et les gouvernements seront dans l’incapacité d’agir, situation dont nous percevons déjà les signes avant-coureurs, une involution que nous apercevions déjà du temps de Kohl, qui est visible chez Merkel. Tout gouvernement affecté d’une telle paralysie, qui élude les problèmes ou qui réagit différemment selon les situations, se révélera incapable de maîtriser les crises qui surviendront; par conséquent, de tels gouvernements ne pourront pas résoudre les conflits sociaux ni éliminer ni piloter les contradictions au sein de la société. J’oserais alors affirmer que les peuples et les nations d’Europe, à un certain moment, entreront en résistance, que les classes sociales, que je n’exclus pas du processus d’insurrection potentiel, se dresseront elles aussi contre cette inaction fatale, parce que tous diront, tout simplement, “ça ne va plus, ça ne peut plus continuer ainsi!”. Si Angela Merkel ne trouve aucune solution pour Opel, les ouvriers risquent bien de descendre dans la rue, de taper sur la table et d’exiger que l’on trouve des solutions. Et quand les autres nations d’Europe, à leur tour, se sentiront grugées, alors, elles aussi, entreront en résistance.

 

(propos recueillis par Bernhard Tomaschitz pour l’hebdomadaire viennois “zur Zeit”, n°46/2009; trad. franç.:  Robert Steuckers).